Tiens, je suis dans le TGV, et je travaille sur la conférence sur l'entreprenariat que je donne lundi au Collège des Ingénieurs.
En relisant mes slides, je me faisais juste une petite réflexion :
En tant qu'entrepreneur qui lance un nouveau projet, on va galérer, c'est juste normal, et c'est presque aussi un peu le plaisir (j'avoue que quand ça roule, ça ne m'intéresse plus vraiment).
Ceci étant, tant qu'à galérer, autant choisir des galères qui créent une vraie valeur tangible, qui vous donnent du plaisir et qui vous rapportent !
Une fois qu'on a compris que la voie qu'on poursuit ne crée pas assez de valeur pour vous, et il peut y avoir des tas de raisons, il est juste très pragmatique de redéployer son temps, son énergie et ses capitaux vers ce qui en créera plus. La vie est courte, le temps passe vite. Il faut être tenace, s'accrocher, mais aussi savoir rester lucide et savoir ce que l'on cherche.
Ce fut notre démarche avec Inspirational Stores, et si je suis dans le train en ce moment, ce n'est pas sans rapport avec ce redéploiement d'énergie !
Je l'ai dit, la délégation d'e-commerce pour des marques plutôt pointues à petits volumes, telles que que faisait IS - mais ne fait plus - peut devenir un business acceptable dans certaines conditions bien précises. Et si nous avons choisi de ne plus faire cela, ce n'est pas pour des raisons de non rentabilité intrinsèque, mais pour d'autres...
D'ailleurs, je remarque que les 2 dernières marques d'un confrère qui se targuait de ne prendre que des "grandes marques/grands retailers", et qui feignait de s'étonner de notre stratégie "petites marques", sont justement des petites marques pointues entre 10 et 25M€ de CA retail seulement !
Et pourtant, ce même confrère écrivait publiquement il y a tout juste 2 mois : "il est tout à fait étonnant qu’un entrepreneur aussi brillant que
Michel n’ait pas vu ce qui parait pourtant une évidence : le commerce
électronique nécessite du volume, et ce d’autant plus dans un modèle où
l’opérateur prend à sa charge tous les frais de set-up et se rémunère
uniquement sur le volume de chiffre d’affaires généré".
Il n'a peur de rien l'ami ! Mais c'est très bien d'évoluer et de changer d'avis, ce en fonction des opportunités, des circonstances et peut-être aussi de la concurrence, qui se fait en effet bien plus incisive dans les "grandes marques", avec l'arrivée de GSI Commerce/IS, D&S, Yoox, eM, et d'autres !
Donc, pour revenir sur le thème du post, nous laissons donc la place dans le segment de la délégation e-commerce à destination des petites marques pointues, car nous préférons galérer dans un autre segment, ce pour des raisons qui nous sont propres !
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