Dans un commentaire de la note précédente, j'ai indiqué quelques parts de marché dans les rayons alimentaires en France. Il me semble intéressant de les remettre dans une note, histoire de bien faire le point sur la situation clairement oligopolistique...
- Marché du café soluble : 2 producteurs détiennent 80% du marché.
- Marché du café moulu : 3 producteurs détiennent 80% du marché.
- Marché des soft drinks : 3 producteurs détiennent 90% du marché
- Marché des couches culottes : 3 producteurs détiennent 80% du marché.
- Marché des eaux minérales : 3 producteurs détiennent 90% du marché
- Marché de la mayonnaise : 3 producteurs détiennent 70% du marché
- Marché du baby food : 2 producteurs détiennent 90% du marché.
- Marché des céréales : 2 producteurs détiennent 70% du marché
- Marché du Pet Food : 2 producteurs détiennent 75% du marché
- Marché des sauces culinaires : 2 producteurs détiennent 85% du marché
- Marché des soupes préparées : 2 producteurs détiennent 90% du marché
- Marché des biscuits sucrés : 2 producteurs détiennent 60% du marché.
- Marché des barres chocolatées : 3 producteurs détiennent 85% du marché.
La poignée de gros acteurs qui se partagent ces marchés sont notamment : Nestlé (café, eaux minérales, baby food, pet food, céréales, soupes, barres chocolatées), KJS (café), Danone (eaux minérales, baby food, biscuits), Coca Cola (soft drinks), Mars (barres chocolatées, pet food), Kellogs (céréales), Unilever (soupes, sauces culinaires).
Sur certains sous-segments on arrive à des situations extrêmes : dans les petits pots pour bébé, 2 acteurs détiennent plus de 95% : Nestlé et Danone (Bledina). Danone a clairement fait état depuis de nombreuses années de se focaliser sur 3 segments seulement (eaux, biscuits et produits frais), Bledina n'est pas dans le portefeuille stratégique et est à vendre depuis pas mal de temps. Mais, au vu de sa très forte rentabilité, Danone n'a pas trop de difficulté à garder ce bijou, jusqu'à trouver un jour un acquéreur prêt à en payer le prix...
Je ne cite que les rayons agro-alimentaires, mais l'histoire est exactement la même si on s'aventure du côté des produits d'entretien ménagers (Procter & Gamble, Unilever, Henkel), de l'hygiène (Procter & Gamble, Kimberly Clark) ou des produits d'entretien de la personne. Citons juste pour ce segment un l'Oreal qui détient à lui tout seul plus de 60% du rayon entretien des cheveux au global, avec une pointe à 75% dans les sprays et 75% également dans les produits de coloration, rien que ça...
Comme dit Warren (Buffet), le meilleur des marchés, c'est le monopole et, juste après, c'est l'oligopole !
Du point de vue de l'entreprise, évidemment, car du point de vue du consommateur, c'est exactement l'inverse !
Bonne année Michel.
Ce sera mon premier commentaire ici. Certainement pas le dernier. merci de montrer que le capital n'est pas le bourreau que l'on s'imagine en France.
Posted by: Raphaël | January 01, 2005 at 11:10 AM
Tous mes voeux. Ce blog est vraiment intéressant.
Cet article apporte un bémol à la situation que tu décris. C'est "Le Monde", donc pas toujours digne de foi sur ce genre de sujet, mais à creuser :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-392526,0.html
Posted by: lionel | January 01, 2005 at 03:12 PM
Bonne année à toi.
Pour revenir sur ta note, il y a peut être la place pour de nouveaux modèles (comme pour la foto;) ...
Le commerce "quitable" peut marcher a condition de dévérouiller la distribution. Aujourd'hui la grande distrib. contrôle les médias (grace aux budgets pub) et controle le réseau de distrib grace à une chaine logistique (et des invest. inforamtique notamment).
En 1995, des expériences on été tentée pour mettre en place de nouvelles logistiques : site internet pour la vente en ligne.
Mon avis est qu'il faudrait des réseau de petite revendeur qui seraient EUX connectés à internet. Ils seraient proche de chez toi et te livreraient à domicile.
Dans ce cas, plus besoin de gros acteur mais tout plein de petits producteur. C'est une sorte d'eBay de la distribution. Un eBAy BTB 4 customers (désolé G pas pu résister).
A bientôt
~laurent
PS : je me permet de te donner deux lieus sur un très bon site qui parle de la crise de la pub :
http://www.alnsv.com/actualites/2004/12/la_publicite_sa.html
http://www.alnsv.com/actualites/2004/12/la_publicit_san.html
Posted by: ~laurent | January 01, 2005 at 03:47 PM
Je vous trouve bien pédant quand vous dîtes : "Marché du Pet Food". Vous me semblez être un homme intelligent. Pourquoi est-ce que vous parlez alors aussi mal le français ?
Posted by: Justine | January 01, 2005 at 04:55 PM
Dans une vie professionnelle antérieure pas si lointaine, l'Oréal avait pour objectif d'atteintre dans les dix ans 80% d'occupation des linéaires de la grande distribution, tous produits confondus. Je remarque qu'ils n'en sont plus très loin.
Posted by: Philippe | January 01, 2005 at 04:57 PM
Justine, pendant que vous y êtes, je crois que vous auriez aussi du pointer ma pédanterie sur "baby food" et "soft drinks"...
Sérieusement, ne confondez pas le JARGON d'un métier avec de la pédanterie...
Dans le "food", on parle comme cela, avec beaucoup d'anglicismes. Ce n'est pas de la pédanterie, c'est comme cela !
Posted by: Michel de Guilhermier | January 01, 2005 at 05:28 PM
Laurent, bonne année à toi également...
Je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple...Les forces du marché sont très puissantes et conduisent mécaniquement à la concentration, c'est inévitable..
Posted by: Michel de Guilhermier | January 01, 2005 at 05:31 PM
Beigbeder aurait dit que c'était de la pédanterie comme Justine (voir 99F)...
Sinon bonne année à vous tous et merci à Michel de faire u n blog aussi interressant..
Posted by: benoud | January 01, 2005 at 08:04 PM
Merci Benoud !
Et grand bien à ceux qui pensent que dire "Pet Food" à la place de "nourriture pour animaux domestiques" c'est de la pédanterie !!!
Posted by: Michel de Guilhermier | January 01, 2005 at 08:33 PM
Sympa ton blog, bonne année.
Posted by: Brigitte | January 01, 2005 at 10:46 PM
Sympa Michel de t'avoir de retour parmi nous. Certains profs (excellents d'aillseurs) de B-School enseignent justement cela: l'oligopole, et comment ne pas se faire attraper...
Et ils utilisent des manuels forts abordables pour en illustrer les techniques.
Comme quoi...
Posted by: Rodrigo A. Sepúlveda Schulz | January 02, 2005 at 01:41 AM
On peut parler aussi du marché des mobiles en France. 3 opérateurs, 100% du marché mais au final quelle concurrence?
Ce n'est pas forcément le fait qu'il y ait peu d'acteurs sur un marché qui est problématique, c'est le fait que ces acteurs ne cherchent plus aujourd'hui à gagner de l'argent en renforçant leurs parts de marché mais en réduisant leurs coûts (délocalisation?) ou en montant progresivement leurs prix (concurrence?).
Bonne année tout de même. En espérant que le marché de la photo numérique reste encore longtemps dans la recherche de gain de parts de marché.
Posted by: Jonathan | January 02, 2005 at 08:42 AM
Salut Rodrigo et bonne année à toi aussi.
Jonathan, je ne suis pas sûr de bien comprendre le point. TOUTE société cherche à vendre le PLUS CHER possible, ce afin de gagner plus d'argent.
Je ne connais aucune entreprise qui se contente de vendre à 100 alors qu'elle pourrait vendre à 110 sans aucune perte de volume !
Vendre le PLUS cher possible dépend notamment de la concurrence et du degré d'indispensabilité des produits en questions (existence de substituts).
On va pas refaire un cours sur Porter et ses 5 forces qui drivent et formalisent la rentabilité intrinsèque d'un métier, mais c'est ça.
Le marché de la photo numérique en ligne est TRES concurrentiel, avec peu de barrières d'entrée pour opérer. Heureusment, il y a de vraies barrières pour VRAIMENT etre visible et faire du bon boulot.
Posted by: Michel de Guilhermier | January 02, 2005 at 11:12 AM
Oui, c'est ce que je disais. On parle bien ici de marchés où nous avons deux ou trois producteurs qui ne se font pas réellement de concurrence. C'est sans doute moins risqué pour eux...
Quand au marché de la photo numérique, je trouve que vous vous y débrouillez très bien.
Posted by: Jonathan | January 02, 2005 at 11:06 PM
d'ailleurs Michel serait il possible de savoir quelle part de marché de la photo numérique en ligne détient PHOTOWAYS?
Posted by: benoud | January 02, 2005 at 11:38 PM
Sérieusement, ne confondez pas le JARGON d'un métier avec de la pédanterie...
Est-ce qu'il n'existe pas de jargons français ? Je pense sincèrement que cela doit exister et qu'on devrait l'utiliser. Cela est plus simple pour se comprendre !
Quand les allemands utilisent des termes anglais, je ne suis pas étonnée, l'allemand est une langue gutturale qui est la langue d'Hitler et de son régime. Mais le français, ... la langue de la liberté, de la révolution, de Voltaire, Rousseau et Hugo !
Posted by: Justine | January 03, 2005 at 03:54 PM
Justine, bien non, les gens du métier utilisent ce "jargon" très teinté d'anglicisme...
Vous pouvez les traiter de pédants, jugement que j'estime assez violent, mais ils ne font jamais que ce conformer aux pratiques courantes de leur métier.
Posted by: Michel de Guilhermier | January 03, 2005 at 03:58 PM
Benoud, j'évalue la part de marché de Photoways dans la photo numérique en ligne à environ 35% en France..Clairement, on est pas assez monopolistique !!!
Je pense que le marché doit faire aux alentours de 60M de tirages (2004) et le Groupe Photoways en aura réalisé plus de 30M cette année. En excluant la partie export, on tombera sur notre part de marché de l'ordre de 35%.
Mais c'est assez indicatif, peu de chiffres circulent...
Cependant, les fournisseurs de papier sont peu nombreux (il n'y en a vraiment que 3 en fait : fuj, kodak, agfa). Les 3 premiers acteurs du marché travaillent en l'occurence avec Fuji et ce dernier peut indiquer (il reste très discret), quelques positions relatives, du bout des lèvres.
De plus, certains acteurs se parlent entre eux (bonjour Etienne, merci de vos bons voeux, les miens en retour)...
On arrive ainsi à reconstituer les parts de marché. Je les recoupe ensuite avec des techniques personnelles de mon cru...
Posted by: Michel de Guilhermier | January 03, 2005 at 10:51 PM
Justine, bien non, les gens du métier utilisent ce "jargon" très teinté d'anglicismes...
Vous pouvez les traiter de pédants, jugement que j'estime assez violent, mais ils ne font jamais que ce conformer aux pratiques courantes de leur métier.
Je ne veux pas lancer de polémiques sur le sujet, même si c'est déjà fait, mais ça me fait vraiment penser aux sketchs des inconnus, les publicitaires , où les trois loustics font usage d'un pseudo-langage de spécialiste.
Par ailleurs, l'utilisation de pédant ne devait pas remettre en cause vos aptitudes de gestionnaire.
Moi aussi - modestement - dans le domaine commercial (je suis encore étudiante), je suis seulement étonnée (et déçue) de voir que les élites françaises dans le domaine ne prennent pas plus soin de ce cher trésor qu'est la langue française.
Posted by: Justine | January 04, 2005 at 12:22 PM
Vous avez probablement entendu parler de cette déclaration d’une stupéfiante franchise de Patrick Le Lay, PDG de TF1, je cite : "À la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible, c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages".
à méditer !
Posted by: Bertrand | January 04, 2005 at 04:38 PM
autre remarque à méditer !
voici un chiffre sur l’état du monde. Pour régler la plupart des problèmes mondiaux les plus urgents pour la vie quotidienne des populations des pays en développement, à savoir financer l'éducation de base, la santé, la nutrition, les soins de gynécologie et d'obstétrique, le planning familial, et l'accès à l'eau potable et à l'assainissement pour tous, il faudrait trouver environ 50 à 60 milliards de dollars par an, c’est ce que dit le PNUD, le Programme des Nations Unies pour le Développement. Or savez-vous à combien se montent les dépenses publicitaires annuelles dans le monde en 2004 ? Environ 500 milliards de dollars, soit dix fois plus. Verra-t-on un jour cette information, et bien d'autres, diffusée sur des chaînes qui dépendent largement de ressources publicitaires ?
Posted by: Bertrand | January 04, 2005 at 04:42 PM
Bertrand,
je me rappelle très bien de cette phrase de P L Lay, en effet désarmante de franchise, mais qui est en effet tout à fait logique : la raison d'être d'un media est bien de driver du traffic pour vendre de la pub...C'est bien leur coeur de métier !!
Posted by: Michel de Guilhermier | January 04, 2005 at 06:52 PM
Michel,
intéressant le blog...
Coca Cola a été récemment condamné par la Comission Européenne pour paratique anti-concurrentiel : ils obligeaient à prendre toute la gamme de leurs produits.
Posted by: Max | January 04, 2005 at 11:06 PM
Donc, si je résume : faire confiance aux lois du marché est a priori mauvais pour le consommateur car, mécaniquement, un marché libre où les lois de la concurrence jouent sans freins conduira à des monopoles (ou oligopoles). Si ce n'est pas bon pour le consommateur, il y a peu de chances que ce soit bon pour la société. Et si ce n'est pas bon pour la société, pourquoi n'est-ce pas plus régulé ?
A part ça, pour ceux que ça intéresse de revenir à la source (même paradoxale) de ces réflexions, ces mécanismes de concentration du capital sont très bien décrits dans Marx, dans "Le Capital", justement... :)
Posted by: Alexis | January 09, 2005 at 12:03 PM
Alexis,
NON, on ne peut pas dire cela !! Du moins pas sur le long terme, et je continue de faire confiance à l'économie de marché :
- Si les marques abusent, c'est là où les marques distributeurs peuvent s'engouffrer, en offrant des bons produits à des prix plus adéquats. C'est ce qu'il s'est passé dans la guerre des Cola aux US et aux Canada. Walmart, grâce au producteur de MDD COTT, a introduit un cola bon et bcp moins cher ce qui a obligé Coca et Pepsi a baissé fortement leurs prix et également à se restructurer (fermeture d'usines notamment). Le rôle de Walmart en ce qui concerne la baisse des prix est d'ailleurs prouvé de façon générale.
- Les arbres ne montent pas au ciel : les marques ne peuvent pas éternellement avoir un delta positif vis à vis de l'inflation comme ce que je devais marquer dans les plans chez PepsiCo. Tôt ou tard, cela aura un impact sur la consommation. Je crois qu'actuellement on voit poindre cela. Le pouvoir d'achat est forcément limité et les consommateurs font des arbitrages dans leur budget.
Posted by: Michel de Guilhermier | January 09, 2005 at 12:15 PM
Il y a eu un petit reportage à la télé sur Walmart il n'y a pas longtemps. J'ai retenu l'avis d'un habitant d'une petite ville américaine qui ne souhaitait pas l'ouverture d'un de ces supermarché dans sa ville. La raison était simple. Walmart est moins cher que ses concurrents, ce supermarché offre donc l'opportunité à des personnes d'acheter plus de produits. Pour offrir toujours des produits moins chers, Walmart impose des prix de revient moins important à ses fournisseurs sous peine de ne pas les référencer. Si pas de référencement, plus de débouché donc le fournisseur ferme. Si le fournisseur s'aligne sur les exigences de Walmart, il doit revoir sa méthode de production ce qui revient à baisser les salaires des employés, automatiser au maximum la production, parfois délocaliser et dans la plupart des cas à se passer d'une partie de son personnel. S'il y a moins de personnel ou si le personnel à moins de pouvoir d'achat, qui peut acheter chez Walmart?
La question que je me pose dans ce cas est donc : est-ce que Walmart d'un point de vue général apporte de la richesse au pays ou diminue la richesse?
Posted by: Jonathan | January 11, 2005 at 09:47 AM
Un peu rapide quand même Jonathan !!
Les rapports entre la distribution et les producteurs sont des rapports de force (comme souvent dans les affaires), où il faut en permanence mesurer ses intérêts. La rupture est le statde ultime, mais il n'est pas inéluctable car ce n'est pas forcément l'intérêt des 2 parties.
Ce n'est pas parce que un producteur négocie durement pour maintenir ses tarifs qu'il sera déréférencé, surtout s'il dispose d'une marque très forte (ie Coca Cola).
Il y a un "équilibre" à trouver.
Par ailleurs, les contraintes logistiques font que ne peut pas tout délocaliser comme cela. Parfois, les distributeurs ont besoin de producteurs locaux, très réactifs. Et les producteurs ne peuvent pas toujours se payer des centaines ou des milliers de kms de transport, car cela pèse sur les coûts.
Maintenant, sur la question générale (est-ce que Walmart d'un point de vue général apporte de la richesse au pays ou diminue la richesse), personne n'a de réponse ferme et définitive, personne ne détient la vérité, je crois que c'est plus une profession de foi qu'autre chose.
Walmart crée de la richesse pour les consommateurs en oeuvrant pour des prix très bas. Les consommateurs ont donc plus de pouvoir d'achat. Dans le même temps, l'efficacité de Walmart peut conduire à des suppressions d'emplois, du moins à court terme.
Ce que je pense, mon credo, c'est que seule l'efficacité crée de la richesse à terme. Sinon, on arrive à des situations de protection articielle et on le paye toujours quelque part...en prix trop cher ou en impôts.
Prenons un exemple que je connais bien : la banane !
Le Front populaire a décidé en 1936 de créer une culture de la banane aux Antilles. Histoire de créer une économie...MAis cultiver de la banane la-bas ne peut et ne sera jamais aussi efficace qu'en Amérique Centrale par exemple pour une simple question topographique. Impossible d'avoir une plantation de 5000ha sur du plat. De plus, mais c'est indépendant, les Antillais percoivent le SMIC, soit un salaire peut être 5 à 10 fois celui touché par les employés des plantations d'Amérique Centrale.
Résultat, la banane crée disons 50.000 emplois au total aux Antilles, mais le consommateur français la paye beaucoup plus cher.
Si on ouvre le marché, les bananes d'Amérique vont tuer les bananes des Antilles. Le consommateur s'y retrouvera mais il y aura, à court terme, 50.000 travailleurs sur le carreau. Or, aux Antiles, la reconversion n'est pas simple, voire impossible...
Posted by: Michel de Guilhermier | January 11, 2005 at 10:05 AM
Rapide ou réducteur plutôt. Néanmoins, il n'y a pas que de grands groupes industriels en face des distributeurs. Je pense à mon oncle qui est un petit producteur de patisserie en région parisienne et qui ne doit plus être guerre que le seul à subsiter dans la région (les autres ont été "bouffés" par la mécanique des distributeurs).
Du point de vue de la délocalisation, je travaille dans le transport donc je ne vais pas me plaindre...
De ce que l'on eut voir dans les délocalisations passées, c'est qu'il y a eu transfert de richesse, et si les pays se débrouillent bien, hausse du niveau de vie local et création d'un nouveau marché pour tout le monde, puis redélocalisation dans d'autres pays etc...
C'est très schématique, je ne suis pas économiste.
ça prend des années, il faudra voir ce que donnent les pays de l'Est dans 10 ans (je pense qu'ils iront plus vite que les pays d'Asie car le fossé est moins grand du fait d'une plus grande culture sociale).
Pour les antilles, va y avoir du boulot...
Posted by: Jonathan | January 11, 2005 at 11:36 AM
bonsoir.
pouvez vous m indiquez les grands exportateurs ,representant,grossiste....francais ou europeenne des produits de protecter ,henkel,uniliver,kendall,veet creme a fin d acheter les marchendise.
dant l espoir de recevoir votre reponse,merci pour votre colaboration.
said
melilla-spain nort afric
[email protected]
Posted by: | March 19, 2005 at 03:03 AM
bonsoir.
pouvez vous m indiquez les grands exportateurs ,representant,grossiste....francais ou europeenne,amerecaines des produits de protecter ,henkel,uniliver,kendall,veet creme a fin d acheter les marchendise.
dant l espoir de recevoir votre reponse,merci pour votre colaboration.
said
melilla-spain nort afric
[email protected]
Posted by: | March 19, 2005 at 03:06 AM
Merci pour toutes ces infos sur l'oligopole qui m'ont bien aidé pour un devoir à rendre!!
Une élève de terminale ES!
Posted by: lyse | October 08, 2006 at 06:27 PM
je suis producteure d'olives en boite de cons- et en vrac et en 8kg piquant barebecue viollettes a l'ai . etc....
Posted by: safaa-distribution s.a | April 28, 2008 at 07:06 PM
si vs avez une demande de n'importe porduit de consomation huile d'argan ,legumes,fruits...appele nous sur +212661515364 ou bien ur email [email protected] nous somme a votre dispotion
Posted by: zhour jamaaoui | July 18, 2009 at 07:13 PM