Le haut de l'Empire State Building est actuellement Bleu Blanc Rouge, mais ce n'est clairement pas un hommage à la France !
"Ah France, Ma Chérie, c'est fini", est le titre d'une tribune libre aux lecteurs du Wall Street Journal de vendredi 12.
Ceux-ci répondaient à une "Lettre à l'Amérique" de Michel Barnier, publiée quelques jours auparavant dans le même journal.
La tonalité des commentaires me semble bien résumée par la citation suivante :
"No nations has done more than France to discredit, subvert and attack American foreign policy at every turn over the past two years, in the media, in the UN and at virtually every multilateral summit"...
Si De Gaulle savait s'opposer à l'Amérique au nom d'une vraie vision long terme, j'ai parfois l'impression que notre opposition aux Etats-Unis tient maintenant plus de l'opposition de principe qu'autre chose.
Quand De Gaulle estimait que les américains avait tort, il le leur démontrait par des analyses géo-politiques que les américains eux-mêmes savaient finalement reconnaitre pertinentes.
Il a su aussi, en plusieurs circonstances, les aider en étant à leur côté (ie l'affaire de Cuba).
Mais tout le monde n'est pas de Gaulle et il est navrant de constater que le seul moyen qu'on ait trouvé pour"exister" est de d'opposer et de dire "non" !
N epense tu pas qu'il faut s'opposer (par principe) dès qu'un pays prone l'égémonie au niveau mondial ?
Posted by: Laurent Desechalliers | November 14, 2004 at 12:54 PM
Salut Laurent, ben j'ai à peine fini ma note, et suis encore en train de la corriger, que tu réagis déja à 6000 kms de là et 6h de décalage !
Je ne crois pas que l'Amérique prone réellement l'hégémonie, en tout cas pas toujours et ce n'est pas systématique...
Qu'on ai parfois des intérêts divergents, cela arrive, certes, et dans ce cas il faut le dire et se faire respecter.
Mais l'affaire irakienne montre qu'il n'était vraiment pas question d'hégémonie à ce niveau. Bush estimait qu'il fallait virer Saddam Hussein, et je ne lui donne pas tort.
Mais il y avait le "comment" et la façon dont les américains s'y sont pris est clairement maldaroit aux yeux du monde mais aussi très maladroit pour eux-mêmes et ils en sont les premiers à en pâtir maintenant : plus d'un millier de tués, la plupart APRES la chute de Saddam, et des centaines des milliards de dollars...
Bush a très largement sous estimé la difficulté de "l'après", comment gérer le pays, installer et maintenir 200,000 soldats sur le sol américain...
Posted by: Michel de Guilhermier | November 14, 2004 at 01:08 PM
Je te répond après : je dois aller préparer le miam miam
Posted by: Laurent Desechalliers | November 14, 2004 at 01:10 PM
Et je descends prendre mon pti dej ! Bagels au saumon comme il se doit à NY !
Posted by: Michel de Guilhermier | November 14, 2004 at 01:26 PM
puis un café laté au Starbuck ;=)
Posted by: Laurent Desechalliers | November 14, 2004 at 02:39 PM
Après la longue lecture (mais partielle) du NYT, direction Brooklyn pour admirer le skyline par ce beau dimanche. Grand ciel bleu encore aujourd'hui...
Posted by: Michel de Guilhermier | November 14, 2004 at 02:58 PM
Dire NON à la guerre ce n'est jamais une question de principe !
Posted by: netgui | November 14, 2004 at 09:40 PM
Je répondrais en détail à cette note
Je parlais d'opposition en général à un gouvernement (quelqu'il soit) ayant des visée égémoniques
Posted by: Laurent Desechalliers | November 14, 2004 at 09:59 PM
Avant le 11 Septembre, les américains ont ajoute a leur foreign policy le concept de pré-emptivité ce qui veux dire ACTION.
Je pense que Oui, Chirac a eu raison de s'opposer a la guerre mais surtout Oui, il a eu raison de le faire avec tout les moyens d'ACTIONS possibles.
Simple réflexe démocratique.
Posted by: fabrice | November 19, 2004 at 05:54 PM
Michel, je suis 100% d'accord avec toi, 200%, meme.
Posted by: Pascal | November 19, 2004 at 06:59 PM