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« "Would-be Entrepreneur en Détresse" ! | Main | Consumer Electronics Show, Tablettes ! »

January 06, 2011

Comments

un beau dessin vaut mieux qu'un long discours. belle illustration !

Et pourtant c'était un concept extrêmement intéressant et je comprends que tu t'y sois frotté. Ce que j'aime chez toi Michel (c'est pas une déclaration hein ...) c'est que tu communiques sur tes succès mais également sur tes échecs. Tous le monde fait des erreurs (même si celle là n'en est pas vraiment une) l'important étant de ne pas pas la répéter et surtout de ne pas s’entêter.

Salut Michel,

question bête : c'est pas pour ca aussi que ce genre de boites lève de gros fonds ? A "terme", c'est vraiment pas rentable ?

Très intéressant. Ça aide à prendre du recul par rapport à son propre business.
Merci.

@Thierry !

Oui, ce métier demande au final beaucoup de capitaux si on veut prendre les grosses marques. c'est pour ça qu'initialement on avait choisi les petites marques à petite volumétrie, sciemment, voyant l'exemple coûteux de GSI Commerce.

De fait, le confrère en question, dont bcp auront compris de qui il s'agissait, se met aussi à faire des petites marques maintenant.

Maintenant, je ne dis pas que ce ne peut pas être rentable, mais je dis que :

1) La voie de la rentabilité est étroite
2) Pour les grosses marques, il faut bcp de capitaux
3) On est pas sur de recouvrer à termes les capitaux investis.

A titre personnel, ce qui n'a rien à voir avec plus haut, je n'avais vraiment pas de plaisir du tout à faire du B2B avec des marques qui imposent et brident...et je n'avais pas envie de passer encore 3 ou 4 ans de vie à ne pas créer bcp de valeur.

La vie est courte, il faut mettre énergie, talent et capitaux vers ce qui rapporte mais aussi vers ce qui apporte du fun

@Jérôme,

Tu sais, quand on a compris que le chemin de la réussite c'est d'essayer, tester, parfois échouer, puis rebondir avec succès, il n'y a AUCUN problème !

Les français ont un vrai pbm avec l'échec, or ça fait totalement partie du risque entrepreneurial. Evidemment qu'il faut minimiser les risques, mais on ne peut jamais tout contrôler, tout assurer, et c'est tant mieux, sinon ça n'aurait pas de sel.

C'est ce que j'aime en entreprenariat, on prend des risques, dont celui de se planter. Parfois ça arrive, et alors ? On rebondit, en tirant les leçons...

Le plus compliqué au final c'est de rester psychologiquement froid et lucide et de tirer les vrais bonnes leçons du pourquoi de l'échec.

Bien souvent on cherche des raisons externes, or c'est bien interne...

a ajouter peut etre deux elements:
- on a sous-estime la faible appetence de l'internaute sur des marques de qualite tier II (non pejoratif, mais ni gucci ni prada). Le metier marche soit sur de l'ultra-niche soit sur la tres grosse volumetrie. Des marques qui ont un ressenti fort en offline transferent tres mal sur l'online, pas juste en terme de search volume (ca c'est mesurable et on peut attirer les clients differemment) mais aussi en terme de conversion.
- On a sous-estime la difficulte a garder l'alignement avec les marques dans un marche en difficulte. Grey market, ventes privees, l'inventaire part dans tous les sens a faible marge.

Effectivement on a tres bien fait de tout remettre en cause meme si c'etait tres dur pour l'equipe en place qui avait ete recrutee avec beaucoup de soin. Je pense que tout le monde a ete replace (et bien) suite au gros travail d'Emrik Bion et de Martin Genot.

Eric Plantier nous a aider a screener une ribambelle de segments et de societes jusqu'a la rencontre avec les entrepreneurs de motoblouz et la nego menee par Michel. So we live to fight another day, avec le market leader sur le segment de l'equipement moto.

Indeed Fred !

@Michel "mais aussi vers ce qui apporte du fun"
J'aime cette phrase. On oublie bien souvent que la raison de devenir un entrepreneur est d'être heureux :)
Heureuse année à tous !
FX

Bravo aux investisseurs d'avoir accepté ce gros virage.
Dans ma première startup, où on avait levé nos 14 millions d'euros, nos investisseurs n'ont pas suivi quand ca commencait à mal tourner.
Comme tout le monde on n'arrêtait pas de chercher un vrai modèle qui ramenait vraiment des sous en caisse.
Les investisseurs en ont eu marre, et on prit peur. Maintenant, l'équipe dirigeante (dont je faisais partie) n'avait peut-être pas non plus réussi à les rassurer suffisamment.

Autre époque.

Fin 2008, quand on a décidé de bifurquer, on a aussi proposé en toute transparence "on ferme tout et on rend l'argent aux actionnaires", solution qui n'a pas été retenue par nos 2 principaux actionnaires (Atlas avec Fred Destin, et OTC AM avec Jean Marc Pahlon).

On a eu la chance qu'il continue à nous faire confiance pour créer de la valeur différemment de ce qui leur avait initialement proposé.

La question de la confiance est en effet très importante. Les VCs ne sont parfois pas très doués pour être patient quand ça va mal, mais nous avons la chance d'avoir de bons VCs !

Bonjour Michel,
Je ne comprends pas du tout la phrase 'Nous n'avons rien dit initialement pour laisser nos confrères continuer à investir et s'enliser dedans'.

Si tu changes de business , quel problème est-ce que ça pose de communiquer sur le sujet ? Ces confrères ne sont plus des concurrents à qui il peut être nécessaire de masquer sa stratégie ,

Amicalement,

Alain

Hello Alain,

En fait 2 raisons :

1) Ce confrere aurait pu venir là où on était. Inutile d'avoir plus de concurrents que nécessaire !
2) Vu son comportement ("tu n'auras que les miettes")...

A vite

Bonsoir Michel,

Question simple peut être mais peux-tu préciser sur "tout petit"..
C'est à dire, agir avec des acteurs très locaux, petit périmètre..?
Car, j'imagine que même pour un petit, les coûts restent importants (à son niveau). Bien que l'entreprise cliente puisse être plus souple (vs. le cas IS avec des marques pas toujours en phase avec les réalités du e-commerce)

Tout petit : une équipe réduite de qq personnes tres compétentes, du variable, dans un vertical spécifique, etc.

Bonsoir,
Cette histoire date, tant mieux si vous avez pu changer
De memoire ce qui m avait plu c etait toutes ces marques avec une veritable valeur ajoutee sur les produits, de belle choses .. le luxe quoi. Par contre ce qui m avait gene a l epoque c etait les differenes criantes entre ces marques.
Je trouve complique de faire du business sur de l alimentaire et de la fringue par exemple, ce qui etait le cas.
Maintenant je reste persuade qu une marque comme Laduree aurait fait un carton enorme avec un site performant. Ok pour la logistique lourde, mais pour cette marque par exemple vous aviez les moyens de gerer sans depenser des millions.
Bon courage pour la suite, un fidele lecteur!

Bonjour Etienne, oui, il était possible d'opérer avec des coûts bien plus réduits !

C'est Mixcommerce.... (CENSURE 2/02/2011)

Je tiens à préciser que le commentaire/l'opinion ci-dessus n'engage que son auteur.

A la demande de Philippe Rodriguez de MixCommerce, j'en ai d'ailleurs censuré la fin.

Comme je l'exprimais dans le post, et dans d'autres aussi, le modèle de délégation e-commerce est un modèle très délicat, demandant énormément d'investissement si on veut avoir des grosses marques, et la voie de la rentabilité est étroite.

Elle est d'ailleurs tout autant pour nos amis de GSI Commerce, l'américain leader mondial du secteur, que pour les autres opérateurs, localement en France ou ailleurs.

GSI Commerce est d'ailleurs aussi en perte en 2010 au niveau du résultat net (EBITDA positif cependant).

Il faut parfois savoir investir pour le long terme.

Le risque est cependant que l'investissement ne soit pas recouvré, that's all. IS a quitté ce secteur car on pensait simplement qu'on pouvait allouer capitaux et énergie plus efficacement.

Le secteur de la délégation e-commerce est chaud en France. IS l'avait inauguré dés début 2007, et depuis il y a bien plusieurs dizaines de concurrents, directs et indirects, qui se sont mis dans ce métier.

Pour moi, il est loin maintenant. Mais maintenant qu'on l'a quitté, les regards se tournent naturellement vers l'autre opérateur qui a levé de façon significative.

Bonsoir,

Juste une précision pour dire qu'il existe effectivement de nombreux concurrents. Je travaille personnellement chez Neeetcommerce (http://www.solucia.fr/neeetcommerce) qui fait de la délégation e-commerce en étant rentable. Parmi nos références en délégation totale ou partielle, nous comptons :
- du hard discount : lancement réussi de vetaffaires.fr comme en témoigne son président : http://www.labourseetlavie.com/Videos/L-interview/video-Remy-Lesguer-President-du-Directoire-Vet-Affaires
- du B to B (Vif Furniture), du crédit (CentralFinances)...
Nous avons également participé au lancement e-commerce de Made In Sport ou Galeries Lafayette

Bonjour,

Il semble que la délégation attire les marques qui souhaitent "tester" l'e-commerce sans stratégie forte d'association au réseau de vente existant.

Une telle démarche est alors difficile à accorder aux évolutions du marché qui sont tournées vers le multi-canal, le cross-canal, la mobilité; et donc une véritable mise en relation des canaux entre eux, ne serait-ce que pour le retrait des articles en magasin.

Je rejoins donc votre analyse sur ce plan.

Vous semblez avoir été trop optimiste sur la récupération de l'investissement par les actionnaires de Mix commerce, ce serait donc 15m€ de perdus ?

C'est peut être un poil plus compliqué car il doit t avoir un earn-out. La Postr à déjà fait le coup : achat pour une bouchée de pain et earn-out si....

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