Lattitude Store est un magasin (bien brick & mortar) situé à Colombus, Ohio, qui vendait de la fringue personnalisée depuis 20 ans. Il y a 18 mois, il a lancé ShopLattitude.com, son magasin en ligne.
Récemment, son bail commercial est arrivé à expiration. Que croyez vous que fit son dirigeant, et bien il ne le renouvella pas et se concentra uniquement sur son business de e-commerce en plein boom.
Pour ceux que ça intéresse, la fringue sur Internet sera le 2ième plus gros segment de e-commerce en 2011 aprés le voyage. Forrester estime que 9% du business sera fait online et la croissance entre 2006 et 2011 sera de 26%...
De quoi susciter des vocations non ?
Voila la présentation de ShopLattitude.com :
ShopLattitude's experience in the custom apparel industry dates back over 20 years. Before the internet became what it is today, we were in business taking care of our customers. We have grown our business over the years by staying ahead of the fashion trends, and injecting creative new ideas to excite our customers..all backed up by solid experience in the fashion business.
Today ShopLattitude is revolutionizing the personalized fashion industry. ShopLattitude is a place of total customization.
You are your own designer:
En 1998, la société Egghead, qui avait un réseau de 80 magasins d'informatique sur la côte Ouest, a tout fermé pour se focaliser sur Internet et être une dotcom. A l'époque, simplement greffer un .com à son nom faisait booster les cours de bourse...
Evidemment, ça n'a pas marché, il n'y avait pas de marché à l'époque...
Posted by: Fabien M | August 02, 2006 at 05:28 PM
Fabien > à l'époque cela ne marchait pas car il n'y avait ni le "haut débit", ni le nb d'utilisateurs suffisants, ni la maturité internet permettant aux internautes d'acheter en ligne. C'est maintenant le cas, dc c'est le moment de se lancer (enfin, pour les autres hein, parce que moi la logistique cela m'intéresse pas)
Michel > y'a un peu de boulot en terme d'amélioration de l'experience utilisateur sur ce site. J'ai très rapidement testé : le prix n'apparait pas en gros, on ne peut pas inscrire la qté en utilisant Firefox. Bref j'ai découvert le site mais je ne reviendrais pas car expérience négative. D'ailleurs un des WP Forrester arrive à la même conclusion :
L'expérience d'achat in real life est bien plus positive que l'expérience d'achat sur des sites eCommerce.
Normal car vendre est un métier, vendre sur Internet c'est deux métiers. Et la moindre erreur ne pardonne pas : produits difficiles à trouver, rayons mal rangés, moteur de recherche affichant des résultas pas assez pertinents, fiche produits imprécises (délais de livraison, frais de ports), process de commande pas assez expliqué, panier pas assez visible...autant de barrières à l'achat qui rebutent le visiteur. Faites des tests utilisateurs vous découvrirez l'indulgence très limitée des internautes...
Voilà pkoi il faut ***attention pub*** utiliser user experience eCommerce une recette spécialement conçue by Altics, for eCommerce site. Augmentation du tx de transfo (presque) garantie !
Promis, j'arrête la pub ;) hihi
/O
Posted by: /O | August 02, 2006 at 09:12 PM
La fringue. Hum. C'est un sentiment personnel, en tant que consommateur, j'ai et j'aurais je pense beaucoup de mal à acheter tous mes habits sur le net : ne pas pouvoir essayer l'habit, le toucher, sont pour moi des contraintes et je ne me passerais jamais des boutiques traditionnelles.
Posted by: Mousso | August 03, 2006 at 05:46 PM
Idem que Mousso, j'achète parfois des fringues par internet mais les surprises sont nombreuses et les retours aussi. Encore pire pour les chaussures. L'essayage ne se virtualise pas bien sur internet !
Posted by: padawan | August 04, 2006 at 09:47 AM
Je comprends, mais les 500M$ de Zappos aux US montrent que tous n'ont pas les mêmes réticences que vous ! Surtout si on a 12 mois pour renvoyer la marchandise.
Zappos a un taux de retour de 20 ou 25% (je ne me rappelle plus exactement), mais c'est intégré dans ses economics, il est rentable.
Posted by: Michel de Guilhermier | August 04, 2006 at 09:58 AM
"Surtout si on a 12 mois pour renvoyer la marchandise." C´est très courant (ancré dans les droits des consommateurs) aux Etats-Unis. Et problématique pour des activités dans la chaussure par exemple: les Américains n´hésitent pas à utiliser une paire pendant 3 semaines avant de décréter qu´elle ne lui convient pas. C´est invendable par la suite!
Le problème s´applique à tous les biens périssables/consommables. J´ai par exemple participé aux audits de comptes de plusieurs boîtes de cosmétiques, et les provisions et charges les plus significatives venaient systématiquement des chargebacks consommateurs.
Les boîtes de cosmétiques tentent sans succès et depuis des années de négocier avec les distributeurs que ces derniers les prennent à leur compte en échange de la reprise des invendus (la plupart des distributeurs urbains ont la responsabilité d´écouler leurs stocks). Ca marche bien dans des businesses où il y a des collections, des saisons (textile, prêt-à-porter, etc.), mais pas dans les produits cosmétiques et autres pharmaceutiques. Pour la chaussure, je ne sais pas (fréquence de sortie de nouveaux modèles?)...
Dans tous les cas, PhotoWays n´aurait a priori pas trop à craindre de telles habitudes consommateurs en cas de déploiement sur le marché US.
Posted by: Jeremy Fain | August 04, 2006 at 12:56 PM