Michel de Guilhermier's Blog

Belle Levée de Fonds pour...ADS, Roi de la Logistique e-Commerce !

Certes, la logistique est sans doute le maillon le moins "sexy" de l'e-commerce, mais il est clé, voire stratégique car différençiant. L'incroyable qualité et fiabilité de service d'Amazon, la meilleure de tous les sites généralistes, est aussi la résultante de milliards d'€ investis en entrepôts et systèmes au fil des ans.

On apprenait hier que Spartoo qui avec ses 100M€ de CA cette année chercherait à lever 100M€ - l'ami Boris, déja bien dilué par ses actionnaires VCs qui ont injecté 12M€ il y a 18 mois, va ainsi se diluer un peu plus, à croire que seule la croissance et la domination du secteur au plus vite l'intéressent - et aujourd'hui que Wikio/Ebuzzing levait 17M€.

Mais il y a une levée qui est passée plus inaperçue, ce sont les 7M€ récemment levés par Alpha Direct Services (ADS), dont je parlais justement fin juin, ICI, car ADS s'occupe de la logistique tant de Sarenza que de Dino & Dino. Dirigée par mon ami Adrian Diaconu, ADS va approcher cette année les 58M€ de CA, contre 42M€ en 2010 et vise 100M€ d'ici à 3 ans. Croissance justifiée par de très importants investissements.

Après cette levée, en vrai patron entrepreneur, Adrian reste toujours maître à bord !

Les Echos en ont quand même parlé dans l'édition d'hier (mardi 30 août) !

Amis e-commerçants, si Adrian est (trop) discret et rechigne à mettre en avant les incroyables compétences et services de son entreprise, consulter ADS est tout simplement indispensable...

Plus-de-Bulles : la Consécration de la "Veuve Reuther" qui Réçoit la Palme du Meilleur Rapport Qualité/Prix par Gault & Millau !

Désolé les amis, j'ai commencé ce post hier matin dimanche en titrant simplement un énigmatique "La Consécration de la Veuve", d'où quelques réactions d'étonnement...!

Un internaute venait de me prévenir par email de la très bonne nouvelle, mais j'étais à l'extérieur de Paris avec uniquement mon iPhone comme outil de travail, alors je n'ai pu résister au plaisir de simplement poster le titre en attendant d'avoir la suite des informations...

La veuve, Il s'agit en fait de la cuvée de champagne Veuve Reuther, dont je vous disais ici le 15 juin dernier qu'elle était d'un superbe rapport qualité/prix...et qu'en conséquence elle connaissait un énorme succès chez Plus-de-bulles.com (et que j'en abusais aussi à titre personnel !).

Et aujourd'hui, c'est le magazine Gault & Millau, une référence, qui dans le cadre d'un comparatif sur la vente de vin et de champagne en ligne dans le numéro actuel (n°50 du 28/8/2011), qui consacre cette cuvée avec un rapport qualité/prix très loin devant tous les autres et un verdict triomphant : "la vraie découverte, bon, rapide et le moins cher. Bravo".

Ou encore : "Il faut saluer la prestation du site plus-de-bulles qui...sort du lot sur tous les critères..." : 1er en qualité, 1er en rapidité de livraison et 1er en prix ! Wow, vous comprenez que ma journée a été belle après le mail de ce sympathique internaute qui m'a prévenu de l'article (merci encore Dominique).

Tableau comparatif extrait de cet article du Gault & Millau :

Faire du 1er prix est toujours à la portée de tout le monde, mais offrir un champagne de qualité à un prix très attractif (voire époustouflant) est clairement bien plus compliqué, comme le montre d'ailleurs le tableau de Gault & Millau. L'avantage concurrentiel de Plus-de-bulles est simple et repose sur un tryptique :

• Les fondateurs sont des rémois passionnés, portés par la mission de vous faire découvrir et aimer les trésors de leur région. Et ils exercent cette mission...dans la frugalité !
• Ils passent l'essentiel de leur temps sur le terrain à silloner la région, dénichant les meilleures cuvéees et les négociant avec les vignerons ou les grandes maisons. D'où le choix et les prix.
• Ils sont aidés et guidés par un grand expert, Patrick Borras, chef sommelier du restaurant 3* Pïerre Gagnaire à Paris

A la différence des sites généralistes, Plus-de-bulles est un site spécialisé sur le champagne, qui ne fait que ça, mais qui fait son métier à fond, avec expertise et passion ! Ce "breuvage magique" vaut en effet largement qu'on s'y consacre exclusivement, et je pense que Benjamin et Marie, les co-fondateurs, exercent leur métier mieux que quiconque !

A noter que Marie - autre preuve de sa très grande expertise dans le domaine - travaille actuellement en parallèle sur sa propre marque de Champagne ! J'y reviendrai prochainement.

Au delà de simplement proposer un rapport qualité/prix avec la cuvée Veuve Reuther, vous trouverez le choix le plus large de champagne sur Plus-de-bulles, grandes maisons comme vignerons de (très) grande qualité, et parfois en exclusivité su le web (ie Diebolt Valois). Lire impérativement le post de décembre dernier, suite au "Spécial Champagne" du magazine le Point, qui met clairement en valeur les exceptionnelles cuvées de certains vignerons.

A noter aussi que pour les envies de champagne irrésistibles à satisfaire immédiatement, Plus-de-bulles peut vous livrer en 2h sur Paris, j'en parlais ICI. Une autre exclusivité !

Pour les amateurs de champagne, et il y en a beaucoup qui me lisent (et qui passent aussi par plus-de-bulles !), j'en profite pour redonner la bible du domaine : 4000 champagnes, de Richard Juhlin, oenologue suédois réputé qui est le plus grand expert au monde en champagne.

Week-End "Historique" pour Apple, au Sommet !

Finalement, l'annonce de Steve Jobs mercredi dernier de quitter son poste de CEO, et de le laisser à Tim Cook, n'était que l'officialisation d'une situation de fait depuis janvier dernier. Et sa nomination comme Chairman est une excellente chose, il pourra ainsi se concentrer ainsi sur le Big Picture, les orientations stratégiques, et a bien insisté sur le fait qu'il sera un Chairman très actif.

Les investisseurs, qui avaient initialement paniqué (jusqu'à -7% en after hours mercredi soir) ont finalement rejoint mon analyse puisque le cours a terminé hier la semaine en hausse de 5% sur la semaine précédente, ce pour un S&P en hausse de l'ordre de 2%.

Et pour la 1ère fois de son histoire, Apple va passer le week-end en tant que 1ère capitalisation boursière mondiale ! 356Mds$ contre 353Mds$ pour Exxon ! Beau cadeau fait pas Steve à ses actionnaires pour "célébrer" son retrait officiel de l'opérationnel et 14 ans extraordinaires, depuis son retour en 1997 ! 

C'est le 10 août dernier que pour la 1ère fois Apple avait dépassé en clôture la market cap d'Exxon (elle l'avait déja fait en séance quelques jours auparavant), mais Exxon était repassé devant depuis.

J'en profite pour réitérer ma confiance dans le fait que, market permitting, le cours d'Apple devrait atteindre 450-500$ dans les 12 mois, soit entre 20 et 30% de plus que le cours actuel (383$). Sur son exercice fiscal 2012 (commençant le 1er octobre 2011), Apple devrait gagner 35 à 40$ de bénéfice net par action et finir avec près de 120Mds$ de cash dans ses caisses, soit plus de 130$/action. Avec de telles metrics, un cours de 450$ me semble un strict minimum.

Les investisseurs n'aiment pas les incertitudes, on craignait le retrait et la succession de Steve Jobs, c'était la principale inconnue, Apple l'a finalement magnifiquement orchestrée. Ceci étant derrière, il y a maintenant une autoroute devant. Nouvel iPhone dans quelques semaines, nouvel iPad dans quelques mois, une smart TV à un certain point en 2012, etc...

Et si la Démission de Steve Jobs était une...Bonne Chose ?!

Voila donc une page qui se tourne pour Apple avec la nomination hier de Tim Cook comme CEO, en remplacement de Steve Jobs, qui devient lui Chairman; en ayant bien précisé qu'il comptait être un Chairman très actif !

A y penser avec quelques heures de recul, c'est sans doute finalement une excellente chose, voire même la situation idéale, toutes autres choses étant égales par ailleurs :

• Tim Cook exerce officiellement cette fonction de CEO, qu'il occupait officieusement depuis janvier dernier, ce avec un grand brio. Pas de grand changement donc à prévoir dans l'immédiat, pas de risque non plus, Tim Cook est un maestro dans l'opérationnel. Par ailleurs, le nommer officiellement CEO, c'est aussi reconnaître officiellement ses qualités, ce qui est toujours motivant, et donc aussi une façon de limiter le risque de démission, ce qui pour le coup serait une mauvaise nouvelle.
• Steve Jobs, officiellement dégagé lui de toute responsabilité opérationnelle, pourra se concentrer avec plus de recul et de liberté sur la stratégie, les nouveaux marchés à attaquer (smart TV ?), la définition des business models, et les nouveaux produits. Toutes activités énormément créatrices de valeur. De nouveau, un bon Board - qui oriente la société dans les bonnes directions - joue un rôle fondamental dans la création de valeur. On ne pouvait pas rêver de meilleur Board pour Apple qu'avec Steve Jobs Chairman, "Chief Visionary"...
• Le risque résidait et réside toujours dans la santé de Steve Jobs, objectivement fragile. Si sa disparition aurait des conséquences terribles, elles sont sans doute légèrement moins importantes aujourd'hui avec un autre CEO en place qui tient le day-to-day.

Cette redistribution des rôles :

• Est donc tout à fait logique compte tenu du risque ojectif sur la santé de Steve Jobs
• Permet de réduire le risque de démission de Tim Cook
• Intrinsèquement créatrice de valeur par une redistribution des rôles parfaitement en accord avec les compétences respectives de Jobs et Cook

Ce move faisant donc tout le sens du monde, je suis persuadé qu'il avait été prévu de longue date, et minitieusement organisé : d'abord début janvier 2011 avec l'annonce d'un retrait sans aucune précision sur le retour, au contraire en laissant sous-entendre qu'il ne reviendrait peut-être pas, puis hier, en plein milieu du trimestre fiscal (et la aussi ce n'est pas un hasard), la 2ième détente : démission définitive, annonce immédiate de la nomination de Tim Cook comme CEO, et du passage de Steve Jobs comme Chairman.

On comprend ainsi pourquoi le Board, quand des voix montaient pour demander de s'occuper officiellement de la succession de Steve Jobs, répondait que ce n'était pas à l'ordre du jour...

Steve Jobs Démissionne de son Poste de CEO : my Take !

Nouveau coup de tonnerre dans la Tech (après le revirement d'HP et Google/Motorola), Steve Jobs a annoncé hier soir qu'il démissionnait de son poste de CEO d'Apple, repris pas Tim Cook, le fidèle second. De quoi alimenter quelques inquiétudes.

Même si ce n'est pas une excellente nouvelle, il ne faut pas non plus sur-réagir à cette information :

- Dans les faits, depuis plusieurs mois, Steve Jobs n'exerçait plus réellement le rôle de CEO mais s'était concentré sur le développement produit, les grandes negos et la stratégie, laissant le day-to-day, et donc ce rôle de CEO, à Tim Cook. Ce qui je pense était bien préférable, l'homme se focalisant sur là où il est le meilleur.

- La communication en janvier dernier laissait déja sous-entendre qu'il ne reviendrait pas et je suis presque certain que ce move en 2 temps avait été parfaitement orchestré fin 2010, laissant ainsi le temps à Steve Jobs et au Conseil d'Administration de préparer la transition, avec justement Tim Cook, et de préparer aussi le marché. Cette démission n'est pas à mon sens liée à une dégradation de son état de santé.

- Tim Cook, s'il n'a pas le charisme de Steve Jobs, ni sans doute la vision, ni le côté inspirant, ni le talent de showman, n'en est pas moins un excellentissime opérationnel qui a largement fait ses preuves comme CEO intérimaire d'Apple, et à plusieurs reprises d'ailleurs.

- L'esprit Steve Jobs, son attention aux détails, le travail (et l'avantage concurrentiel) sur la user experience, irriguent aujourd'hui l'ensemble d'Apple et certainement bien plus et mieux qu'en 1985 quand il fut éjecté. Il vient de passer près de 14 ans chez Apple, plus que les 9 ans entre 1976 et 1985 (période pendant laquelle il n'avait jamais été CEO de la firme), et a donc (re)façonné Apple à son image, choisissant avec attentions ses principaux cadres exécutifs. Cela va rester un bon bout de temps.

- Steve Jobs devient Président du Conseil d'Administration et "closely involved". Je ne suis pas certain que, dans l'immédiat, dans les faits, cela fasse une grande différence par rapport à ce qu'il faisait depuis janvier. Et s'il continue dans les 10 ans à venir à rester Président du Board et contribuer là où il est le meilleur, c'est juste parfait. Mais il y a bien entendu des incertitudes sur son degré d'implication dans le futur, en grande partie liées à sa santé.

- Il ne faut pas sous estimer le rôle d'un bon Board dans la gouvernance d'une société. Il donne (doit donner) les grandes orientations, que le CEO doit mettre en oeuvre. Un mauvais Board est catastrophique, un bon Board va mettre (doit mettre) l'entreprise sur les bons rails. Avec Steve Jobs toujours à sa tête, comprenant intimement le métier, en ressentant les nécessités, pas de problème tant qu'il reste en bonne santé. Le problème de nombreux Boards est qu'ils sont truffés de gens ne comprenant rien au secteur, mais se permettant néanmoins de donner leur avis sur tout. Ou alors il y a des Boards passifs, truffés de béni oui oui, et le CEO en fait alors à sa guise !

- Pour les 3 ou 4 ans à venir, le pipe produit est déja bien calé. Les grandes orientations ont été prises.

- Au niveau du cours de Bourse, avec un P/E hors cash de l'ordre de 9, ce pour une croissance au dernier trimestre de près de 100% des bénéfices, le marché prenait déja en grande partie en compte les incertitudes sur Steve Jobs.

En conséquence :

• A court et moyen terme, il n'y a aucune d'inquiétude à avoir. Tant que Steve Jobs garde sa santé, qu'il préside le Conseil d'Administration, avec Tim Cook comme excellent DG, il n'y a aucune crainte à avoir.
  
• Le long terme reste évidemment plus incertain, mais c'est tout de même le cas de la plupart des sociétés. Bien malin qui pourrait dire où seront dans 10 ans les Amazon, Walmart, Exxon ou HP...Mais la on a en plus l'inconnue de la santé de Steve Jobs.
  
• Apple n'était pas chère en Bourse. Les interrogations sur le long terme pourraient ne pas la propulser à plus de 1000$ dans 5 ans, mais elle reste une valeur avec un sacré potentiel. On a moins de chance de faire du x3 en 5 ans, voila tout.
• J'abaisse donc simplement mes price points d'entrée (indiqués ICI) de 10% : à 360$ (vs 400) elle est intéressante, à 315$ (vs 350) c'est une très bonne affaire, à 290$ (vs 320) c'est une aubaine. Nous verrons ce que Mr Market nous apportera aujourd'hui et dans les jours à venir.

MAJ 19h30 : Apple ne perd finalement rien de plus que le marché à cette heure : -1,3% pour un marché en baisse de -1,4% (Nasdaq à -1,7% même). Mais il faudra suivre cela sur les jours et les semaines à venir.

eCommerce : Non Mon Ami, n'y Va Pas !

C'est l'histoire d'un ami qui a une agence web qui marche bien, profitable, et qui a du cash dans les caisses. Mais voila, il m'avoue que faire les sites des autres, ça commence à l'ennuyer...et comme il a "toutes les compétences en interne pour faire les sites, les faire connaître..." (je cite), il songe à se lancer lui-même en e-commerce !

Et puis, "même si l'agence dégage pas mal d'argent chaque année, c'est une activité qui est difficilement revendable, alors qu'un bon business ecommerce l'est forcément plus" (je cite toujours).

Bon, mon ami, moi je t'invite à bien réfléchir avant de te lancer.

Voila ce que je voudrais/pourrais te dire, très simplement :

- Pour réussir dans une activité, il faut en maîtriser les facteurs clés de succès. Et, non, maîtriser les facteurs clés de succès dans le monde des agences web ne te donne pas toutes les compétences pour réussir en e-commerce, loin de là je pense. Les paramètres ne sont pas tout à fait les mêmes.

- Reprenons aussi les fondamentaux factuels, l'eCommerce, c'est un métier dans lequel bien peu de gens gagnent de l'argent ! Quand dans un secteur les grands acteurs sont juste au break-even at best, ça donne le ton...

- Si tu trouves un secteur qui jouit d'economics favorables (marge brute, repeat, etc), si tu arrives à te construire de vrais avantages concurrentiels pérennes distincts, si tu sais avoir un vrai sens du client, de ses besoins, de comment lui parler, si tu sais toujours rester frugal jusqu'au bout de tes ongles, là, oui, tu peux réussir. Mais cela fait beaucoup de si...

- Question valorisation, puisque tu l'évoques, oui un "bon business e-commerce est revendable", mais s'il a une certaine taille, s'il est correctement rentable, si tu as une position assez forte dans ton segment, etc. J'en connais des entrepreneurs qui ont lancé leur site eCommerce et qui cherche en vain à le vendre. J'en connais aussi qui faisaient plusieurs millions de CA et qui en ont tiré des clopinettes, voire rien du tout...

Evidemment, il n'y a jamais rien d'impossible, mais je dis juste que the odds are unfavorable.

Que tu commences à t'ennuyer, je comprends; que tu veuilles utiliser le cash dont tu disposes, je comprends aussi, mais je pense que tu as très probablement bien mieux à faire de ton temps et de ton cash !

Mais comme tu me l'as écrit, "je n'ai peut-être pas toutes les cartes" ! Alors si tu vises un secteur dans lequel tu jouis d'un véritable avantage concurrentiel majeur pour une raison ou une autre (sourcing exclusif, avantage aux achats, etc), tu as déja une base...

Et pour prendre une analogie avec le monde physique, je finirais en disant que je ne connais pas de prestataire en agencement de magasins qui se soit lancé dans le retail...

A propos d'eCommerce, j'apprenais aussi ce midi qu'un acteur dont le modèle faisait rêver il y a 2 ou 3 ans, qui avait connu un démarrage fulgurant, qui avait levé de très nombreux millions d'euros...était aujourd'hui en pleine déconfiture !

"Ciel, où est ma Chaussette ?" !

Bon, après 2 posts un peu sérieux sur les développements de Google et d'HP, voici un nouveau sujet grave issu de mes lectures de ce dimanche, plus spécifiquement le Femina du Journal du Dimanche qui titrait en page 10 "Ciel, où est ma chaussette ?", avec dans les 1ers mots :

"Qui ne connait pas ce drame de la vie quotidienne ? Nous mettons une paire à laver et nous ressortons de la machine une chaussette esseulée, une fois, deux fois, dix fois..."

Problème fondamental qui nous préoccupe chez Dino & Dino, le spécialiste des chaussettes premium Made in Italy ! Si nous nous décarcassons à retourner le sud de l'Italie pour vous trouver les chaussettes les plus confortables au monde et que vous les esseulez, à quoi bon ?

Nos chaussettes naissent jumelles, et les séparer c'est un peu comme rompre une ambiance familiale harmonieuse !

Alors de grâce, prenez en bien soin, mais si par inadvertance elles venaient quand même à se retrouver isolées (peut-être le méfait d'un kleptomane amoureux de Dino & Dino ?), l'article du Femina pointe sur l'Association Chaussettes Orphelines (2 rue des Gardes, 75018 Paris) qui pourra les accueillir et leur apporter un nouveau bonheur. Nous soutenons l'initiative de cette association, qui représente une nouvelle chance pour nos créations ! Nous en parlions d'ailleurs sur le site ICI.

Bon, ceci étant, les 2 1ers mois du site se sont bien déroulés avec, malgré la saison peu propice, déja une dizaine de clients "repeat", preuve que le concept et les produits plaisent bien ! Plusieurs nouveautés sont prévues pour la rentrée...

Forza Dino & DIno ! Comment, vous n'avez pas encore essayé la qalité Dino & Dino ? www.dinoanddino.com

Sur FaceBook aussi

Gros Revirement pour HP : Ils Quittent les Tablettes, Envisagent de se Séparer de leur Activité PC et Mettent 10Mds$ pour Racheter Autonomy !

Après la breaking news de Google et Motorola Mobility d'il y a quelques jours, l'été et riche en évenements dans le secteur du high tech : le nouveau Président d'HP, Leo Apotheker, a annoncé jeudi soir d'importantes nouvelles stratégiques :

• Ils quittent les tablettes et font un important write-off de leur acquisition de Palm, rachetée il y a 18 mois.
• Ils considèrent différentes options pour leur division PC, y compris celle de s'en séparer, à l'instar de ce qu'avait fait IBM il y a 6 ans. Quand on pense au combat qui avait été mené à l'époque par Walter Hewlett, fils du fondateur, pour s'opposer au rachat de Compaq que voulait faire Carly Fiorina, à l'époque CEO...
• Ils acquièrent Autonomy pour 10Mds$, une entreprise anglaise d'enterprise sofware au CA de 1Mds$, amorçant ainsi un recentrage là ausi "à la IBM".

Comme pour Google, les investisseurs n'ont pas du tout apprécié, faisant chuter le cours de plus de 20% vendredi. HP a fini à 24$ environ, contre 55$ atteints au printemps 2010, soit plus de 60Mds$ de market cap de moins...

Si le recentrage d'HP sur les softwares et services aux entreprises peut faire du sens, car les marges y sont largement supérieures, j'ai quand même quelques interrogations :

• En son temps, quand IBM avait annoncé se séparer de sa division PC, ils avaient un acheteur avec un deal. La, HP dit simplement qu'ils envisagent toutes les options, sans acheteur sous la main...Pas mal pour se tirer une balle dans le pied et mettre les équipes dans une expectative bloquante !
• Quand IBM s'était séparé de sa division PC, elle perdait de l'argent, d'où le besoin d'une action rapide et radicale. La division PC d'HP se porte bien, n°1 mondial en ayant dépassé Dell depuis quelques années et gagne de l'argent, même si c'est avec des marges faibles. Pourquoi se précipiter ?
• 10Mds$, soit 10x le CA d'Autonomy, it's a big price ! HP semble d'ailleurs avoir un beau track record pour largement surpayer ses acquisitions, ie Compaq, 3Com, 3Par, Palm, Snapfish, et donc amputer de la shareholder value. 20% de la market cap actuelle de HP, société réalisant environ 120Mds$ de CA, pour racheter une société de 1Mds$ de CA ? Inquétant aussi ce point : Leo Apotheker ayant déclaré pour justifier l'acquisition "Autonomy has grown its revenues at a compound annual growth rate of approximately 55% and adjusted operating profit at a rate of approximately 83% over the last 5 years.”, un analyste lui a alors demandé : “… metrics that you threw out for Autonomy, particularly on top-line growth, included a lot of acquisitions for Autonomy. What’s the organic growth rate that Autonomy has achieved lately?”...et il n'avait pas de réponse !
• Si le recentrage peut faire du sens dans l'absolu, est-ce que HP va le réussir reste une inconnue totale. Un analyste mettait ironiquement : "I don’t need to have a great imagination to envision another conference call in August 2015, where a new CEO decides that the software business is too difficult, and HP needs to come back to its roots (maybe going back to making calculators) and will spin off the software business into a new company, take an enormous charge, and then maybe announce an acquisition that the same highly pedigreed board will rubber-stamp".
• Dommage aussi pour Palm, ils tenaient un très bon système pouvant réellement concurrencer Apple et avaient déclaré à l'époque : "Palm’s innovative operating system provides an ideal platform to expand HP’s mobility strategy and create a unique HP experience spanning multiple mobile connected devices". Le matériel n'était pas aussi bon, mais ils auraient pu travailler dessus.

Tout cela explique bien la forte sanction de Wall Street vis-à-vis d'HP vendredi.

Ceci étant, à moins de 5x ses résultats 2011 anticipés (4,82$/action, ils les ont revus à la baisse), la valeur n'est aujourd'hui clairement pas chère.

Mais il plane néanmoins de grosses interrogations sur son futur.

Alors aubaine ou value trap, j'hésite encore et, si je pourrais en prendre un peu aux cours actuels (autour de 24$ l'action), je préfère largement concentrer mes cartouches financières sur Apple, profitant du marasme boursier actuel qui affecte quasiment sans discernement toutes les valeurs.

S'il y en a un que j'imagine se frotter les mains actuellement, c'est certainement Larry Ellison d'Oracle, qui n'a jamais été tendre pour le Board d'HP...l'Histoire lui donne cependant raison...pour l'instant du moins.

S&P Evalue la Destruction de Valeur du Deal Motorola/Google à 60Mds $ !

Google avait dépassé les 700$ de cours en 2008, et si on en croit S&P, ils ne devraient pas revoir ce cours de sitôt.

Si j'étais sceptique avant hier sur la création de valeur effective du deal Google/Motorola (qui reste de toute façon à être approuvé par les autorités compétentes), S&P Equity va en effet bien plus loin et y voit une réelle et forte destruction de valeur et ils ont dégradé la note de Google de 2 crans directement, de BUY à SELL !

C'est d'ailleurs bien la 1ère fois depuis très longtemps que je vois un SELL sur Google. Jusqu'à présent, sur les 33 analystes suivant la valeur, 13 étaient à STRONG BUY, 20 à BUY et 5 à HOLD.

S&P met une target de cours à 12 mois de 500$ seulement, soit un gros 10% de moins que les $560 d'avant l'annonce, ce qui correspond à pas loin de 20Mds$ de capitalisation boursière. En fait, c'est même pire : ils avaient précédemment un objectif de cours de 700$, et l'ont donc slashé de 30%, ce qui ampute la market cap potentielle de plus de 60Mds$ (*) !

Pas mal pour un deal de 12Mds$, et qui de fait ne coûte à Google que 7Mds$ en tenant compte du cash dans la société et des pertes à reporter...

Certes, que Google, spécialiste du software et de l'Internet, s'aventure dans le hardware qui est un secteur totalement inconnu pour lui à ce stade, avec de surcroît des marges faibles en général (sauf pour Apple), est un risque intrinsèquement important, mais de là à y mettre 60Mds$ de destruction de valeur potentiellement...

Les économies de royalties apportées par les brevets rachetés font d'ailleurs que le payback du deal, sur ce plan, est de l'ordre de 4-5 ans. Mais S&P a du considérer le risque que les Samsung, HTC et autres Sony Ericsson commencent à diversifier leur risque en allant partiellement convoler avec Microsoft.

Toujours est-il que je trouve ce downgrade excessif et je campe sur mes positions : Google reste une valeur attractive aux prix actuels (pour du moyen/long terme comme toujours) ! Be greedy when others are fearful !

(*) Je raccourci un peu quand même, car le slash de l'objectif de cours à 12 mois n'a peut-être pas que ce deal comme trigger, les conditions générales du marché et de l'économie peuvent aussi l'expliquer. Si on va vers une récession, si un krach boursier survient, il est certain que l'ensemble du marché peut encore perdre entre 10 et 20%.

Lecture pour Noel : la 1ère Biographie Autorisée de Steve Jobs !

Il y a déja pas mal d'ouvrages sur Steve Jobs, mais celui-ci sera la 1ère biographie autorisée à laquelle Jobs a coopéré ! Le livre n'est pas encore sur Amazon France mais il est déja en pré-commande sur Amazon US, ICI. Il était prévu pour mars 2012 mais selon Barnes & Nobles, il sera dispo dés le 21 novembre de cette année. 448 pages écrites à partir de 40 interviews conduits sur 2 ans...

A noter qu'il est en version Nook (pour $15 vs environ $20 en version papier) mais pas encore en Kindle ? J'espère que ça ne serait tarder car je n'achète quasiment plus mes livres qu'en version électronique maintenant.

A noter mes lectures passées sur le sujet (la plupart en ebook d'ailleurs) :

• Inside Steve's Brain (super clair et percutant)
• Icon (le moins bon)
• Return to the Little Kingdom (excellent sur les débuts d'Apple)
• The Second Coming of Steve Jobs (assez exploratif sur la personnalité de Steve Jobs)
• The Presentation Secrets of Steve Jobs (un peu technique, mais super intéressant)
• West of Eden (très détaillé sur le ousting de Jobs en 1985)

Je m'amuse de lire sur le site Barnes & Nobles la rubrique "people who bought this also bought..." : on a le livre de Georges Bush "Decision Points" !

Si vous avez le courage, ci-dessous la description du livre :

Based on more than forty interviews with Jobs conducted over two years as well as interviews with more than a hundred family members, friends, adversaries, competitors, and colleagues this book chronicles the rollercoaster life and searingly intense personality of a creative entrepreneur whose passion for perfection and ferocious drive revolutionized six industries: personal computers, animated movies, music, phones, tablet computing, and digital publishing.

It is also a book about innovation. At a time when America is seeking ways to sustain its innovative edge, and when societies around the world are trying to build digital-age economies, Jobs stands as the ultimate icon of inventiveness and applied imagination. He knew that the best way to create value in the 21st century was to connect creativity with technology, so he built a company where leaps of the imagination were combined with remarkable feats of engineering.

Although Jobs cooperated with this book, he asked for no control over what was written nor even the right to read it before it was published. He put nothing off limits and instead encouraged the people he knew to speak honestly even foes, former girlfriends, and colleagues he had once fired or infuriated. “I’ve done a lot of things I’m not proud of, such as getting my girlfriend pregnant when I was 23 and the way I handled that,” he said. “But I don’t have any skeletons in my closet that can’t be allowed out.” Jobs speaks candidly, sometimes brutally so, about the people he worked with and competed against. Likewise, his friends, foes, and colleagues provide an unvarnished view of the passions, perfectionism, obsessions, artistry, devilry, and compulsion for control that shaped his approach to business and the innovative products that resulted. He was not a model boss or human being, tidily packaged for emulation. Driven by demons, he could drive those around him to fury and despair. But his personality and products were interrelated, just as Apple’s hardware and software tended to be, as if part of an integrated system. His tale is thus both instructive and cautionary, filled with lessons about innovation, character, leadership, and values.