Amis entrepreneurs, je reçois très régulièrement des mails du type de ceux que j'ai reçus fin de semaine dernière :
"Apres une dizaine d'années dans de grands groupes, j'envisage la suite de ma carrière différemment. Cette réflexion a mûri au cours de l'année 2009, et différentes pistes se dessinent désormais. Si votre emploi du temps vous le permet, j'aurais aimé en parler avec vous..."
Ou encore :
"Je lis régulièrement votre blog et apprécie beaucoup son discours sincère et généreux et épicurien. A ce titre, j'aurais aimé partager avec vous mon expérience dans le cadre d'une levée de fonds que je suis en train de préparer (...) je pense que vous pourriez me donner des conseils très utiles liés à votre expérience de levée de fonds et de démarrage de business internet."
Et c'est vrai qu'au cours des quelques dernières années j'ai bien du rencontrer une grosse centaine d'entrepreneurs pour leur donner un 1er avis sur leur idée, leur business plan, leur levée de fonds, les aider à se lancer, les conseiller sur la façon de s'y prendre dans tel ou tel domaine, voire même parfois investir chez eux.
Cette sollicitude est une belle marque de confiance. Néanmoins toutes ces rencontres, que j'ai volontiers acceptées jusque là, sont de fait très chronophages et mon emploi du temps actuel ne me permet plus de répondre avec autant de liberté à vos invitations et de faire de longs one-to-one suivis.
Pourtant, je me faisais les réflexions suivantes :
- J'aime ces rencontres, car j'aime, comprends et sais parler aux entrepreneurs, je respecte les gens qui prennent des risques, qui se lancent, qui ont des idées et veulent les imposer, qui sont des challengers niakeux bousculant l'ordre en place.
- Mon parcours professionnel me donne de bonnes billes pour aider : 4 ans de conseil, 6 ans dans de grandes entreprises américaines, 15 ans d'entrepreneurship avec à la fois reprise et création de plusieurs entreprises, et en parallèle une vingtaine d'investissements "business angel".
- J'ai une position "neutre et indépendante" : je ne suis ni un leveur, ni un VC et n'ai donc pas d'intérêt "biaisé".
- J'aime transmettre de façon pédagogique. C'est avec plaisir que je suis Maître de Conférence à HEC Entrepreneurs, que j'ai animé il y a quelques années un module "Entreprise" à Sciences Po, suis intervenu à l'ESCP, à l'AFM devant la famille Mulliez, et interviendrai prochainement au Collège des Ingénieurs.
- Enfin, j'approche la cinquantaine, donc je peux la jouer vieux schnok en parlant avec la sagesse de l'âge !
Si je peux donc un peu contribuer à l'émergence de bataillons d'entrepreneurs en France, donner quelques conseils d'expérience, aider à analyser les problématiques de la création et du lancement de sociétés, donner des outils et une méthodologie, je pense que je dois le faire !
Au delà, j'ai aussi un message fondamental d'enthousiasme de principe à communiquer : il est toujours possible de faire et d'entreprendre quelque chose quelque part !
La raison est aussi simple que logique : le monde évolue en permanence : les consommateurs changent, la concurrence change, la technologie change, la règlementation change, etc, si bien qu'il existe presque toujours mécaniquement et nécessairement une opportunité de faire quelque chose en collant mieux que les entreprises en place aux conditions du présent : en utilisant mieux la technologie, en ayant des coûts plus bas, en répondant mieux à certaines attentes consommateurs, etc.
Les entreprises en place, par définition, ont forcément plus d'inertie et sont forcément moins flexibles, car elles ont d'abord à gérer l'existant, et ont une structure de coûts qui est forcément plus lourde qu'une jeune société.
La terre ne s'arrête jamais de tourner, le monde change sans cesse, et ce faisant beaucoup d'entreprises oublient de tourner avec elle ou ne changent pas totalement en phase avec le monde, ce qui ouvre alors des brêches à exploiter pour de nouveaux venus imaginatifs. L'histoire économique le prouve très largement.
Pour autant, si j'estime qu'il est toujours possible de faire quelque chose, les risques d'échouer sont bien réels et de fait très importants. Je n'ai pas en tête le chiffre de mortalité des entreprises à 5 ans, mais je crois qu'il est supérieur à 80%.
Je vois beaucoup d'entrepreneurs qui commettent de grosses erreurs, sans s'en rendre compte, qui structurent mal leur projet, qui ne regardent pas les bonnes choses, qui font de mauvaises analyses, qui prennent des risques non justifiés, etc.
Je suis aussi intimement convaincu qu'il est possible de très largement réduire ces risques : en se connaissant d'une part (forces, faiblesses, compétences, envies, etc), et en ayant la bonne méthode d'autre part (structuration du projet, analyse économique, prise de risque, etc). Car, oui, on peut avoir la bonne idée et les compétences adéquates, mais c'est aussi parfois juste une question de méthode...
Alors, avec le credo qu'il y a toujours à faire et à entreprendre, sachant que les pièges et les risques de se planter sont cependant nombreux, mais que je peux aussi très concrètement contribuer à aider les entrepreneurs à se lancer avec de bien meilleures chances de succès, je dois faire quelque chose !
Et surtout, j'aime ça ! Je crois que ma niak c'est aussi de transmettre !
Voila, ceci étant dit, si je sais que je veux, peux et prends du plaisir à aider les entrepreneurs, je ne sais pas encore exactement comment ni sous quelle forme je souhaite dorénavant le faire !
Comme pour la journée rentabilité et e-commerce, le point clé doit être la pédagogie, l'étude de cas concrets, l'échange, le conseil personnalisé, ce qui ne peut donc et ne doit surtout pas être fait par de simples séries de "conférences magistrales", même émaillées d'interventions d'entrepreneurs reconnus, comme on peut d'ailleurs déja en trouver sur le marché.
Je décante et réfléchis à tout cela, mais suis dans le même temps preneur de vos conseils et de vos souhaits, aussi bien par des commentaires sur ce post, si vous souhaitez les partager avec tous, ou par email ici.
Dois-je organiser des journées avec une douzaine de participants, des petit-déjeuners à thème avec le même nombre, du coaching personnalisé suivi en one-to-one, etc ? Je prends toute suggestion...
Bonjour
Votre démarche vous honore vraiment Michel, bravo pour votre esprit de partage, je trouve ça formidable alors que j'ai parfois l'impression que le discours général autour de l'entrepreunariat tire certains vers l'égoïsme comme outil de la réussite.
Déjà ce blog est une mine d'infos, de références et de conseils avisés. Si vous vous lancez dans les meetings, vous allez y laisser votre santé si vous parcourez la France à la rencontre de tous ceux qui veulent entreprendre. Ou alors vous devrez vous limiter à Paris, ce qui est forcément dommage. Reste la solution d'échanger via une plateforme web ce qui vous évite les déplacements mais enlève le contact...
En tout cas bravo pour vos initiatives. Longue vie à vous et à ce blog !
Posted by: JMB | February 01, 2010 at 07:19 AM
Bjr Michel, ce blog est pour bcp d'entre nous, entrepreneurs-lecteurs, comme un aiguillon...
Les besoins (et les moyens)des uns et des autres, selon l'etat d'avancement de leur projet, sont sans doute assez differents,or vous couvrez de maniere didactique tous les niveaux de maturite.
La philosophie generale de ce blog veut qu'il y en ai pour tous, or, au final "time is money" ...
Un blend de petit-dej' a themes, suivi one-to-one, voire plus si affinites fait sens.
En tous cas je suis preneur ...
Posted by: Guy | February 01, 2010 at 07:23 AM
"En voilà une idée qu'elle est bonne!"
Je reprend les arguments de JMB selon lequel il ne sert à rien de perdre sa santé à parcourir la France et la Navarre au secours des entrepreneurs en mal de conseils. Autant se concentrer sur quelques cas. Alors pourquoi ne pas organiser une sorte de "BFM-Academy" dont les vainqueurs profiteraient du parainnage de Michel et/ou quelques unes de ses relations bien avisées, sur les 3-4 années de démarrage de la société?
Bonne journée à tous!
Posted by: jerome | February 01, 2010 at 09:30 AM
Bonjour Michel,
Je pense que votre aisance et votre recul vous permettront de réaliser des sessions collectives généralistes.
Néanmoins, à mon sens, le réel besoin des entrepreneurs résident surtout dans le coaching 1-2-1
Bonne semaine!
Posted by: Mickael | February 01, 2010 at 10:08 AM
Bonjour Michel,
Bonne initiative, mais complexe, car les besoins sont presque aussi variés qu'il y a d'entrepreneurs. Il faudrait sans doute segmenter par thème ?
Bonne chance et tenez nous au courant
Posted by: Marc | February 01, 2010 at 10:21 AM
Michel,
Les diverses idées que vous exposez sont je pense bonnes.
* des pré-rencontres de qualification, lors desquelles le one-to-one est clé. Cela vous permet de sélectionner des dossiers plus rapide, et surtout cela permet à des entrepreneurs "refusés" de savoir pourquoi, et donc de corriger si cela leur parait pertinent. Et dans le cadre d'une idée de création, ce sont autant les points négatifs qui sont importants que le partage d'enthousiasme.
Effectivement, ramasser ces entretiens sur une journée, quitte à ce que vous associez avec d'autres BA / Conseils, peut être pertinent.
* le coaching ensuite, capital. Du one-to-one sur la distance, avec une relation de confiance qui se crée. D'où l'importance des petits entretiens de qualifications évoqués plus haut. A titre personnel, je pense que inviter quelqu'un d'expérimenté à son actionnariat contre coaching est salutaire. Vous auriez un rôle à jouer, on a tous besoin de quelqu'un d'extérieur qui nous sorte la tête du guidon.
* et enfin, et surtout, la mise en relation. Si je caresse une idée, je me pose avant tout la question des compétences dont je dois m'entourer et des associés que je dois trouver (qui en technique, qui en marketing, qui en financier ou juridique). C'est là que je vous attendrais. A l'inverse, je peux vouloir créer en m'associant à un porteur d'idée, qui lui cherchera quelqu'un pour la décliner en actions commerciales et en organisation.
Moralité, c'est bien la capacité de réseau qui est à valoriser, et de conseil dans le réseau (pas seulement laisser les gens se rencontrer, mais pousser "pour ton besoin, tu devrais voir xxx").
Et pour conclure, je pense que vous allez bientôt recevoir un e-mail de ma part, pour une rencontre de qualification ... :)
Posted by: Guilhem | February 01, 2010 at 10:55 AM
Et faire de la vidéo conférence, de chez vous, genre une fois par mois, avec un système d'abonnement à la carte pour suivre vos exposés ?. Une sorte d'e-university du e-commerce.
Posted by: Franck | February 01, 2010 at 11:19 AM
Merci Michel pour ce billet qui résume parfaitement la vision que j'ai de l'entre-aide entre entrepreneur, de cette relation authentique qui nous met d'une certaine manière tous dans le même bateau ! Le partage des expériences, des compétences, des savoir-faire font grandir chacun de nos projets, conservons le ! J'appartiens pour ma part à 2 petits réseaux d'entrepreneurs e-commerce. Nous essayons de nous réunir régulièrement pour échanger sur les problématiques des uns et des autres...Au final, j'ai l'impression que pleins de petits réseaux se créent à droite à gauche mais qu'il n'y a pas de réseau commun, donc une dilution des compétences....la solution est peut-être là ? Car comme vous le dites si bien, le temps n'est pas extensible et vous ne pourrez continuer à répondre à 100% des personnes qui vous sollicitent. Par contre, si un réseau se crée, si d'autres personnes le rejoignent (je pense à des personnes comme Fred Cazzava, Patrice Cassard...) alors les charges pourraient se répartir entre plusieurs personnes dont les compétences seraient aussi potentiellement sollicités que si nécessaire...A réfléchir !
Posted by: Julien | February 01, 2010 at 01:40 PM
Bonjour
Si je comprend bien Michel la problématique est de pouvoir aider les futurs entrepreneurs du web tout en optimisant votre temps.
Cette volonté vous honore mais, le projet ne va pas être simple à mettre en place bien que très intéressant (Je l'ai déjà dit ici, je crois).
Mettre en place une "Guillermermier Academy" est peut paraître bonne idée, mais elle présente à mon avis quelques désavantages comme celui d'être mille fois plus lourde à mettre en place que des petits déjeuner à thèmes (dont le coté informel a infiniment de valeur).
En plus cela mettrait en place une sélection qui rejetterai un bon nombre de personne qui pourraient se révéler suffisamment motivées ou de valeur au final.
Chaque entrepreneur doit affronter des problématiques différentes située a diverses étapes de son projet. Pour optimiser le temps de Michel il faudrait aborder une seule problématique par intervention et définir précisément quelle problématique intéresse quel entrepreneur pour s'assurer de la juste conjonction des deux.
Je pense qu'il serait bon de mettre au point une feuille de route standard du projet de E-commerce afin que chacun puisse se positionner vis a vis de l'avancement de son projet et faire parvenir cette information a Michel.
Michel pourrait ensuite planifier de son coté rencontres ou visio-conférence de façon optimale.
Je pense que le vrai problème c'est vraiment de pouvoir placer chaque projet à sa place pour arriver à optimiser une réponse collective efficace.
Ensuite, c'est vrai que l'idée d'une "Academy" est pas si mauvaise. Mais, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de la formaliser réellement. Je pense que Michel n'hésiterais pas a suivre de façon naturelle les meilleurs potentiels ou les plus motivés de plus près.
Bref, ou est-ce que l'on s'inscrit ?
Posted by: Munchausen | February 01, 2010 at 07:07 PM
Merci Munchausen,
Ca alimente ma réflexion !
Ce ne sera pas nécessairement e-commerce. Je pense que la problématique de lancement d'un projet est assez transversale et la méthode que je peux recommander s'applique à tout secteur.
Ne complique pas mon nom plus qu'il n'est dèja ceci dit ;-)
Posted by: Michel de Guilhermier | February 01, 2010 at 07:42 PM
pourquoi une MdG-Academy serait-elle complexe à mettre en place?
un blog, une équipe de parrains-séniors qui vont sélectionner les dossiers, un coordinateur, l'annonce des résultats à l'occasion du Gala d'une Grande Ecole (ça fait plus d'entrées et de consos ;-)) puis place aux coachings one2one. easy, non?
Posted by: Jerome | February 01, 2010 at 09:18 PM
Franchement, je ne vois pas vraiment de complexité en effet.
J'imagine à ce stade des matinées de 4h avec 6 à 10 personnes.
Le tout est que je définisse un programme précis où chacun repart avec une bien meilleure méthode pour entreprendre avec succès et se dise "j'en ai eu pour mon argent".
Posted by: Michel de Guilhermier | February 01, 2010 at 09:25 PM
désolé de la question, mais pourquoi faire payer les malheureux entrepreneurs qui peinent déjà à trouver les fonds pour financer leur brevet?
Posted by: Jerome | February 01, 2010 at 09:36 PM
...ou alors : comment arriver à ne pas les faire payer?
Posted by: Jerome | February 01, 2010 at 09:42 PM
Il faut peut-être aussi que je fasse bouillir la marmite !
Posted by: Michel de Guilhermier | February 01, 2010 at 09:44 PM
Bonsoir.
Pas mal d'idées pour un premier tour ...
Je crois que tu sauras boucler ton projet stand alone.
Par contre, nous pouvons peut-être t'aider à réaliser quelques tâches. Je ne vois pas pourquoi ce serait toujours dans le même sens.
Dis-nous.
Sinon, je pense que tu dois être rémunéré :
1) tu ne l'es pas pour ce blog. Dis plus joliment, tu y passes déjà un certain temps comme disait ....,
2) que la marmite bout,
3) un participant (très) motivé est un participant qui paye
Posted by: Eric Thorwirth | February 01, 2010 at 10:14 PM
disons que tout dépend de ce qu'il y a à faire cuire dans cette marmite. En tout cas, si le ticket d'entrée est trop élevé, il y aura déjà une sélection à l'entrée. N'est-il pas possible de déléguer l'organisation à des étudiants? Ils sont pleins de ressources!
Posted by: Jerome | February 01, 2010 at 10:18 PM
@Jérôme, je crois que l'important n'est pas tant ce qu'il y a dans ma marmite que l'intérêt de ce que je peux transmettre et sa "valeur" pour les entrepreneurs !
Posted by: Michel de Guilhermier | February 01, 2010 at 10:34 PM
Sans compter le temps que Michel veut bien donner a ce projet, l'organisation et la logistique d'un tel rendez-vous en elle même coûte de l'argent.
Le déplacement des entrepreneur lui même coûte de l'argent.
Que proposez-vous ? Que Michel prenne ces coûts a sa charge ?
Je sais que dés que l'on parle d'argent sur internet en France tout le monde crie au scandale mais,...Soyons sérieux.
Posted by: Munchausen (Erik Nicolas) | February 01, 2010 at 10:36 PM
Le web est le royaume du gratuit, mais les "séminaires" ne seront pas sur le web ;-)
Posted by: Michel de Guilhermier | February 01, 2010 at 10:47 PM
Perso je ne vois pas les choses de cette manière. Pour moi ces cessions devraient être gratuites. Avantage pour les entrepreneurs : prendre des bons conseils et avancer sur de bons rails dès le départ. Dans le même temps, c'est pour toi l'occasion de dénicher des pépites "au berceau" et d'avoir, si celles ci ont confiance et ont besoin de lever des fonds, l'occasion d'y investir avant tout le monde et donc à terme d'en avoir pour ton argent. Un juste retour des choses en somme, mais à plus long terme.
Disruptif don't you think? (j'ai bien appris ma leçon non?;-))
Posted by: Brice | February 01, 2010 at 11:15 PM
Ah, non seulement tu ne veux rien mettre dans ma marmite, mais tu veux aussi que je remplisse la tienne en me disant que peut-être ça me remplira alors la mienne sur le long terme !
Bon, je vais y réfléchir ;-)
Posted by: Michel de Guilhermier | February 01, 2010 at 11:24 PM
Du point de vue du business model de ces cessions, il faudrait alors que Michel n'ait "que" son temps à dépenser: la capacité des étudiants à organiser ce genre d'événement est incroyable. D'ailleurs en général ceux-là même qui s'y investissent forment un bon vivier de futurs entrepreneurs...et la pompe est amorcée!
Posted by: Jerome | February 01, 2010 at 11:58 PM
Jérome, l'organisation elle-même n'est pas vraiment le pbm, la où il y a bcp de travail c'est :
- Dans le packaging de la méthode et de la pédagogie
- Dans l'étude individuelle de la problématique de chaque entrepreneur, ce pour pouvoir apporter des conseils spécifiques.
Posted by: Michel de Guilhermier | February 02, 2010 at 12:04 AM
Je comprends; tel que tu conçois ces séminaires, la qualité de conseil que tu veux et que tu vas apporter aux entrepreneurs justifie de rendre payant ces cessions, c'est clair. D'autant plus que ces entrepreneurs, j'en suis sûr, auront déjà une certaine expérience et on peut parier que les échanges seront très enrichissants, et les 2 points que tu cites seront importants.
En revanche, je pense qu'il y a une deuxième catégorie d'entrepreneurs qui sont au démarrage de l'idée, en pleine construction du business plan. Et j'ai l'impression (pour en faire partie) que leurs attentes ne sont finalement pas les mêmes: gratuité et coaching sur le long terme avec validation des étapes clés. C'est le deuxième point qui va les intéresser.
Posted by: Jerome | February 02, 2010 at 01:07 AM
Bonjour Michel,
Sur le fond :
Je pense qu'il serait intéressant de mélanger les différentes problématiques lors d'une même cession (recherche de VC, construction de BP, besoins de conseils marketing online...). Chaque participant aurait un timing limité pour présenter son sujet avant de s'en remettre à vos conseils ainsi que ceux des autres participants. Se concentrer sur un sujet pendant un temps court vs. 4h sur un financement d'entreprise peut permettre de faire émerger plusieurs pistes d'idées fortes en mode brainstorming. Charge ensuite à chacun de creuser les points aborder après ce rendez-vous.
Sur la forme : il est difficile de tous nous libérer une matinée entière, aussi pourquoi ne pas monter un deal avec un bon restaurant ? J'ai organisé pas mal de soirée dans une autre vie, et un établissement avec un espace privatisé, un nombre de clients garantis chaque mois, un cocktail dinatoire calibré avec un tarif prédéfini serait susceptible de les intéresser. Si en plus on adresse les nouveaux restaurants, qui sont eux aussi des entrepreneurs, ils seront sans doute sensible à l'initiative. Enfin le format assez convivial favorise aussi un meilleur networking je pense.
Sur le business model : si cette soirée ne coûte pas plus cher qu'un très très bon restaurant (par exemple : 100 à 120€ pour vous Michel et le restaurant, à hauteur de 50% chacun), un soir de début de semaine qui permet au restaurant de "faire sa soirée", et si on imagine qu'il y ait entre 6 et 10 personnes à chaque fois, cela fait entre 600€ et 1200€ de CA par soirée. Si la soirée est mensuelle dans un premier temps, cela vous rentabilise au moins la marmite ! :-) Bien sûr, si vous voulez pratiquer des vrais tarifs de consulting.. il va falloir faire cela au McDo !! ;-)
Je trouve l'idée très intéressante en tout cas, dans la mesure ou l'auditoire est à chaque fois restreint afin de maximiser la qualité des échanges.
Posted by: julien | February 02, 2010 at 01:37 AM
Merci Julien & Good morning to all, le but est bien de rester dans une participation raisonnable, et de toute façon incredible good value for money.
Posted by: Michel de Guilhermier | February 02, 2010 at 07:47 AM
Anecdote toute récente...
Hier matin, je prenais un café avec 2 entrepreneurs qui travaillent sur un projet depuis 1 an.
Après 10' de discussion, je leur ai expliqué comment je m'y prendrais, ce qui était radicalement différent de ce qu'ils m'exposaient.
Et ils m'ont alors répondu que mon analyse rejoignaient maintenant leurs propres conclusions qu'ils se faisaient après 1 an de galère.
Si je les avais vu 1 an avant, ça leur aurait certainement évité de patauger, et peut-être qu'ils seraient alors à la tête d'une start-up déja florissante, parce que sur le fond le concept est intéressant, mais il faut aussi ma méthode.
Posted by: Michel de Guilhermier | February 02, 2010 at 09:01 AM