Les participants aux Ateliers Entrepreneurs retrouveront dans cet article d'hier de TechCrunch ICI quelques uns des principes dont je suis absolument convaincu !
Pas plus tard qu'hier je recommandais justement à 2 entrepreneurs e-commerce (ayant participé aux Ateliers), qui souhaitaient lever entre 1 et 1,5M€, de s'en tenir à 300-500K€ seulement, même si dans leur secteur certains acteurs ont levé bien plus.
Et des VCs de qualité, ayant les pieds sur terre, prêts à miser quelques centaines de K€ sur un duo de choc, qui aurait démontré bon sens business, sens du consommateur, frugalité et niak, je peux vous en trouver très rapidement, sans commission évidemment !
Il faut se rappeler que l'intérêt bien, compris de la plupart des leveurs, qui prennent une commission de l'ordre de 4-6% au passage (négociable), est de lever un maximum (quitte à le faire en plusieurs fois) pour maximiser leur commission. Mais cela est rarement l'intérêt des entrepreneurs.
Ce pourquoi je trouve au passage l'attitude de Pascal Mercier de Global Equities particulièrement lucide et honnête quand il tweete "pourquoi il ne faut pas lever trop d'argent" en faisant référence à cet article de TechCrunch.
L'une des choses les plus difficiles à faire pour des entrepreneurs finalement, est de séparer l'ego, la volonté de puissance, de revanche, etc, des strictes besoins économiques pour arriver à un business rentable et pérenne.
L'ego est bien évidemment aussi de la partie pour les VCs dont la fierté d'avoir misé une dizaine de millions sur le leader de ceci ou de cela transparaît bien nettement dans leurs communiqués victorieux !
Suite à une grosse levée, le leveur est aux anges, le VC tout fier, l'ego de l'entrepreneur comblé, mais ce qui importe c'est la suite...
Disclaimer : j'écris en connaissance de cause : tour de table de 24M€ pour Photoways en 2005, 10M€ pour IS en 2008. Mais finalement, ce qui fut le plus efficace ce fut quand même le 1M€ levé pour Photoways entre 1999 et 2002 !
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