Michel de Guilhermier's Blog

Sondage : Vivez-vous le Système Apple comme un Problème ?

Google, et d'autres, s'ingénient à qualifier Apple de système "fermé", cherchant ainsi à l'isoler. Cette position est sans doute de bonne guerre devant un concurrent connaissant une croissance fulgurante avec une remarquable entrée sur les marchés des smartphones et des tablettes, et une domination outrageante dans les lecteurs MP3.

D'un autre côté, Apple se défend en disant que son objectif est simplement d'offrir aux consommateurs la meilleure expérience globale possible et que pour ce faire ils doivent imposer et assumer des choix parfois radicaux (ie pas de flash) et, d'une certaine façon, "enfermer" le consommateur dans un certain ecosystème. En clair, ils décident ce qui est bon ou pas pour le consommateur, selon leurs critères.

En théorie, on peut évidemment toujours critiquer... Mais, personnellement, en tant que consommateur, je ne me suis jamais pris à pester contre Apple sur ce plan, à me plaindre de cette soi-disant "fermeture" et des choix qu'ils m'imposent. Je valorise le design des produits, la facilité et la simplicité d'usage, that's all. Et j'aurais envie de dire à la concurrence, sortez-nous d'abord des produits aussi beau et agréable d'usage et on en reparlera !

C'est mon avis, mais vous, quid de votre expérience consommateur, est-ce que ces arguments de "fermeture" d'Apple ont un écho chez vous ?

Du Click & Mortar Disruptif !

Comme vous le savez certainement, les grandes surfaces alimentaires sont soumis à des autorisations administratives d'ouverture, ce qui revient souvent à figer les parts de marché locales qui se répartissent alors entre 2 ou 3 distributeurs seulement...

Le système des "drive", commande sur Internet et enlèvement des marchandises en voiture par le consommateur dans un entrepôt, qui n'était au départ qu'un système de livraison original et efficace, se révèle être une véritable arme disruptive et stratégique pour les distributeurs.

Car, au delà de l'intérêt pour le consommateur (prix "magasin", "gratuité" du service, plus besoin de passer des heures dans les rayons, pas de file d'attente, achat mis à disposition au moment où on le souhaite, etc) ce concept ne nécessite pas d'autorisation !

Cela permet ainsi à des distributeurs d'aller chatouiller les acteurs locaux d'un marché dans lequel ils ne pouvaient avant pas pénétrer, bloqués qu'ils étaient, comme le résume parfaitement Michel-Edouard Leclerc : "à Rouen, nous n'obtenions pas l'autorisation d'implanter un Leclerc, nous avons donc placé un Drive au milieu de 3 Carrefour" !

AInsi qu'à Caen où ils ont implanté un Drive à 300m du parking d'un Carrefour...

Bien que le concept ait été lancé par le Groupe Auchan il y a maintenant 10 ans (d'abord Auchandrive, puis en standalone avec Chronodrive), il n'a vraiment pris de l'ampleur que depuis 2 ans et c'est Leclerc - qui a ouvert son 1er Drive en 2007 et n'a pas de site internet marchand "classique" façon auchan.fr, ooshop.fr (Carrefour) ou houra.fr (Cora), qui s'impose aujourd'hui comme le plus dynamique à ce petit jeu, avec une cinquantaine de nouveaux drives ouverts en 2010 (dont 6 sur Octobre 2010) et une centaine prévus pour 2011 !

Economiquement, le concept s'avère rentable pour eux puisque Leclerc précise une rentabilité de l'ordre de 3% contre 1,5% pour un hyper. A raison de 4M€ en moyenne par unité, Leclerc pourrait ainsi réaliser l'année prochaine 500 à 600 millions € de CA sur Internet avec ses Drive. Ils annoncaient d'ailleurs environ 60M€ en 2008, 140M€ en 2009 et visaient 300M€ en 2010.

Ce alors que l'ensemble des cybermarchés "classiques" (ceux du dessus et telemarket) ne réalisent pas doute pas plus de 300M€ de CA au global, soit la taille d'un très gros hyper parisien ! De facto, les courses alimentaires sur Internet avec livraison à domicile n'ont pas encore vraiment conquis le consommateur en France, contrairement au UK par exemple.

Caractéristique de l'e-commerce, les paniers moyens des Drive sont significativement supérieurs à ceux du retail : Leclerc avance 90€ contre 45 à 50€ en magasin.

Certains distributeurs se contentent d'ouvrir une "zone Drive" dans un point de vente existant, Système U notamment, ce qui revient alors juste simplement à offrir un service supplémentaire à la clientèle (comme un McDo).

Autre impact non négligeable que devraient avoir les Drive-entrepôst, la valeur des fonds de commerce des distributeurs implantés localement, qui était soutenue vue la rareté des autorisations d'ouverture, devraient forcément en prendre un coup puisque le marché s'ouvre indirectement !

Il y a en France environ un millier d'hypermarchés (définis comme ayant une taille supérieure à 2500M2) et 7000 supermarchés, les Drive ne sont donc encore qu'une goutte d'eau, mais attendons quelques années de voir l'appétit du consommateur pour cette formule ! Et comme tout concept de distribution, il doit s'affiner avec le temps et l'expérience : emplacement (stand alone comme Leclerc et Chronodrive ou accolé à un magasin existant comme service supplémentaire chez Casino, Système U et Intermarché), nombre de références et univers proposés (5000 ref chez Leclerc, 13000 chez Système U), pricing (a priori calqué sur les prix magasins), type de services proposés, etc.

Par ailleurs, puisqu'il permet à des distributeurs de s'implanter dans des zones où ils ne sont pas encore et où ils même sont bloqués, on pourrait imaginer que ceux-ci seraient prêt à sacrifier un peu de rentabilité...

Le concept devrait donc sérieusement aider à redistribuer les cartes et introduire une plus grande concurrence là où il n'y en avait pas forcément beaucoup, ce qui est une bonne chose pour le consommateur !

Apple Opérateur Virtuel : Probable !

Je retrouvais ce matin ce post que j'ai écrit en mars dernier, sur "l'immense challenge de Steve Jobs, Utiliser 50Mds$".

Deux choses :

- Je voyais alors le cours de l'action Apple à 300$ en 2011 (elle n'était alors qu'à 200$ environ). Elle a en fait déja dépassé ce cap depuis quelques semaines, mais comme je le mettais récemment, quand ça monte trop haut et trop vite il faut rester prudent. Je me suis donc fortement allégé, même si je suis convaincu que la tendance long terme reste fortement positive et qu'on a de très de fortes chances de voir un Apple à 500$ d'ici quelques années, et même encore plus haut (700$ ne me paraît pas du tout impossible dans les 5 ans). En tous cas, je suis prêt à parier la dessus (n'est-ce pas le "Pélican", quand tu oseras ne plus être anonyme...), comme j'ai déja parié avec Marc B une bouteille de champagne sur l'évolution du cours de BP à 10 ans !

- Surtout, et c'est ce qui motive ce post, j'expliquais alors déja que je ne voyais pas trop Apple faire une mega acquisition (même si son cash lui permet, par exemple, de se payer Nokia), mais que je les imaginais beaucoup plus se lancer directement dans un projet de très grande ampleur, comme par exemple intégrer la chaîne en amont et devenir opérateur.

Et il semblerait bien aujourd'hui qu'Apple veuille devenir un opérateur mobile virtuel, comme le lien avec Gemalto (société issue de la fusion Gemplus et Axalto) pour développer une SIM intégrée le laisse présager (deal annoncé hier). Avec la raison, justifiée ou pas, de contrôler toute la chaîne pour offrir la meilleure expérience consommateur possible, et également la plus simple puisqu'on enlève un acteur du process, ce move m'apparaît parfaitement logique.

On a beau palabrer, argumenter et critiquer des heures et des heures sur le pseudo environnemement fermé d'Apple, le meilleur juge de paix, c'est le consommateur, qui vote avec ses pieds (dans les magasins) ou ses doigts et sa carte bleue (sur le web), et pour l'instant c'est un plebiscite ! Non seulement financier d'ailleurs, mais plebiscite aussi - et surtout - en terme de satisfaction utilisateur, et c'est bien là l'essentiel.

Orange a réagit en affirmant que le succès de l'iPhone est du à leur subventionnement. De fait, l'iPhone leur ai vendu environ 600$ et nous consommateur le payons bien moins cher en général. Mais Apple peut très largement se passer de cela, puisque les flux de cash que chaque iPhone vendu génèrerait pour Apple seraient alors très largement supérieur.

Aujourd'hui, Apple touche d'abord 600$ par iPhone de la part des opérateurs, plus une commission sur les abonnements et l'utilisation pendant 2 ans. A un taux non dévoilé, peut-être autour de 15-20% ? Soit sur 2 ans un flux de disons entre 200 et 300$ de plus. Chaque iPhone lui rapporte donc environ 800-900$.

S'il devenait opérateur virtuel, il toucherait moins initialement (disons le prix que le consommateur paye aux opérateurs actuellement) mais au final bien plus sur la durée, sans doute dans une magnitude de 1 à 2 voire de 1 à 3 !

On rétorquera que les opérateurs sont aussi un formidable réseau de distribution, qui maillent largement plus le territoire qu'Apple. Certes, mais Apple pourrait d'une part y aller progressivement (en parallèle des opérateurs actuels) et d'autre part avec plus de 100M de comptes déja enregistrés sur iTunes, il dispose d'une excellente base de départ, sans compter la couverture non négligeable apportée par son réseau physique et surtout son Apple Store online.

Au delà de ces aspects financiers, qui aujourd'hui "aime" Orange, ou SFR, ou Bouygues, qui applaudit l'expérience consommateur chez un de ses opérateurs ? En réalité, pas grand monde, ce alors qu'Apple plane lui très au dessus des autres en terme de satisfaction consommateur globale ! Et oui, contrairement à Orange, SFR ou Microsoft, par exemple, Apple c'est comme Amazon, d'abord un parti pris consommateur, et non pas de le fait de prendre le client comme une vache à lait captive.

Bref, Apple opérateur virtuel sous 2 ans, je suis prêt à le parier !

Retour sur ma position en Bourse concernant Apple, j'attends une consolidation, voire mieux un bon dip ponctuel, pour revenir sur le titre. Depuis le plus haut à 319$ atteint il y a quelques jours, Apple n'a consolidé que de quelques % seulement (305$ hier soir) après un gros rally. Il y a de fortes chances que ça consolide avant de repartir de l'avant, j'attends donc ce moment là. Idéalement à 250$, ou au minimum sous les 280$...

Trafic des Apple Retail Stores : Bientôt le Milliardième Visiteur !

Les Apple Retail Stores ont des metrics très impressionnantes et ils ont explosé de nombreux records, notamment celui de la durée la plus courte pour atteindre 1Mds$ de CA. Gap l'avait fait en 4 ans, les Apple Retail Stores l'ont fait en juste 3 ans !

Alors qu'un analyste prédisait en 2001, lors du lancement "je leur donne 1 an pour fermer boutique, éteindre les lumières et oublier ce qui aura été une expérience désastreuse", ils vont s'apprêter en 2011 à fêter un incroyable milestone, celui du milliardième visiteur franchissant les portes d'un de leur magasin !

Voici la courbe de croissance du nombre de visiteurs/an, en millions :

 
J'ai fait le calcul pour vous, à la fin de l'année fiscale 2010 (30 septembre), les Apple Stores ont déja accueilli un total de 825M de visiteurs depuis l'origine, dont 75M lors du Q3 calendaire 2010. Une petite extrapolation nous amène à mars 2011 pour le milliardième !

Je ne serais pas étonné si Apple communiquait d'une façon ou d'un autre autour de cet événement à ce moment là.

233 Millions de visiteurs dans la chaîne en FY2010, et avec la cinquantaine d'ouvertures prévues en FY2011, on approchera les 300M sur l'année, et certainement plus de 350M en FY2012, soit alors pas loin d'1 million de visiteurs par jour en moyenne ! Chiffre qui est d'ailleurs déja atteint en moyenne pour la chaîne certaines journées et sans doute aussi régulièrement dans certaines grosses unités (les flagships de New York, de Londres, de Paris, etc).

Bien entendu, l'expansion de la chaîne en nombre d'unités - aujourd'hui près de 320 magasins dont 40 ouverts durant l'année fiscale 2010, explique cette croissance du trafic annuel, mais pas seulement et loin de là : chaque magasin, attire aussi lui-même de plus en plus de visiteurs, regardez la courbe du nombre moyen de visiteurs/magasin (en milliers) :

Si l'on exclut les 2 1ères années de lancement (2001 et 2002), on voit que le trafic moyen par magasin a quasiment quadruplé entre 2003 et 2010 entre 225,000 et 806,000 par an ! Pas de secret, de plus en plus de produits sexy qui plaisent et qui attirent le chaland. Le ligne iPod, puis l'iPhone à partir de 2007, puis l'iPad à partir d'avril 2010.

Les Apple Retail Stores sont de fait devenus une superbe vitrine et un canal de vente extrêmement efficace pour les produits d'Apple. La fime maîtrise ainsi toute la chaîne, jusqu'à la présentation et la vente de ses produits, exactement comme les marques de luxe qui entendent disposer de leur propre réseau de distribution pour contrôler l'expérience utilisateur jusqu'au bout et avoir un grip total dans la façon dont leurs produits sont mis en avant.

Lié au trafic moyen par magasin, le CA annuel moyen a suivi une même évolution, passant de 11M$ en 2003 à 35M$ en 2010.

Apple ne communique plus le nombre de M2 de la chaîne, donc je ne peux pas extrapoler un CA/M2, mais on sait qu'il atteint des records, notamment le flagship de la 59ième avenue à New York. Les magasins ont une taille très variable, entre 100 et 2500M2, mais si on prend une taille moyenne de 700M2, on arriverait alors à environ 50K$/M2, ce qui est un chiffre exceptionnel.

Amis de l'e-commerce qui aimaient calculer le CA par visiteur, sachez qu'il est de l'ordre de 40$ ! Comparer avec vos propres chiffres, je pense que vous trouverez entre 10 et 50 fois moins ! J'ai en tête CDiscount qui annonce je crois 600,000 VU/jour en moyenne, ce pour un CA moyen de 3M€/jour, cela nous amène à 5€/VU. Le retail et l'e-commerce ont cette composante commune, amener du trafic ça coûte ! On ne s'y prend pas de la même façon, l'un paye des emplacements (droit au bail, pas de porte, loyer, etc), l'autre de multiples sources de trafic (search engines, shopbots, affiliation, etc), mais dans les 2 cas ça impacte le bottom line !

On sait qu'Amazon paye un peu plus de 2% de son CA en marketing, quel est le coût immobilier du trafic pour Apple ? Un petit calcul et quelques extrapolations m'amène à 3% du CA en loyer pour Apple, ce qui est très faible pour un retailer de ce gabarit.

De plus, ce trafic et ces chiffres d'affaires ne se font pas au détriment de la marge (chose facile en e-commerce), elle est excellente, les Apple Retail Stores est à ma connaissance le retailer le plus rentable du monde avec 20% de rentabilité nette...

Le Jour de la DB5 de James Bond !

C'est aujourd'hui que la dernière Aston Martin DB5 "vivante" utilisée dans Goldfinger, voiture iconique s'il en est, sera vendue aux enchères à Londres. Voir ICI le descriptif complet de RM Auctions, la maison qui organise la vente. On parle de plusieurs millions d'€ pour cette voiture unique. En comparaison, une Aston DB5 en bon état se négocie aujourd'hui de 200 à 300K€.

Et pour rester dans James Bond, la Jaguar XKR8 du "méchant" Zao dans "Meurs un Autre Jour" (2002, tournage en partie sur un glacier en Islande) sera aussi proposée (prix attendu 24-35K£, une broutille vs l'autre !). Et si vous vouz rappelez bien de Goldfinger et "Pussy Galore" (jouée par la pulpeuse Honor Blackman), son hélicoptère sera aussi mis en vente !

On trouvera de nombreuses autres superbes voitures, notamment une Jaguar Type C (estimation pas loin de 3M€, photo à droite), une Ferrari Enzo 2004, une Lamborghini Miura 1972 et une autre de 1971, une mythique Mercedes 300SL 1955, une très actuelle Pagani Zonda R 2010 qui devrait aller chercher 1,5M€ et à l'opposé deux De Dion Bouton de 1900 et 1904 !

Une vente aux enchères assez incroyable qui commencera à 16h (heure locale) et devrait durer jusqu'à 23h...

MAJ Jeudi matin : elle a finalement été rachetée pour plus de 3M€ (2,9M£, 3,3M€) par un très discret homme d'affaires américain de 64 ans, Harry Yeaggy, qui possède déja une belle collection privée de voitures dans l'Ohio. Voir ICI

Autres résultats significatifs de cette vente aux enchères (liste surtout pour mes archives personnelles), ICI les résultats complets. A noter que certains des prix ci-dessous n'atteignaient pas les prix de réserve, donc les lots ne furent pas vendus :

Talbot-Lago T23 Teardrop Coupe : 2,1M€

Jaguar Type C 1952 : 2M€ (non vendue)

Pagani Zonda R 2010 : 925K€

Lamborghini Miura SV 1971 : 830K€

Lamborghini Miura SV 1972 : 805K€

Maserati A6G/200 Competition 1956 : 800K€

Ferrari 365 California Spyder 1966 : 850K€

Ferrari Enzo 2004 : 765K€

Ferrari 275GTB 1965 : 615K€

Ferrari 275GTB/6C Berlinetta : 515K€ (non vendue)

Ferrari F40 1989 : 360K€

Mercedes 300SL 1955 : 480K€

Mercedes 300SL Roadster 1958 : 370K€ (non vendue)

Bentley 8-Litre Tourer 1931 : 870K€

Aston Martin DB6 Cabriolet 1968 : 340K€

Aston Martin DB5 Cabriolet 1964 : 340K€ (non vendue)

Aston Martin DB4 Cabriolet 1962 : 325K€

Aston Martin DB4 Vantage 1963 : 295K€

Aston Martin DB5 1965 : 260K€

Aston Martin DB Mk III 1957 : 240K€

Aston Martin DB2 Coupe 1951 : 220K€

Aston Martin DB6 Mk I Vantage 1970 : 200K€

Aston Martin DB2 Drophead Coupe 1952 : 180K€

Aston Martin 1,5L Mk II 1935 : 130K€

Ateliers Entrepreneurs : Follow-Up !

A cette heure, l'Atelier Entrepreneurs du vendredi 26 novembre est complet mais il me reste 4 places pour celui du vendredi 17 décembre 2010.

Pour ceux qui découvrent aujourd'hui ces Ateliers, leur objectif est simple : partager avec vous les ingrédients immuables de la réussite entreprenariale, expliquer ce qui sur la distance rend un entrepreneur successful ou pas, ce à partir d'une série de grands principes fondamentaux étayés par de très nombreux exemples, piochés aussi bien dans mon expérience d'entrepreneur depuis plus de 15 ans (rachat du Groupe Provifruits, création de Burlington France, de Photoways, d'Inspirational Stores, BG Cars, business angel dans une douzaine de sociétés) qu'à l'extérieur.

Ces Ateliers mettent l'accent sur les facteurs clés de succès de la vie entrepreneuriale, vous éviteront les  pièges d'engluement, et vous feront gagner énormément de temps en fixant bien clairement les priorités !

Un peu plus de 100 entrepreneurs ont déja été formés depuis le lancement en mars dernier, à travers les 9 Ateliers déja organisés (hors Ateliers spécifiques, financement et e-commerce).

Lire ICI les divers posts de ce blog sur les Ateliers Entrepreneurs avec les feedbacks des participants.

Bonne semaine à tous !

Enfin un Championnat de F1 à Suspens avec la Bande des 5 !

 

A 3 Grand Prix de la fin du championnat (dont celui de Corée qui part dans quelques instants) , ils sont encore 5 pilotes (ci-dessus en partant de la gauche, Hamilton, Alonso, Webber, Button et Vettel) à pouvoir mathématiquement le gagner, ce qui je crois ne s'était pas vu depuis très longtemps.

Ingrédient de suspens supplémentaire pour aujourd'hui, une météo pluvieuse, ce qui le rendra encore plus intéressant ! Aucun pilote ne gagnera le championnat aujourd'hui, mais ceux de ces 5 qui ne le finissent pas s'en mordront les doigts.

Le doyen de cette bande des 5 est Webber (34 ans et 156 Grands Prix courus) qui est en tête avec une courte avance de 14 points (une victoire en rapporte 25, 18 pour la 2ième place, 15 pour la 3ième), mais le double champion du monde Alonso (29 ans, même nombre de GP) et le très jeune Vettel (23 ans et moins de 60 départs) sont les 2 hommes en forme de cette fin de championnat. Suivent plus loin les 2 pilotes McLaren, Hamilton (25 ans et 68 GP, champion 2008) et Button (30 ans et 188 départs, champion en titre) avec des chances relativement moins importantes vu le retard en points.

De manière générale, on a enfin assisté en 2010 à un championnat de F1 avec vraiment du piquant : les victoires ont été réparties entre les 5 ci-dessus : 4 victoires pour Webber et Alonso, 3 pour Hamilton et Vettel, 2 pour Button. Pas de domination outrageante d'un pilote ou d'une équipe qui enlève tous suspens à la course, chose qu'on voyait année après année en F1.

Point supplémentaire qui ne gâche rien pour nous français, le leader actuel au championnat constructeur - RedBull (Webber et Vettel) - est motorisé par Renault. L'écurie Renault F1 est par contre très loin, 5ième seulement.

MAJ 11H : Grand Prix assez "bizarre", mais à l'issue ce sont toujours ces mêmes 5 à pouvoir mathématiquement prétendre gagner le Championnat. Le leader change, mais les écarts se sont un peu resserrés : plus que 11 points entre entre le 1er et le 2ième contre 14 avant, et plus que 25 points entre le 1er et le 4ième contre 28 avant. Le suspens continuera jusqu'au dernier Grand Prix le 14 novembre à Abou Dhabi. Prochain épisode : Brésil, 7 novembre.

Il n'y a qu'un seul cas de figure qui achèverait le suspens lors du prochain Grand Prix au Brésil : qu'Alonso gagne de nouveau et que Webber abandonne. Dans cette configuration, quels que soient les résultats des 3 autres, Alonso serait alors sacré Champion du Monde.

La Soirée du Déclic Entrepreneurial !

J'en avais parlé il y a 6 mois, ICI, j'avoue avoir pris du retard, mais je vais travailler avec Mathieu à cette soirée qui doit donner envie et force de se lancer dans le grand bain de l'entrepreneuriat, en toute connaissance de cause !

Amazon Q3 Earnings ! Forte Croissance, Toujours, mais Rentabilité en Baisse !

C'était au tour d'Amazon d'annoncer ce soir ses résultats trimestriels. Pas mal de points intéressants que j'ai relevés.

Après Apple qui réussit à encore croître de près de +70%, malgré une taille déja très conséquente (20 Milliards de $ de CA qu 3ième trimestre), Amazon est elle aussi en forte croissance vs le Q3 2009, de l'ordre de +40%, sur un CA de 7,6Mds$. Comme depuis de nombreuses années, la croissance est tirée à la hausse par le segment "Electronics & Other Merchandise" (soit tout sauf livres, CD & DVD) qui croit de +68% alors que le segment originel ne croît que de 14%.

Graphique ci-dessus, on voit que la croissance d'Amazon, malgré la taille, reste toujours très forte et ne faiblit en aucune façon : la pieuvre" trouve constamment de nouveaux axes de croissance - ouverture et développement notamment de nouveaux rayons, en direct et via la place de marché - et gagne donc systématiquement des parts de marché, ce de façon significative !

A noter que la part de marché d'Amazon dans l'e-retail US est aujourd'hui un peu supérieure à 10%, ce qui supérieur à la part de Walmart dans l'ensemble du retail américain global, qui n'est que de 8%. Amazon est non seulement plus dominant en -commerce que ne l'est Walmart dans le retail, mais en plus il croit 10 fois plus vite : sa domination ne devrait donc que se renforcer. Par contre si on considère le marché globalement, Amazon pese même pas 1% et Walmart environ 8% du commerce US...

Walmart est encore très très loin de son statement/objectif : "if there has to be a Walmart of e-commerce it has to be Walmart", et je suis même convaincu qu'il n'y arriveront jamais (du moins pas de façon organique) !

Amazon ne pèse actuellement aux US que le 1/10 de Walmart, mais reparlons en dans 10 ans...

Pour la 1ère fois, le nombre de livres numériques a dépassé le nombre de livres papier dans les achats sur Amazon.com. L'arrivée de l'iPad - et ses près de 8 Millions d'unités vendus en 6 mois) ne doit pas être étranger à cela. Pour ma part, j'ai en effet déja acheté une dizaine d'ebooks sur le Kindle Store d'Amazon depuis que j'ai l'iPad, soit en 6 mois environ.

J'aime la quote de Jeff Bezos, toujours fondamentalement centré consommateur : "every year for the last 15 years we've worked to improve the things customers care about, and this year is no exception".

Plus ennuyeux cependant, la rentabilité est significativement moins bonne qu'attendue : elle ne croit que de +16% vs Q3 2009. 231M$, soit 3,1% du CA, c'est 100 points de base de moins que l'année dernière...

J'attends plus de détails sur le P&L (marges brutes, coûts opérationnels, etc), et également la earnings conference, mais je crois deviner qu'Amazon a sans doute du se battre sur les prix, et donc sacrifier un peu de marge, pour conserver sa croissance.

Comme le précise l'analyste Jordan Rohan de Stifel, Nicolaus & Co: "Amazon is clearly investing for future growth and sacrificing margins to do that. But the guidance for fourth-quarter revenue implies staggering growth....Amazon appears to be winding up to deliver the knock-out punch to everybody else in e-commerce."

En effet, les forecasts d'Amazon pour le 4ième trimestre font état d'un CA en nouvelle forte croissance, entre +26% et +40%, fourchette cependant assez large qui montre le nombre d'incertitudes.

Sur le plan boursier, si certains parlaient sur ce blog de bulle pour l'action Apple, quit devrait "régulièrement chuter dans le futur" (dixit ICI "Le Pélican", l'homme qui tient ici absolument à cacher son identité...), que doit-on penser pour Amazon ? Petit comparatif entre les valorisations de ces 2 sociétés :

Apple : P/E de 23x et EV/EBITDA de 15x, ce pour une croissance ce trimestre de l'ordre de 70%

Amazon : P/E de 68x et EV/EBITDA de 38x, wow, ce pour une croissance de l'ordre de 40%

Ca fait longtemps d'ailleurs que je trouve Amazon surévaluée en terme de valorisation boursière, et je ne change pas d'avis, je me tiens à l'écart. J'ai peut-être tort d'être trop prudent, mais vaut mieux perdre une opportunité de gagner que de perdre de l'argent !

Et je suis loin par contre de trouver Apple surévaluée vu la croissance que j'anticipe dans le futur : un chiffre d'affaires et des bénéfices qui devraient au strict minimum doubler sur les 5 ans à venir. Attention, je ne dis pas non plus qu'Apple n'est "pas cher", j'ai même précisé avant hier que j'avais largement allégé ma position !

PS : pour "le Pélican", tu es very welcome d'avoir sur Apple et son futur des opinions différentes et de mettre ici les commentaires que tu veux, mais ai juste le courage de ne pas te cacher !

Des News sur les Futurs Ateliers !

Un milestone était franchi hier, c'était le 9ième Atelier Entrepreneurs, et à raison de 12 personnes par journée, on dépassait la barre symbolique des 100 entrepreneurs formés !

2 petites réactions reçues on the spot ce matin :

Cedric : "Merci à toi Michel pour cet atelier à la fois généreux et sans concession, ce qui n'est pas pour me déplaire...Les 10 commandements permettent de manière très efficace d'appréhender l'entreprenariat sous tous ses aspects (principes simples nourris  d'exemples concrets et d'anecdotes) et de nous mettre en position d'autocritique..."

Et Isabelle en écho : "l'atelier fut très utile et concret de nouveau pour nous faire poser les vraies bonnes questions sans détour. Du direct et du pratique, c'est ce que j'attendais".

Les 2 prochains Ateliers Entrepreneurs, dont la vocation je le rappelle est d'exposer clairement les bases de la réussite entrepreneuriale (avec des principes illustrés d'exemples concrets), auront lieu les vendredi 26 novembre et vendredi 17 décembre prochain. J'ouvre à cet instant les inscriptions ferme pour ces 2 Ateliers.

Il y aura en janvier 2011 3 Ateliers (pré-inscriptions seulement) :

- Le 12ième Atelier Entrepreneurs

- Le 3ième Atelier Levée de Fonds. Voir ICI le programme et les objectifs

- Le 1er Atelier Ecoute Client. Voir ICI le programme et les objectifs

Pour vous inscrire (novembre/décembre) ou vous pré-inscrire pour janvier, envoyez-moi un email à mdeguilhermier(at)orange.fr