Entrepreneur & Investor. Co-founder & President Day One Entrepreneurs & Partners, President Plus-de-Bulles. Founder of Photoways/Photobox, co-Founder of Inspirational Stores (Motoblouz).
Swimmer, hiker, diver, wildlife photographer. Proud father of 4.
Il y a 3 semaines, je réitérais que je voyais un marché de la tablette de l'ordre de 250M unités en 2015, avec Apple en prenant le 1/3 environ.
Apple a réinventé avec l'iPad une catégorie qui se languissait depuis de nombreuses années en montrant ce que le produit devait être pour que le public adhère. Le marché passant ainsi de 1M d'unités en 2009 à sans doute 15-16M en 2010, avec Apple en prenant au moins 90% ! Et en 2011 on devrait avoir un marché total de la tablette compris entre 50 et 70M d'unités.
Aujourd'hui, l'institut de recherche spécialisé en high Tech iSuppli va très loin en affirmant "Tablets Become Epicenter for Convergence" dans un article que je vous invite fortement à lire, ICI.
Avec une petite phrase à la grande portée potentielle : "over the long term, tablets are likely to reshape the computer market as well". Ce qui pourrait alors être pour Apple une opportunité de (re)devenir un acteur leader en "informatique" personnelle, et non plus un niche player cantonné à 3-4% du marché du PC comme aujourd'hui (hors iPad).
Investment-wise, ça fait de nombreuses semaines qu'Apple reste coincée autour de ses plus hauts niveaux historiques (320$ environ) et l'opportunité que j'attendais pour revenir sur le titre à bon compte n'arrive pas (sous les 290$ par exemple) !
Et compte tenu de ce que j'observe aujourd'hui - un engouement qui ne se dément pas pour l'iPad, une forte réserve de clients potentiels supplémentaires avec tous ceux qui attendent la V2 et son cortège d'améliorations pour l'acheter (j'en connais pas mal), et des utilisations en entreprise qui s'avèrent de plus en plus nombreuses - je commence sérieusement à me demander si mes projections de 80M d'iPad en 2015 ne sont pas finalement bien trop conservatrices !
Et donc que, même à 320$ (dans une optique moyen terme, toujours), on peut commencer à acheter tranquillement le titre, quitte à se renforcer si un dip finissait par arriver plus tard. Mon objectif d'un cours entre 500-700$ en 2015 résulte d'une hypothèse de CA cette année là entre 150 et 200Mds$, avec 80M d'iPad environ. Mais il se pourrait bien qu'Apple en vende 120 à 150M, avec donc non pas 40Mds$ de CA avec cette ligne mais plutôt 60-70Mds$...
Quand en janvier 2010, lors des 2er posts sur l'appareil (ICI et LA), j'intitulais la catégorie "iPad game changer", il y avait une bonne inspiration ! Et pourtant, on était encore loin de la réalité : je prévoyais à l'époque quelques millions d'unités en 1ère année...et Apple va finalement en vendre entre 13 et 15M au total sur 9 mois ! Même le plus optimiste des analystes à l'époque ne dépassaient pas 5M d'unités.
Au cours de l'Atelier Entrepreneurs d'hier (journée passionnante avec des profils d'entrepreneurs très variés), surprise cependant, aucun iPad !
Libération fait en tous cas de l'iPad la une de sa couverture en ce samedi matin : "Petit Papad Noel" !
Apple devrait sans doute en vendre 5 à 8M de par le monde durant le Q4 (pour un total de 7,5M entre avril et septembre 2010).
Tout d'abord, merci pour votre confiance : j'ai reçu une grosse cinquantaine de marques d'intérêt. C'est en fait bien plus que ce que nous voulions ! L'idée était simplement de faire bénéficier quelques amis proches du temps que nous passons, et des connaissances que nous avons, à investir sur le marché américain.
Simplicité, transparence, modicité des coûts de fonctionnement, voila ce que nous recherchons...
Comme nous le pressentions, la chose n'est pas forcément simple...mais nous étudions encore différentes solutions. Dès qu'on touche à la gestion de l'argent des autres, il y a pas mal de règles et de contraintes, ce qui se comprend !
Les amis, au cours du 1er trimestre 2011, je vais organiser 3 type d'Ateliers à l'intention des entrepreneurs.
A chaque fois, il s'agit d'Ateliers pratiques et pragmatiques, illustrés de nombreux exemples concrets, qui visent à faire gagner un temps précieux et éviter de coûteuses erreurs (en temps comme en argent). Sur la distance, le ROI doit être de x1000, minimum !
- Atelier ENTREPRENEURS (1 journée), limité à 12 personnes maximum, ou "pourquoi et comment un entrepreneur va formidablement réussir ou pas", indispensable et déja suivi par près de 150 personnes depuis mars dernier (voir les nombreux feedbacks sur ce blog, par exemple ICI), couvrant notamment les questions suivantes :
Quelles sont les qualités nécessaires et différenciantes du bon entrepreneur ?
Est-ce que mon idée est bonne, comment choisir le bon projet ?
Comment choisir ses associés ?
Que vaut mon modèle ?
Vision pratique sur les principes fondamentaux de la rentabilité
Quelles doivent être mes priorités initiales ?
Quelle est la frontière entre ténacité saine et entêtement vain, quand faut-il bifurquer ?
Quand lever des capitaux ?
Je donne également au cours de cet Atelier quelques conseils de bonnes lectures entrepreneuriales !
- Atelier LEVEE DE FONDS/FINANCEMENT (1/2 journée), limité à 18 personnes maximum, ou "comment lever des capitaux dans les meilleures conditions possibles", indispensable à tous ceux qui sont en train ou pensent à lever des capitaux, couvrant notamment les questions suivantes :
Quand lever des capitaux ?
Comment "pitcher" les VCs ?
Comment structurer un business plan convainquant ?
Comment et quoi négocier avec les VCs, la valorisation, les clauses du pacte d'actionnaires, etc ?
De l'alignement des intérêts entre un VC et un entrepreneur ?
Faut-il avoir recours à un leveur, à quelles conditions et que négocier dans le contrat, quels sont les bons ?
Le rôle d'un avocat-conseil dans une levée ?
Où et comment dégoter aides & subventions ?
Dans cet Atelier, je fais intervenir VCs et avocats.
- Atelier ECOUTE CLIENTS (1/2 journée), limité à 18 personnes maximum, ou "l'art de poser les questions et d'écouter et d'entendre sa clientèle et ses prospects", voir ICI, un vrai must, qui contribuera notamment à :
Améliorer le taux de transformation prospect => client
Améliorer la pertinence de l’offre et sa compétitivité
Améliorer la fidélité et le repeat business
Améliorer la propension de bouche à oreilles
Améliorer le positionnement et l’avantage concurrentiel
Améliorer l’efficacité du marketing en ciblant plus précisément les meilleurs prospects
Améliorer ses marges sans dégrader la perception de l’offre
Comprendre et définir quels clients ont la plus grande valeur
Le programme du 1er Trimestre sera donc :
Janvier :
Atelier Entrepreneurs : vendredi 21 janvier (10-17h)
Atelier Financement : jeudi 27 janvier matin
Atelier Ecoute Clients : jeudi 27 janvier après-midi
Février :
Atelier Entrepreneurs : vendredi 18 février (10-17h)
La soirée du déclic entrepreneurial est repoussée car son scope a été considérablement élargit. L'approche va être formidablement intéressante, mais elle demande un énorme travail...
La Fed a annoncé hier soir qu'elle entendait garder très longtemps son taux d'intérêt quasi nul, la reprise s'avérant extrêmement lente.
Il y a d'abord une bonne nouvelle, on parle de reprise, et non pas de double dip !
Mais au delà, voila ce que me dis : quand on a une croissance très forte, toutes les entreprises en profitent, même celles avec des modèles "moyens" et des coûts de structure trop lourds, mais c'est quand la croissance est faible voire quasi nulle que l'on peut vraiment se différencier.
La croissance 0 va je crois donner une prime aux entrepreneurs créatifs qui sauront inventer de nouveaux modèles apportant plus de valeur aux partenaires. Le gâteau ne grossit pas, faire son trou va mécaniquement impliquer de prendre des parts de marché aux autres, et on ne peut le faire que si on apporte plus de valeur que les acteurs en place : on opère plus efficacement, on délivre le même produit à un coût inférieur, on délivre plus pour le même coût (voire moins), etc !
Entrepreneurs, ce monde de croissance 0 est certainement une excellente opportunité pour justement le réinventer !
Remuez vous les méninges, analysez précisément les choses, la façon dont les acteurs opèrent, la façon dont les besoins des consommateurs et des entreprises sont servies par les acteurs en place, et demandez vous alors si et comment faire mieux que ce qui est existe...
Les besoins changent, les technologies changent, la culture chage, les comportement changent, donc par définition il est toujours possible de trouver quelque part une façon de mieux servir la demande existante.
Et c'est bien entendu l'entrepreneur qui, dans ce contexte, a le plus de chance de changer le monde et d'inventer de nouveaux modèles plutôt que les acteurs en place : il n'a pas à gérer une structure lourde, avec ses inerties, avec ses investissements passés à d'abord rentabiliser, etc : il est léger, flexible, et il n'a pas grand chose à perdre.
Et tout cela commence par une chose fondamtentale : bien comprendre ce que veut la demande, ses comportements d'achat, ses besoins, ses envies, ses freins, ses alternatives, ses frustrations avec les produits/services existants délivrés par les acteurs en place, les compromis qu'elle est prête ou pas à faire, par segment pertinent à définir, etc...
Je sais que je me répète (mais après tout c'est la base de l'enseignement !), mais l'Atelier "Ecoute Client" sera clé.
1 ou 2 fois par jour, de reçois un sympathique email d'un entrepreneur qui me demande de passer "juste 5 minutes" pour donner un avis sur une idée, un business plan...A vrai dire, j'ai de moins en moins de temps pour cela, car il n'est pas réellement possible de donner un avis circonstancié en "juste 5 minutes".
Il y a quelques instants cependant, j'en recevais un et l'échange est allé très vite, en voici quelques extraits :
- Aurélien (c'est son nom) : "...J'ai découvert votre blog grâce à mon patron qui me l'a conseillé pour en apprendre plus sur l'e-commerce et agrandir ma vision d'une entreprise. J'ai donc lu plusieurs de vos articles et ai déjà une autre vision du commerce en général et de l'e-commerce en particulier. Un ami très proche et moi-même avons décidé et mis en oeuvre le lancement d'un magasin en ligne sur lequel nous travaillons le soir et les week-end..."
- Moi : "Bonjour Aurelien, Courageux de te lancer...Dans quel secteur comptes-tu lancer ton e-commerce exactement ? A vite".
- Aurélien : "Bonjour Mr de Guilhermier. Merci pour votre réponse. Voici le site: (...). Nous désirons vendre .../... et plus avec le temps. Aujourd'hui, notre problème principal: le coût du transport et les récentes décisions gouvernementales sur les taxes émises sur les auto-entrepreneurs. On se retrouve avec des marges entre 3% et 7%, ce qui est loin des 20% que nous espérions. Si nous montons les marges, nous ne sommes plus compétitifs. Je vous laisse regarder le site qui est simple mais qui se développera selon les décisions que nous prendrons..."
- Moi : "Merci du détail. Avec des marges comme cela...ce n’est pas la peine d’essayer, vous ne pourrez pas vivre !!"
- Aurélien : " En effet, c'est la conclusion à laquelle nous sommes en train d'arriver mais avant de mettre ce projet de côté, j'aurai espérer pouvoir trouver une autre option, une chose à laquelle je n'aurai pas pensé ou dont je ne connaitrais pas l'existence au vu de mon expérience limitée. Cependant, votre réponse confirme une fois de plus ce que je pensais. Merci pour votre temps et vos réponses. Il faut que je me tourne vers d'autres options..."
Bon, revenons aux bases d'un bon (e)commerce, ça commence quand même par la marge brute ! Certes, diapers.com s'est initialement fortement développé avec des marges plus que médiocres (sous les 10%), mais c'est vraiment l'exception qui confirme la règle. L'intérêt du modèle résidant d'ailleurs essentiellement dans la plateforme IT et logistique créée ainsi que la base client récoltée, lui donnant alors la possibilité de croître rapidement et efficacement par la suite dans des secteurs aux marges plus intéressantes (d'où soap.com et beauty.com).
Et quant aux Amazon, RueduCommerce et autres Pixmania de ce monde, qui fonctionnent avec des marges brutes globalement réduites (ie autour de 15%), ils ne doivent réellement leur rentabilité - très correcte pour Amazon avec environ 3,5% du CA (pour un retailer), faible pour Pixmania avec moins de 1% du CA, négative pour le RdC - qu'à leur place de marché, façon de leverager leur trafic et leurs infrastructures IT et logistiques.
Je me faisais récemment l'analyse de mes besoins en "informatique", et je les segmentais en 4 utilisations principales : productivité, surf & lecture, photo/video, jeux.
Avant l'iPad, je n'avais que mon MacBook Pro 13", mon outil de travail habituel, très bien pour la productivité portable, qui me servait aussi à surfer et lire, ainsi qu'un iMac 20" à la maison pour l'utilisation photo/video et les jeux (pour les enfants particulièrement).
L'apparition de l'iPad change la configuration de réponse aux besoins : l'engin est tout simplement largement plus agréable et adapté pour surfer et lire que le MacBook, et les enfants s'en servent aussi pour jouer. Je passe entre 2 et 4h par jour à surfer et lire sur l'iPad. Principalement chez moi, mais si je ne l'emmène pas au bureau, c'est simplement pour ne pas avoir à trimballer les 2kg de mon MacBook Pro + le quasi 1kg de l'iPad (je compte l'indispensable housse).
Au final, alors que je passais avant beaucoup de temps avec mon MacBook Pro à surfer et lire, il ne me sert plus aujourd'hui à 95% qu'à la productivité et devient donc surdimensionné. L'ensemble de mes fichiers de travail (y compris mon dossier Photoways, autrement dit 6 ans d'archives) ne dépasse pas 15Go, et en terme de puissance pure la suite Microsoft Office n'est pas vraiment exigeante.
Et pour ces besoins de productivité, force est de reconnaître qu'un MacBook Air 11" ferait encore mieux l'affaire de par sa taille et son encombrement plus réduit : plus petit, plus mine et 2 fois plus léger (1kg vs 2kg) !
Au final, en laissant de côté l'aspect Apple avec les produits spécifiques, la combinaison idoine pour moi et la famille serait alors la suivante :
- Un desktop pour le multimedia, photo/video, jeux, etc. La, le confort c'est un très grand écran (ie 27"), beaucoup de Go car la video ça en prend un max, mais aussi de la puissance pour certains jeux.
- Un notebook pour la productivité mobile, l'utilisation des logiciels bureautiques classiques.
- Une tablette, principalement pour lire et surfer, mais aussi visionner photos et videos de temps en temps, tout en récupérant les emails.
Et pour le surf rapide, les emails on the go partout, les contacts, l'agenda...l'irremplaçable smartphone.
Et si je reprends ma casquette Apple, ce sera iMac 27", MacBook Air 11", iPad et iPhone !
Très belles couleurs hier aux Vaux de Cernay où j'ai fait la connaissance sympathique d'un lecteur du blog, Antoine, venu lui aussi bruncher en famille !
Si la neige avait totalement disparu sur Paris depuis 2 ou 3 jours, ce n'était pas le cas en vallée de Chevreuse et la route menant à l'Abbaye était parfois glissante avec des allures montagnardes ! Les Yvelines ayant reçus par endroit plus de 20 cm de neige en quelques heures !
Vue de Google Earth, on reconnait le grand lac, la piscine, et surtout cet immense espace vert ! Je me demande si je ne suis pas trop sympa de vous donner mes endroits favoris. Vous savez maintenant que ma cantine est le DAB Porte Maillot et que je passe mes week-ends aux Vaux de Cernay ;-)
Je me remémorais en ce dimanche matin mes rencontres entrepreneuriales sur les 15 derniers jours, assez intenses à vrai dire, 1 bonne vingtaine de personnes rencontrées, dans des circonstances variées ! Des entrepreneurs de différentes personnalités, de différents univers, à différentes étapes de leur projet, mais une volonté commune "de réaliser quelque chose".
Je vous livre brut de fonderie, en vrac, quelques réflexions que je me suis faite intérieurement lors de ces rencontres. Ca parlera certainement à tous ceux qui sont passer par l'Atelier Entrepreneurs ou l'Atelier Levée de Fonds.
Réflexions intérieures on the spot je le rappelle, d'où parfois le côté un peu direct :
"Bon Dieu, il ne me laisse pas en placer une celui là, il ne fait que s'écouter, jamais il n'émet l'hypothèse que ses hypothèses ne sont pas forcément bonnes. Enfin, il fonce dans le mur, c'est son problème."
"Bonne idée...séduisante...grande idée après tout...voire très grande...Mais lui, a t-il vraiment l'ADN pour bien l'exécuter ?"
"Il est brillant celui là, il parle bien, il formalise bien...mais purée, il est trop théorique, on dirait un vrai VC 1.0 ! Dans son dispositif intellectuel, Il est où le client ?"
"Wow, qu'est-ce que je fais à lui parler lui, il n'écoute rien ! Il a demandé à me voir pour que je l'écoute où j'arrive quand même à en placer une et lui donner mon feedback ?"
"Quel talent... mais quel gâchi ! Ce gars là a de l'or sous les doigts mais il perd son temps là où, au mieux, il ne gagnera pas grand chose ! Pourquoi diable s'entête t'il la dedans ? Est-ce que finalement son problème c'est justement de ne pas être réaliste ?"
"Ce gars là, top, j'aimerais travailler avec lui : tête bien faite, des valeurs, de l'honnêteté, de l'énergie. Je suis pas convaincu par son idée, mais si je lui en trouve une autre qui lui ira comme un gant, on pourra sans doute aller loin".
"Wow, il se noit dans un verre d'eau lui, jamais il garde l'essentiel dans la tête ?" !
"Avec lui, j'ai confiance, c'est sûr, il trouvera toujours comment faire quelque chose qui marche, il s'adaptera..." !
"Oops, il ne comprend pas ses actionnaires lui, ce sont pourtant eux qui le finance. Un peu de respect et de compréhension ne lui ferait pas de mal. S'il tape aujourd'hui sur ses actionnaires actuels, il risque de me taper dessus demain !"
"Lui, je comprends rien à ce qu'il me raconte. Diable, est-ce si compliqué de poser clairement ce qu'on fait, à qui ça s'adresse, quelle est l'opportunité de marché, etc ?"
"Wow, il réalise la complexité opérationnelle de son truc lui ? Mais bon, c'est sûr, yakafaucon, après c'est mécanique, ça viendra tout seul !"
"Super gars, mais il lui manque telles et telles compétences pour son projet. Je les lui trouve, et ça change tout !"
"Lui, je ne le sens pas du tout...Grande gueule sans finesse qui n'écoute rien..."
"Bizarre son parcours, pas clair, je ne le sens pas trop, il ne doit pas me dire toute la vérité. J'ai pas confiance..."
"J'aime l'idée, j'aime le gars, mais le profil de risque n'est pas trop pour moi. Y a t-il un moyen de valider et fine tuner l'idée sans mettre autant d'argent ?"
L'iPad est clairement le device consumer-electronics phare de l'année 2010 et sera sans doute l'un des musts de la catégorie sous le sapin de Noel. 4 ami(e)s m'ont d'ailleurs récemment posé des questions sur l'iPad, dans un objectif cadeau de Noel...
Et les rumeurs bruissent déja selon lesquelles l'iPad 2 serait présenté dés février 2011. A vrai dire, le timing à quelques mois près n'a pas beaucoup d'importance, car évidemment Apple va faire évoluer le produit, comme il fait une révision iPhone tous les ans depuis 2007.
Cela fait près de 8 mois que j'utilise la tablette au quotidien, à raison parfois de 3 ou 4 heures par jour, surtout pour la lecture et le surf (agrémentés ponctuellement de prise d'emails) chez moi, et j'en suis extrêmement satisfait (comme la très grande majorité des autres utilisateurs, voir ICI).
Mes 4 enfants (de 2 à 17 ans) ce battent pour avoir l'iPad familial (en plus du mien, que lui je ne prête pas), et ma femme me dit vouloir reprendre le mien quand j'upgraderais !
Confort, autonomie, versatilité, mise en route immédiate...
Je ne dis pas que c'est la panacée universelle (ce n'est pas un outil d'input et de productivité), je ne dis pas qu'il est absolument indispensable (il fait ce que fait un laptop, mais le fait différemment et avec plus de confort pour certaines choses), je ne dis pas que c'est le meilleur pour tout (pour le flash, bon...), je dis juste qu'il répond avec une grande pertinence à certains de mes besoins, dans certaines circonstances.
Et, oui, je peux me payer le "luxe" (relatif quand même) d'avoir plusieurs "engins", adaptés à chaque type d'utilisation : un desktop pour la famille, un portable pour le travail et une tablette pour le surf, la lecture, le multimedia photo/video, quelques jeux, etc. Un peu comme on peut avoir plusieurs véhicules adaptés à chaque type d'utilisation (scooter pour le déplacement individuel courte distance, une petite voiture pour la ville avec la famille, etc, aucun n'étant la panacée universelle).
Ceci étant, même très heureux déja avec l'iPad dans sa définition actuelle, il y a des voies d'amélioration et j'ai juste quelques souhaits :
- Plus de légèreté : 100g de moins, au minimum. Je souhaitais déja moins de 500g avant sa sortie. Et pourquoi pas, soyons fou, quelques millimètres de moins.
- Plus de rapidité : avec OS 4.2, top par ailleurs (le multitâche est un régal), le système me semble moins rapide qu'auparavant.
- Une caméra frontale, toujours très utile et fun pour les enfants également
- Un port USB, pour notamment imprimer facilement
- Un slot SD pour vider immédiatement les photos (le camera connection kit à 29€ est bien, mais ça fait un device de plus)
Voila pour mes besoins personnels, je ne suis pas très exigeant non ?!
Maintenant, business-wise, si Apple le propose avec des price-points 50 ou 100$/€ plus bas (ie démarrage à 449€ voire 399€), ses ventes s'envoleront un peu plus. Certains prédisent 40M d'iPad en 2011 calendaire (contre 13 à 15M cette année sur 9 mois), mais je crois que ce score - plausible - nécessite sans doute un abaissement des price-points pour être atteint.
Et je rappelle que j'attends 80 à 100M d'iPad en 2015, ce pour atteindre un cours de Bourse d'au moins 500$ d'ici là...
Pour mon 1er iPad, j'ai pris la version la plus simple (wifi, 16Go), mais il est probable que pour l'iPad 2 je passe sur un 3G et 32 ou 64Go.
Un post sur le champagne, c'est de saison. Quoi qu'en ce qui me concerne, ce n'est pas du tout saisonnier, c'est un art de vivre, la finesse, l'élégance et l'exception au quotidien (ou presque, j'exagère un peu). Et à voir les résultats du sondage ICI, je ne suis pas le seul à le penser sur ce blog : plus de 15 bouteilles/an pour 30% d'entre vous...
Mon secret est simple, j'ai un fournisseur de champagne attitré qui sait me proposer des cuvées de grande qualité voire d'exception à des prix incroyables. Je me fais donc plaisir à des conditions financières raisonnables. Et, je vous invite vous aussi à remplir pour les fêtes vos caves et frigos en allant sur plus-de-bulles.com.
Voici ci-dessous pourquoi.
Comme chaque année, le magazine Le Point a sorti cette semaine avant les fêtes son guide du champagne, très détaillé, mettant en avant près de 150 producteurs - une quarantaine de "marques" et plus d'une centaine de "vignerons" - et des centaines de cuvées.
Sur le fond, le classement du Point confirme totalement la stratégie de Plus-de-bulles, le site spécialiste du champagne lancé il y a plusieurs années par Benjamin Cherrière et sa femme Marie, 2 champenois exerts et passionnés qui sillonnent la région à la rencontre des producteurs pour vous apporter le meilleur ! Marie tient aussi le Blog à Bulles, site référence dans le domaine qui fourmille d'informations.
A lire les appréciations et les notes données par Le Point, il ressort clairement que les vignerons arrivent à produire des cuvées tout aussi exceptionnelles que les plus grandes réalisées par les "marques", mais à des prix qui n'ont vraiment rien à voir !
Allons dans le détail...
La plus haute note décernée dans le classement du Point est de 18.5, attribuée à deux seules cuvées parmi les centaines dégustées :
Cuvée Dom Perignon 1990, qu'on trouve généralement autour de 750€
Cuvée "Instant" de la maison Bérêche & Fils proposée à ...54€, soit plus de dix fois moins cher !! Une famille de vignerons qui produit depuis...1847 !
Descendons juste d'un cran sur les notes 17.5-18, toujours excellentissimes dans l'absolu, attribuées à 13 cuvées chez les "marques" :
Ayala rosé nature, 45€
Bollinger La Grande Année 2002 rosé, 150€
Bollinger La Grande Année 2002, 100€
Deutz, Amour de Deutz 2002, 130€
Dom Perignon Oenothèque 1996, 350€
Gosset, Célébris Blanc de Blancs, 125€
Jacquesson D Avize Grand Cru 1995, 140€
Krug, Vintage 1998, 205€
Pol Roger, cuvée Sir Winston Churchill 1999, 166€
Pol Roger Blanc de Blancs 1999, 77€
Roederer Cristal 2002, 185€
Delamotte Salon 1997, 320€
J de Talmont Grand Couronnement 1990
2 cuvées à moins de 100€, une moyenne à 165€ environ et médiane au même niveau. La qualité alliée au nom se la marque se paye cher !
Mais dans cette même catégorie de notes excellentes, on peut dénombrer une quinzaine de cuvées chez les vignerons, mais à des prix qui n'ont rien à voir (en gras les vignerons proposés sur plus-de-bulles) :
Françoise Bedel, Robert Wiber 1996, 63€
Francis Boulard & Fille, Les Rachais 2005, 42€
Francis Boulard & Fille, Blanc de Blancs, 23€
Francis Boulard & Fille, Petraea, 32€
Francis Boulard & Fille, Grand Cru Mailly, 26€
Emmanuel Brochet, Le Mont Benoit Brut, 25€
Diebolt-Vallois, Blanc de Blancs 1999, 35€
Diebolt-Vallois Prestige, 22€
Fleury Père & Fils, Fleur de l'Europe, 27€
René Geoffroy Extra Brut 2002, 48€
Huré Frères, Terre Natale 1998, 30€
Laherte Frères, Les Clos, 32€
Marie Noelle Ledru, Millésimé 2002, 30€
Pierre Paillard, Millésimé 2002 Grand Cru, 37€
Vouette & Sorbée, Blanc d'Argile, 39€
Soit une moyenne autour d'une trentaine d'€ seulement pour ces excellentes cuvées !
Incontestablement, on trouve donc bien chez les vignerons des vins tout aussi grandiose que chez les "marques", mais très largement moins cher, dans un rapport de 1 à 5 voire bien plus.
Rien d'étonnant, logique économique simple : les "marques" ont à payer du marketing, de la distribution, de copieux frais fixes, etc. J'avais détaillé tout cela dans le post économico-gastronomique ICI.
Problème concret, ces cuvées de vignerons ne sont pas distribuées de façon large, bien au contraire et par définition même (les quantités sont souvent limitées, Plus-de-bulles doit d'ailleurs parfois contingenter les ventes, voir ICI par exemple). Vous n'avez quasiment aucune chance de les trouver en grande distribution, seulement chez certains cavistes sélectionnés. Diebolt-Vallois ne produit que 80,000 bouteilles, les excellentes maisons Salon, Selosse ou De Sousa entre 40 et 60,000 (toutes 3 aussi proposées sur Plus-de-bulles), à comparer avec les 10M de bouteilles produites par Veuve-Clicquot, les 8M de Pommery, les 6M de Mercier, les 5M de Taittinger, etc. Au total, avec ses différentes marques, le Groupe LVMH produit aux environ 60M de bouteilles par an, soit 20% du total général. Mais il contrôle aussi 50% de ce qui est exporté...
La mission des fondateurs de Plus-de-bulles.com, qui eux sillonnent la région à la rencontre des vignerons, aidé dans leur sélection par Patrick Borras, Maître Sommelier du restaurant 3* Michelin Pierre Gagnaire, est donc justement de vous apporter ce que vous ne pouvez pas trouver facilement : des cuvées de qualité ou exceptionnelles, à des prix toujours extrêmement intéressants !
Que vous souhaitiez mettre 15, 30, 50 ou 80€, Plus-de-bulles vous proposera quelques cuvées de grande ou exceptionnelle qualité, au meilleur rapport qualité/prix.
Redisons le clairement et simplement, il existe quelques vignerons qui vous apporte du champagne aussi fin et exceptionnel que les meilleurs marques, mais à des prix tout autres. Il faut juste savoir si vous mettez l'accent sur la qualité et le rapport qualité/prix, ou si vous voulez juste mettre une "marque" sur votre table !
Bien entendu, si vous cherchez et voulez vraiment (mais alors vraiment) une grande marque, Veuve Clicquot, Moet, Ruinart, Bollinger (pour faire comme James Bond) ou Dom Perignon, vous les trouverez également sur Plus-de-bulles, à des prix également généralement imbattables (le Dom Perignon 2002 vous est ainsi proposé à moins de 106€, frais d'envoi offerts à partir de 200€. Contre 128€ chez Lavinia ou 115€ chez Vinatis, par exemple).
On notera aussi la présence dans ce classement de la maison Diebolt-Vallois dont j'ai parlé ICI et LA, avec qui Plus-de-bulles a la chance d'avoir des relations très privilégiées. Si vous passez à Cramant sur la Côte des Blancs, passez dire bonjour à Jacques Diebolt de ma part, il vous recevra toujours très chaleureusement ! Un grand champagne commence avec de grands raisins, et les hectares de Jacques Diebolt sont tous en zone "Grand Crû".
Tiens, après un Atelier Entrepreneurs avenue Hoche l'autre jour j'avais un rendez-vous au bar du Royal Monceau, le 5* qui vient juste de réouvrir, redécoré par Stark. Devinez le champagne proposé : Diebolt-Vallois !
Pour les vrais amateurs de Champagne (ou pour un cadeau aux amateurs), je ne saurais que vous conseiller de nouveau le livre du suédois Richard Juhlin, le plus grand expert qui soit en la matière : "4000 champagnes". Voir ICI sur Amazon.
Je profite de ce post pour redire que plus-de-bulles était nominé pour le prix du site "Espoir 2010" de la Fevad, qui a finalement été attribué semaine dernière à Enviedefraise de mon amie Anne-Laure Constanza ! Bravo à elle, même si moi j'ai plus envie de champagne ;-)
Amazon ayant reçu le prix du meilleur site, et c'est évidemment totalement justifié. Il y en a des investissements et un sacré savoir faire derrière. Une machine de guerre redoutable, on ne va pas y revenir ici.
A propos, mon blog était aussi nominé pour le prix du "meilleur blog e-commerce", attribué par la Fevad à ma compère Catherine Barba pour le blog de Malinea Conseil, que je félicite encore ! Mais franchement je ne considère pas vraiment ce blog comme typiquement e-commerce, même si j'en parle évidemment de temps en temps. Le blog de Malinea est lui totalement dédié à l'e-commerce de même que certains autres nominés dont le métier est justement le conseil en e-commerce, donc Catherine le méritait ce prix, car she's the best dans la catégorie.
Merci à mon ami Mathias qui m'a envoyé ce lien, ICI, video d'une dégustation de champagne avec Enrico Bernardo, meilleur sommelier du monde 2004, rien que ça, qui met notamment en avant quelques vignerons d'exception, dont Diebolt-Vallois ! Mais aussi Egly-Ouriet et de Sousa, que vous trouverez également sur Plus-de-bulles, et ce n'est pas un hasard : Benjamin & Marie ont également noué d'excellentes relations avec ces vignerons hors norme.
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