Michel de Guilhermier's Blog

Le Succès le Plus-de-Bulles.com Repose Sur Une Chose Simple : Son Offre Unique !

Plus-de-bulles.com, le site spécialiste des amateurs de champagne, vient de finir le mois d'août en croissance de l'ordre de +45% sur 2012, ce malgré un contexte macro-économique pas forcément simple. D'ailleurs, les ventes de champagne en France sur les 7 1ers mois sont je crois en très fort recul et certains producteurs avouent même des baisses de plus de 20%.

Ce mois d'août est peut-être un peu exceptionnel, mais sur les 8 1ers mois de l'année, la croissance reste de l'ordre de +30%.

Je précise tout de suite, cette croissance est obtenue à dépenses marketing strictement comparable ! En eCommerce en effet faire de la croissance est très facile, il suffit de faire chauffer la carte bleue avec Google (par exemple). Si je mettais 1M€ de marketing cette année pour Plus-de-Bulles, il est plus que probable que je ferais une croissance de 500% !

Pour être même encore plus précis, les dépenses marketing entre 2012 et 2013 sont bien strictement comparables pour une raison simple, elles sont proches de 0 ! Et oui, Plus-de-bulles.com croît actuellement - fortement - uniquement par référencement naturel et surtout bouche à oreilles.

Avec des dépenses marketing d'acquisition quasiment nulles, inutile de dire que la croissance est évidemment rentable !

Si je tente d'expliquer simplement et rationnellement la raison de cette croissance, je peux tenir le raisonnement suivant :

Sur la plan logique, c'est simple : Plus-de-bulles gagne continuellement de nouveaux clients, de façon naturelle par bouche à oreille et accès direct, et en même temps les anciens clients reviennent régulièrement. Donc, mécaniquement, le nombre de commandes mensuelles s'accroit avec le temps, inexorablement.

Et si les anciens clients reviennent très régulièrement (du moins certains) et que le site gagne aussi régulièrement de nouveaux clients sans dépenser 1€ en marketing, c'est qu'il dispose d'une offre pertinente et différenciante.

Les amis, on en revient toujours aux mêmes choses : ce qui fait le succès d'un commerçant, c'est quand même avant tout la qualité et la spécificité de son offre. Plus que chercher à être le plus gros, le meilleur, il faut d'abord chercher à être différent, surtout sur Internet où les consommateurs peuvent comparer en quelques clics ! Evidemment, quand on est le plus gros, on jouit de meilleurs prix d'achat permettant en général d'être moins cher (du moins si on garde ses coûts fixes sous contrôle), mais je ne vais pas viser à acheter plus de champagne qu'un Auchan, un Carrefour ou même un Nicolas ! La stratégie de taille étant vaine, Plus-de-Bulles.com mène depuis des années une stratégie de différenciation avec une offre en partie exclusive.

Et la chance que nous avons dans ce métier, c'est qu'il est possible d'avoir d'excellents produits, à des prix très attractifs pour le consommateur, en exclusivité ou quasi exclusivité.

Concrètement, au delà d'avoir évidemment toutes les "grandes maisons" incontournables (ie les Mumm, les Veuve Clicquot, les Roederer, les Dom Perignon et autres Ruinart et Bollinger), qui vous font payer leur qualité mais aussi et surtout leur colossal marketing et leur distribution, l'équipe Plus-de-Bulles a depuis des années silloné la champagne à la rencontre des meilleurs vignerons : des producteurs produisant d'excellents champagne à d'excellents prix, sans marketing, en quantité limitée, qui par définition ne peuvent alors se retrouver en grande distribution car ils n'ont pas les volumes suffisants, mais qu'on retrouve en restauration gastronomique ou parfois (mais plus rarement) en distribution spécialisée.

Ces meilleurs vignerons champenois sont connus et répertoriés dans les différents guides (Guide Hachette, Revue du Vin de France, Bettane et Desseauve, Guide Parker des Vins, Guide Gault & Millau du champagne, Wine Spectator, Richard Juhlin, etc). A l'heure où j'écris ces lignes, il y a peut-être une trentaine de "grands vignerons" qui comptent vraiment en champagne, et Plus-de-bulles a des accords avec les 3/4 d'entre eux, dont une bonne partie en exclusivité dans la vente sur Internet !

Les fondateurs de Plus-de-Bulles sont des champenois, avec un réseau local important, alors évidemment ça a beaucoup aidé à tisser de très solides liens avec les meilleurs vignerons et obtenir leur distribution sur Internet, parfois (voire même souvent) en exclusivité. Ces vignerons, vous les retrouverez donc sur le site. Regardez les notes que leur donnent les guides, et vous comprendrez tout...

Quelques exemples de splendides vignerons sur lesquels je vous invite à clicquer et voir leur offre :

• Agrapart
• Diebolt-Vallois
• Henri Giraud
• Jacques Chaput
• Janisson & Fils
• Roger Coulon

Les comparaisons de notes avec les "Grandes Maisons" sont parfois cruelles pour ces dernières en terme de rapport qualité/prix. Un Ruinart Blanc de Blancs par exemple, à plus de 50€ la bouteille, est noté 14/20 dans la Revue des Vin de France quand un splendide Diebolt Vallois Blanc de Blancs à moins de 25€ est noté 15/20 par le même guide, et que Patrick Borras, le Chef Sommelier du Restaurant 3* Pierre Gagnaire qualifie "d'un des tous meilleurs Blanc de Blancs de la Champagne" (à noter, disclaimer, que c'est l'un de mes favoris !).

Et comment ne pas mentionner aussi la maintenant fameuse "Veuve Reuther", une cuvée d'entrée de gamme en exclusivité sur Pus-de-Bulles à l'incroyable succès, qui s'explique la aussi simplement par un rapport qualité/prix d'exception, reconnue par Gault & Millau comme étant le meilleur champagne d'entrée de gamme...

Les vrais amateurs de champagne ne recherchent pas des "Grandes Maisons", mais d'excellents vignerons proposant de magnifiques cuvées à des rapport qualité/prix incomparables. En feuilletant les guides, ou en regardant la carte des restaurants gastronomiques, ils tombent sur ces vignerons, et en les cherchant sur Internet, ils retombent naturellement sur...Plus-de-Bulles !

Est-il alors étonnant que le taux de retour annuel des clients Plus-de-Bulles achetant des grands vignerons soit proche de 50%, ce qui en eCommerce est un taux exceptionnel pour un acteur spécialisé (je ne parle pas d'un Amazon, qui avec ses dizaines de rayons et ses dizaines de millions de SKUs a un taux de retour de 4 à 5x/client/an en moyenne). Un tel taux de retour explique que, mécaniquement, le nombre de commandes du site monte sans cesse, avec la croissance de la base de clients. Ceux-ci trouvent tout simplement sur le site des produits de grande qualité, en exclusivité, et bien entendu livrés avec un service parfait, en temps et en heure.

A noter qu'il peut parfois aussi être légitime, dans certaines circonstances, de vouloir absolument mettre une "marque" sur votre table, un Dom Perignon ou un Roederer Cristal par exemple (quoi qu'il peut être aussi plus fûté de montrer que vous avez dégoté un superbe vigneron !) que vous trouverez quasiment toujours au meilleur prix sur Plus-de-Bulles. Evidemment, comme Plus-de-Bulles n'a pas le même volume d'achat qu'un Auchan, ces prix serrés font que nos marges sur ces produits sont alors (très) faibles, mais le modèle économique tient car les coûts fixes sont très strictement sous contrôle. Plus-de-Bulles, et c'est sans doute l'autre élément du succès, est un vrai low cost, je surveille de très près le ratio frais généraux/CA !

Bon, pour l'heure, et aussi parce que c'est de saison, c'est la Foire aux Champagnes sur Plus-de-Bulles, à ne pas manquer ! Vous y trouverez 6 Grandes Maisons et 6 Grands Vignerons à des prix inouis, idéal pour constituer vos réserves pour l'automne (ce que je me suis évidemment empressé de faire personnellement) :

Grands Vignerons :

• Coessens Blanc de Noirs
• Franck Bonville Brut Grand Cru
• Jacques Chaput Blanc de Blancs
• Diebolt Vallois Prestige
• Roger Coulon, Réserve de l'Homme
• Dehours Grande Réserve

Grandes Maisons :

• Bollinger la Grande Année 2004
• Laurent Perrier Brut
• Deutz Brut Classic
• Roederer Brut Premier
• Mumm Cordon Rouge
• Veuve Clicquot Vintage 2004
  

Enjoy !

Morale de l'histoire pour tout eCommerçant : cherchez à être unique, cherchez à avoir de superbes produits en exclusivité. Une fois que vous avez ça, le reste devient plus plus facile et s'enchaînera logiquement. Mais c'est bien par un sourcing exclusif et une offre unique que vous devez faire d'abord porter vos efforts.

Si vous choisissez de vous battre contre Amazon en vendant des commodités, vous perdez votre temps. Rueducommerce et Pixmania ont mis du temps à le comprendre, se glorifiant initialement avec de gros chiffres d'affaires - normal quand on attaque de grosses catégories - mais du point de vue economics c'est un dead end clair évident.

Et ce n'est pas pour rien que les Rosenblum, après Pixmania, ont fondé TheKase, basé sur une offre différenciante et exclusive.

Mont Blanc 2013, avec l'Accélérateur (updated samedi 31 août) !

L'équipe de L'Accélérateur (Jonathan Lascar, Juan Hernandez et moi-même) avions décidé de faire le Mont Blanc fin août avec notre "sponsor" (le Family Office de la famille Leclercq, fondatrice de Decathlon/Oxylane).

Pour ma part cela devait être la 12 ou 13ième fois que je faisais l'ascension, la 1ère avait été en 1987 à 25 ans et la précédente était en août 2008 avec mon associé de Photoways et Inspirational Stores, Martin Genot (ICI). Il y a 5 ans, à 46 ans, ce fut dur, et j'avoue que cette fois-ci, à plus de 50 ans et toujours sans préparation spécifique ni acclimatation à l'altitude, ce le fut encore plus, j'ai du puiser dans mes ressources physiques et mentales pour aller jusqu'au bout, avec plusieurs fois l'envie d'arrêter et de redescendre.

Au retour au Refuge du Goûter le soir, j'étais à bout de souffle, incapable de parler, ni de pouvoir faire l'effort d'avaler quoi que ce soit si ce n'est 3 cuillères de soupe...et suis donc parti m'allonger et me coucher dès 19h ! Plus que la fatigue physique, car en fait j'ai fait la descente du sommet jusqu'au refuge du Goûter à 3800m assez rapidement et sans problème, c'est surtout le manque d'oxygène du à l'altitude qui cette année m'a vraiment affecté. Dans le passé, je n'ai pas souvenir que cela avait joué de façon aussi forte. D'ailleurs, à l'heure où j'écris ces lignes au lendemain de notre retour, je ne ressens pas de fatigue particulière ni n'ai aucune courbature, signe que je suis tout de même en très bonne condition physique intrinsèque (indispensable d'ailleurs pour faire le Mont Blanc, et pour tout en général d'ailleurs !), mais que c'était surtout le manque d'oxygène et l'acclimatation à l'altitude qui était le problème.

Nos amis du Team Leclercq, en superbe condition physique, marathonien ou triathlète, avec aussi quelques années de moins, ont clairement eu beaucoup plus de facilité ! Ils m'ont même bluffé !

A noter, pour ceux qui veulent aussi tenter l'ascension du Mont Blanc, qu'il faut faire très attention au fameux "mal des montagnes", qui est très dangereux et peut causer la mort par oedème cérébral ou pulmonaire : si vous êtes atteint de nausées, que la tête tourne avec des vertiges, que vous vomissait, là il faut impérativement rebrousser chemin et perdre de l'altitude, le mal disparaîtra alors immédiatement. Quand on a pas eu le temps de s'acclimater à l'altitude pendant quelques jours, ce mal atteint quasiment tout le monde, mais la susceptibilité personnelle est très variable : il n'intervient pas à la même altitude, ni de manière aussi aigüe pour tout le monde. Personnellement j'ai la chance de ne pas trop souffrir de ce mal, du moins pas avant 4500m réellement, mais l'altitude me fait néanmoins fortement perdre mon souffle et j'ai besoin d'hyperventiler pour compenser (une vraie locomotive !) ; ce qui est assez normal, à 5000m il y a moitié moins d'oxygène qu'au niveau de la mer !

Sur la douzaine de tentatives, je ne suis monté tout en haut que 2 fois sur 3 environ, car régulièrement il y a soit un problème humain d'un des compagnons de cordée (mal des montagnes, trop grosse fatigue, etc), soit un problème météo. Savoir renoncer est parfois nécessaire, et c'est souvent du bon sens ! Se retrouver sur le dôme du Goûter dans le brouillard, du vent et une forte neige qui efface la trace est de la folie pure.

Même (très) difficile, c'est toujours de toute façon une très belle course et un grand plaisir de partager l'ascension et des efforts avec des amis, et c'est ce qui me motive depuis 25 ans à guider et accompagner les uns et les autres sur le toit de l'Europe. On en garde des souvenirs pour la vie...

Cependant, j'ai avoué à mes amis d'ascension au retour que je n'étais cette fois-ci pas si sûr de recommencer. Enfin, je dis ça maintenant, mais tel que je me connais, l'envie reviendra, car dans quelques semaines j'aurais certainement oublié les moments difficiles et les peurs pour ne retenir que les joies des moments partagés et la victoire de l'ascension. Et j'ai déja plusieurs personnes qui m'ont demandé de faire l'ascension avec elles en 2014...

Anecdote amusante, c'est en 2008 en faisant l'ascension du Mont Blanc avec Martin Genot que nous avions alors imaginé monter un Accélérateur de Start-up sur le modèle du Y Combinator...qui s'est concrétisé 3 ans plus tard. Martin n'est pourtant pas aujourd'hui l'un des fondateurs d'origine car il était à l'époque missionné par OTC pour redressser AchatVIP, dans lequel il s'est donné à fond comme d'habitude, mais il joue aujourd'hui un rôle non négligeable avec L'Accélérateur puisque, via le fonds d'investissement Network Finances dont il est vice Président, il a financé 2 de nos start-up (FioulReduc et AnimalBox), et a également investi à titre personnel dans Printic. Il devrait aussi coacher des équipes à partir de la promo 4.

Alors que depuis le temps je connais maintenant la voie par coeur, j'avoue avoir aussi ressenti de la peur à plusieurs reprises, sur l'aérienne arrête sommitale du Mont Blanc où il n'y a qu'un passage de 50cm de large avec 500 mètres de vide à droite et à gauche, et dans la vertigineuse descente de l'aiguille du Goûter, toujours délicate au retour quand on est fatigué, de surcroît avec de la neige comme cette fois-ci.

Cette année, la neige était en effet très abondante, et d'ailleurs nous avons fait le 1er tronçon (Nid d'Aigle 2400m - refuge de Tête Rousse à 3200m environ) sous la neige et dans le brouillard.

Ci-dessous la vue depuis le Refuge de Tête Rousse à notre arrivée :

Vue depuis le Refuge de Tête Rousse sur l'Aiguille du Goûter, une vraie muraille verticale de 700 mètres à gravir, totalement enneigée cette année (pour moi c'était une 1ère), ce qui rendait l'ascension, et encore plus la descente, délicate :

Mon associé Juan dans l'ascension de l'Aiguille du Goûter, au dessus des nuages :

Vraiment sous la neige cette ascension de l'Aiguille du Goûter, jusqu'à 15/20 cm de poudreuse. Mais dans la montée, je ne pouvais pas m'empêcher de surtout penser à la descente le lendemain : c'est en effet là que 90% des accidents arrivent. Et par cette neige, cela ne serait pas simple...

Dans l'ascension de l'Aiguille du Goûter, le Refuge du Goûter (au milieu de la photo, clicquez pour zoomer) paraît proche, et il l'est en distance, juste 600 mètres plus haut, mais à la verticale !

Dernier tronçon, nouveau Refuge du Goûter (3800m), ouvert en juin de cette année - Mont Blanc, par un superbe temps ! Ce refuge moderne est magnifique, sauf pour les toilettes, qui ont clairement un problème actuellement : y faire un tour est une épreuve...Celles de Tête Rousse sont largement plus agréable !

Dans l'ascension finale, on ne pouvait pas rêver d'un ciel au bleu plus profond !

Arrivée au sommet ce mercredi 28 août à 15h10, après 4h10 de marche depuis le Refuge du Goûter, un peu moins bien que mon record de 1992 à 30 ans, en 3h50 avec Benoit Galland, mon associé du rachat du Groupe Provifruits (et également marathonien !), mais quasi identique au temps de 2008 avec Martin Genot, et un bon temps de toute façon puisque l'ascension est généralement indiquée en 5h ! A noter que depuis de nombreuses années je préfère faire le Mont Banc l'après-midi, au moins on est quasiment seuls. Sinon il faut partir à 2h du matin avec la foule...

Dans la descente du sommet, neige et nuages se confondent, une mer de blanc...

Le lendemain, après une bonne nuit réparatrice au Refuge du Goûter, la descente de l'Aiguille s'est déroulé sans problème malgré mes craintes dues à la présence de neige, assez rapidement même. Le passage du couloir de la mort (couloir du Goûter) fut même très facile : la poudreuse de la veille était dure, le passage étant alors bien plus assuré.

Vue à la descente de l'Aiguille du Goûter, la verticalité n'est pas très bien rendue cependant !

Jonathan, mon autre associé, au niveau de Tête Rousse, heureux après la descente :

The end...jusqu'à la prochaine fois, ou pas...

Quand on pense que le catalan Kilian Jornet fait le Mont Blanc en moins de 5 heures aller-retour depuis l'église de Chamonix à 1000m d'altitude seulement, ça laisse rêveur. Pour notre part, depuis le Nid D'Aigle à 2400M, il nous a fallu environ 14 heures de marche aller-retour, avec 2 nuits en refuge...

Pour les amateurs, voici les longueurs habituelles et approximatives des tronçons :

Nid d'Aigle (2400m) - Refuge Tête Rousse (3200m) : 1h30 à 2h

Refuge Tête Rousse - Refuge du Goûter (3800m) : 2h30 à 3h

Refuge du Goûter - Sommet (4810m) : 4 à 5h

Descente Sommet - Refuge du Goûter : 1h30 à -2h30

Descente Refuge du Goûter - Nid d'Aigle : 3h30 à 5h (très variable en fonction de la fatigue et des conditions de l'Aiguille qui peut-être très délicate, je rappelle que 90% des accidents se passent à ce moment là)

Cet épisode Mont Blanc marquait la réelle fin des vacances, retour maintenant - en très grande forme - à l'Accélérateur, avec le kick off de la promo 4 dès ce lundi. Une promo avec des projets particulièrement variés, pas seulement Internet, et qui s'annonce donc extrêmement excitante.

L'ouverture de la promo 4 ne doit pas eclipser les succès des promos précédentes : certaines équipes, notamment Printic ou PayPlug de la Promo 3 (printemps 2013), mais également 1001Menus ou The French Talents de la Promo 1 (printemps 2012), BeepJob ou CuisiShop de la Promo 2 (automne 2012), connaissent des tractions réellement impressionnantes, certaines ont déja reçu des propositions de rachat (en plus de Pastas Party rachetée par Meetic en mai dernier), et 5 ou 6 levées de fonds, voire des relevées de fonds, ont eu lieu cet été ou doivent se clôturer incessamment !

Le très gros travail de fond que les coachs de l'Accélérateur effectuent au quotidien avec les entrepreneurs sur leur start-up (offre, modèle économique, équipe, opérationnel, etc), et le très riche eco-système apporté aux start-up (mentors associés, investisseurs & business angels, partenaires et prestataires, journalistes, etc), paye !

A propos, je reprécise, encore et toujours, qu'une levée de fonds n'est qu'une étape - importante - parmi d'autres, mais aucunement une fin en soi pour l'Accélérateur et ses start-up comme elle l'est pour un "leveur".

Le seul but que nous poursuivons est de créer un maximum de valeur en construisant sur la durée de belles sociétés pérennes, proposant à leurs clients une offre pertinente, bien positionnée, avec un modèle économique rentable, et menée par des équipes d'entrepreneurs possédant les qualités adéquates : ambition, niak, pragmatisme, humilité et éthique.

Quand Pour Larry Ellison Apple Ira Beaucoup Moins Loin en l'Absence de Steve Jobs, le Raider Carl Icahn Annonce Qu'il A Acheté un Gros Bloc d'Actions !

Amusante contradiction apparente hier au sujet d'Apple : au cours d'un interview, Larry Ellison, le fondateur d'Oracle - une des 1ères fortunes mondiales avec 43Mds$ et qui était le grand ami et confident de Steve Jobs - faisait comprendre que sans ce dernier Apple irait beaucoup moins loin, "by far".

A noter qu'il n'a absolument pas dit "Apple is Doomed" (Apple est condamnée), comme on a pu parfois le lire dans la presse anglos-axonne (notamment Business Insider, toujours à la recherche de gros titres raccoleurs à sensation au détriment de la rigueur voire même de l'honnêteté), mais Larry Ellison a juste exposé qu'il considérait qu'Apple irait beaucoup moins loin que s'il y avait encore eu Steve Jobs.

J'en suis aussi pour ma part convaincu. Steve Jobs était un génie visionnaire qui savait anticiper les tendances et a pénétré avec un succès incroyable 5 ou 6 industries différentes (les ordinateurs, la musique, le cinéma, la téléphonie, la distribution, etc). Nul doute qu'il aurait encore pu poser sa patte géniale dans d'autres secteurs si la vie lui en avait laissé la possibilité.

Ceci dit, le même jour, Carl Icahn, après son raid sur Dell (dont il possède 9%, avec qui il est en procès et dont il veut virer le PDG - Michael Dell), faisait savoir (par un simple petit tweet, voir tout en bas, c'est inédit !) qu'il avait acheté un gros bloc d'actions Apple (1,5Mds$ quand même), considérant que l'action était sévèrement sous valorisée.

Et, étonnament, il n'y a aucune contradiction entre la position de Larry Ellison et celle de Carl Icahn !

Carl Icahn a d'ailleurs bien précisé que même sans croissance Apple est sous évaluée et vaut au moins 625$/action. Et c'est bien une évidence que ce financier raider a saisi : avec plus de 60$ de cash flow généré actuellement par an (EBITDA), et près de 170$ de cash aujourd'hui dans les caisses, à 470$ l'action (avant le tweet d'Icahn) Apple est évidemment extrêmement peu cher.

Il préconise d'accélérer le rachat d'actions, et en effet cette manoeuvre aurait pour effet assez immédiat d'en faire monter le cours. Apple ne peut clairement pas faire grand chose de ses 150Mds$ de cash dans les caisses, et la valeur de ce cash serait tout autre s'il était rendu aux actionnaires par le biais de rachat d'actions !

Quand l'entrepreneur Larry Ellison évoque la croissance, l'innovation et les perspectives industruelles, le financier Carl Icahn se place lui sur le strict plan de la logique financière et précisant que même avec une croissance 0 un programme de rachat d'actions plus conséquent pourrait significativement faire monter le cours de l'action Apple, nettement sous valorisée actuellement.

Carl Icahn a indubitablement raison, mais j'espère aussi que Larry Ellison n'est pas totalement dans le vrai, à savoir que même si Apple n'ira certes peut-être pas aussi loin maintenant que Steve Jobs n'est plus la, ils iront quand même assez loin ! La management team et l'organisation d'Apple ont été choisis et mis en place par Steve Jobs lui-même, et on peut espérer que sa plus belle création soit justement Apple elle-même, son ADN, ses hommes, ses valeurs, etc.

Acheter Apple à 490$ aujourd'hui, ce n'est pas faire le pari que la firme va retrouver une croissance de 20-30%/an (à 200Mds$ de CA annuel, il ne faut d'ailleurs pas rêver, il faudrait un magicien pour cela et il s'en est allé en octobre 2011...), mais faire un pari beaucoup plus simple et beaucoup moins risqué, qui est celui qu'Apple aura au minimum une croissance 0 et va s'employer à mieux utiliser son cash, notamment en le rendant aux actionnaires ! Un no brainer pour moi.

A noter que le Board d'Apple a déja annoncé pour 60Mds$ de rachat d'actions d'ici en 2015. La belle affaire, avec 150Mds$ dans les caisses aujourd'hui et 50 à 60Mds$ de cash flow par an, c'est un total de 250Mds$ de cash minimum qu'il va falloir employer. Peut-être qu'ils investiront 30Mds$ ou 40Mds en capex, il va aussi y avoir (au rythme actuel), environ 10Mds$/an de dividendes, mais après ? L'annonce des 60Mds$ de rachat n'est donc clairement pas suffisant, Apple peut et doit faire beaucoup plus, surtout qu'ils peuvent aujourd'hui emprunter à des taux extrêmement bas comme la firme l'a fait il y a quelques mois.

La conclusion est claire et sans appel : avec 250Mds$+ sur les 3 ans à venir, Apple a beaucoup plus de cash et de cash flow qu'il n'en faut pour développer son business, financer ses investissements (40Mds$), payer ses dividendes (30Mds$) et organiser les 60Mds$ de rachat d'actions prévus.

Carl Icahn est le 2ième "activist", après David Einhorn de Greenlight Capital il y a quelques mois, qui s'intéresse à Apple et les pousse à mieux utiliser leur cash en rachetant plus d'actions. Encore une fois, cela se comprend très aisément.

Je suis aussi parfaitement en ligne avec Carl Icahn : dans sa configuration financière actuelle (EBITDA de 60$/action/an et 170$ de cash par action) Apple peut monter assez facilement à 600$ environ en réallouant son cash, soit un jump possible, à relativement court terme (disons 6 mois max), de l'ordre de 20%. Mais pour aller bien plus haut, atteindre par exemple les 1000$ que d'aucuns voyaient, et toujours possible ceci dit, la cela dépendra en effet de ses hypothétiques innovations et le lancement avec succès de nouvelles catégories, ce qui est pour le coup un pari plus hardi et absolument pas garanti comme je le notais dans le post précident (du 9 août).Tim Cook est un Operations Guy, pas un visionnaire produit...

La manoeuvre de Carl Icahn a probablement sonné le coup d'arrêt du purgatoire boursier d'Apple, et selon toute probabilité Apple va repasser au dessus des 500$ l'action aujourd'hui, pour la 1ere fois depuis 7 ou 8 mois. Non pas que Carl Icahn va lui-même avoir une influence et un rôle majeur (avec 0,2% du capital il ne va pas aller bien loin), mais il peut servir de catalyste.

 

Pour mémoire, sur le graphique ci-dessous, il est aisé de voir à quelle heure Carl Icahn a tweeté !

Pour Twitter et le monde de la finance, c'est aussi inédit, je crois que c'est en effet la 1ère fois qu'on annonce via ce medium qu'on a pris une grosse position dans une société ! Les temps changent...

Pour aller plus loin, ICI le compte twitter de Carl Icahn. Sur son profil on peut lire "Some people get rich studying artificial intelligence, I make money studying natural stupidity" ! Il est vrai, comme disait Einstein, qu'il y a 2 choses infinies dans ce monde : l'univers et la bêtise humaine ! Alors on comprend comment Carl Icahn est devenu milliardaire (46ieme fortune mondiale) ;-)

Je comprends...Ceci dit à titre personnel, plutôt que d'étudier et d'exploiter la bêtise, je prefère - avec L'Accélérateur - favoriser, peaufiner et miser sur l'énergie, l'intelligence et l'ambition d'entrepreneurs ! Chacun sa vie et ses passions !

Le Board d'Apple Inquiet du Rythme d'Innovation de la Firme ?!

Dans le post du 26 juillet dernier suite à l'annonce des résultats trimestriels d'Apple, je réinsistais sur le fait que le futur d'Apple et de sa valorisation dépendent évidemment en très grande partie des innovations à venir.

Apple est un acteur de poids sur le colossal marché des smartphones (marché de 400Mds$) et celui non moins négligeable des tablettes (marché autour de 50Mds$), ça lui génère actuellement autour de 120Mds$ de ventes et 30Mds$ de profit par an, ce qui est considérable, mais le futur dépend bien de ce qu'ils vont sortir dans les mois et les années à venir.

Et c'est vrai que depuis quelque temps on peut être un peu frustré. On ne parle pas des améliorations et évolutions graduelles des produits de la gamme (ie iPhone, iPad, Mac...) mais bien de l'arrivée dans de nouvelles catégories importantes représentant autant de relais de croissance. Certes il y a eu l'iPad Mini à l'automne dernier, qui rencontre un grand succès - au détriment en partie d'ailleurs du full size iPad - mais depuis 3 ans c'est à peu près tout.

Ceci dit, peut-être faut-il encore un peu de patience, si Steve Jobs avait le génie pour anticiper les tendances et définir des produits leaders, lui-même n'a pas non plus introduit une catégorie révolutionnaire tous les ans. Si je reprends les grandes introductions :

• iMac en 1998
• iPod en 2001, avec néanmoins par la suite moultes grosses évolutions, introduisant l'affichage des photos en 2004 ou 2005, puis de la video en 2006.
  
• iPhone en 2007
• MacBook Air en 2008
• iPad en 2010
  

Si sous 12 mois Tim Cook ne sort rien de révolutionnaire, ou tout du moins de fortement innovant, alors on pourra être légitimement inquiet. C'était un excellent bras droit de Steve Jobs, un super top "Operations guy", mais il faut aussi un visionnaire produit, et c'était Steve. Maintenant, c'est autre chose...

Certaines rumeurs indiquent d'ailleurs que le Board, forcément au courant du pipe de nouveaux produits, commence à s'impatienter, ce qui n'est pas très rassurant.

Il y a encore pour Apple de vastes territoire de jeu : les phablets (en pleine explosion actuelellement), les objets connectés de toute sorte, la télévision connectée, l'automobile connectée, etc...

Wait & see. Apple a bien tous les atouts pour créer et distribuer efficacement de superbes nouveaux produits excitants, mais encore faut-il qu'ils le fassent...

Groupon Va Beaucoup Mieux !

Il y a un an à peu près je faisais un post sur Groupon (ici), à l'occasion de la publication de leurs résultas trimestriels, expliquant qu'à 6$ l'action la société était redevenu intéressante avec une valorisation raisonnable (8x l'EBITDA).

1 an plus tard, les progrès de Groupon sont considérables et il semble bien qu'ils aient réussit à construire un business rentable, sain et sustainable.

Si en France l'image de Groupon n'est pas bonne car ils ont un peu trop tirés sur la corde au niveau des marchands, leur demandant des discounts et des commissions trop importants générant une forte insatisfaction, ce n'est pas du tout le cas aux US.

D'ailleurs, est-il étonnant de constater que c'est aux US que la satisfaction marchands est la plus forte et que c'est aussi la zone qui bénéficie de la plus forte croissance, +50% au dernier trimestre sur 2012 ?! Aucune croissance ne peut évidemment être pérenne sans une forte satisfaction de ses clients.

Le virage du mobile a bien été pris, avec 50% des revenus en Amérique du Nord qui proviennent de la.

Avec une base de 500,000 marchands, 200M d'inscrits et 50M de groupons vendus par trimestre, on a quand même un business sizable, et qui devient globalement rentable : la firme devrait gagner 120M$ cette année sur un CA de l'ordre de 2,5Mds$, et ils prévoient 200M$ de bénéfice en 2014 sur un CA de l'ordre de 3Mds$.

Suite à l'annonce des résultats, l'action a pris +25% en after hours. Elle se retrouve aujourd'hui à près de 11$, c'est presque 4x son point bas qui était sous les 3$, mais aussi toujours la moitié du prix à l'IPO (20$)...Ceci dit, à 11$ l'action se valorise aujourd'hui 35x ses résultats attendus 2014, et là ça me paraît très cher. Donc, largement s'alléger voire tout solder peut faire du sens, même si quand la confiance et le momentum reviennent une action peut s'enflammer de façon irrationnelle (et ça joue dans les 2 sens, ie Apple).

Lire aussi ICI mon post du 22 août 2012 où j'expliquais pourquoi je n'avais pas acheté du Facebook ou du Groupon lors des IPO, mais après que leurs cours soient redescendus à des niveaux décents. A noter d'ailleurs que l'action Facebook a pris 30% dans la journée après sa dernière publication de résultats en ayant démontré qu'ils monétisaient maintenant bien le mobile.

Back to Work...Avant le Mont Blanc Fin Août !

Après de courtes mais sacrées vacances agrémentées quotidiennement de plongeons et plongées dans l'Océan Indien, je (re)plonge avec enthousiasme et ardeur dans le bain de L'Accélérateur pour apporter aux start-up ce dont elles ont besoin pour faire des bonds :

- Un accompagnement très impliqué et réactif, prodigué par des coachs-entrepreneurs permanents, expérimentés et pédagogues (Sylvain Tormo de CuisiShop, promo 2, à l'habitude de dire que nous sommes "corvéables et malléables à merci"...) !

- Un eco-système complet : un réseau d'alumni pour partager, de business angels et de VCs pour les financer, de prestataires clés pour les aider techniquement, de mentors et d'experts divers, etc.

 

Fin août, après avoir en 2008 guidé au Mont Blanc mon associé de Photoways et Inspirational Stores, Martin Genot (photo ci-dessus), je guiderai mes associés et actionnaires de L'Accélérateur sur le toit de l'Europe !