Michel de Guilhermier's Blog

Apple FY13 Q4 Earnings (live) !

Aucune surprise en fait de mon côté. Apple devient assez prédictible et ses anticipations sont globalement fiables :

iPhone : 33-34M attendus. Réel : 33,8M (+25% sur 2012)

iPad : 14M attendus. Réel : 14,1M (+0% sur 2012)

Revenus : 37Mds$ attendus. Réel : 37,5Mds$ (+3% sur 2012)

Marge Brute : 37% attendus. Réel : 37% (-300 points de base sur 2012)

Net Profit : 7,5Mds$ attendus. Réel : 7,5Mds$ (-10% sur 2012)

Attentes pour le FY14 Q1 (donc Q4 2013 calendaire) : de 55 à 58Mds$ de CA pour 55-56Mds$ prévu, c'est un poil mieux, mais en ligne tout de même. Apple annonce une marge brute autour de 37% aussi, cun poil en dessous ce que les analystes attendaient par contre.

Bilan : no news, on est bien actuellement dans un scénario de croissance très faible et de légère baisse/stabilisation des marges (à 37%, ce qui est objectivement très haut une entreprise de matériel high tech). Avec toujours la même grosse locomotive, l'iPhone, qui est aujourd'hui un business à 100Mds$/an à lui tout seul (soit, pour comparer, autant qu'IBM ou HP par exemple).

Apple est un superbe société, géant iconique, avec un line-up de produits du plus haut niveau, qui s'approche des 200Mds$ de CA et gagne 40Mds$ de profit net par an, mais qui actuellement ne croit plus...

Elle ne reste pas chère objectivement en bourse, donc je confirme encore et toujours : upside inconnu, mais downside extrêmement limité (comme toujours, sur le terme) ! Il suffirait d'un breakthrough device pour...

Et ce qu'en a dit Tim Cook durant la conf call :

"If you look at the skills Apple has from hardware and software services...no one has skills like this...We obviously believe we can use our skills to build other great products in areas we do not participate in today."

J'en suis intimement persuadé, mais on en saura pas plus : quoi, quand, comment...

On a aussi appris qu'Apple, après avoir néanmoins racheté pour 5Mds$ d'actions et payé 3Mds de dividendes au Q3, a encore 147Mds$ de cash dans les caisses. En janvier prochain, après le mega trimestre de Noel où ils vont engranger 16 ou 17Mds$ de cash flow, je suppose qu'on dépassera très allègrement les 150Mds$, même en ayant mis 8Mds$ en rachat et dividendes.

Fabuleuse cash machine...

Apple Q4 Earnings Day !

La semaine dernière, Amazon a annoncé ses résultats trimestriels, affichant de nouveau une très forte croissance (+25% environ), et toujours des pertes (41M$, ce qui est mieux que les 274M$ perdus en 2012 !). La semaine d'avant c'était Google, en croissance lui de +12%, mais aussi +36% au niveau des profits.

Et c'est ce soir après la clôture du marché qu'Apple annoncera ses résultats trimestriels, ce qui clôturera aussi son année fiscale 2013.

L'année dernière, au même trimestre, Apple avait vendu 26,5M d'iPhone et 14M d'iPad, pour un CA de 36Mds$, une marge brute de 40% et un profit net de 8,2Mds$.

Cette année, on devrait avoir :

• Une forte croissance du volume d'iPhone, autour des +25% à 33-34M d'unités ce trimestre. Il est toujours la locomotive d'Apple qui lui a permis d'exploser son CA et de passer le cap des 50, puis des 100, puis des 150Mds$ de CA...
• Une quasi stabilité du volume d'iPad autour des 14M d'unités, mais avec un ASP en baisse sensible (apparition/cannibalisation du Mini)
• Un CA en légère progression à 37Mds$
• Une marge brute en recul sensible, comme lors des derniers trimestres, autour de 37%
• Et, en conséquence, un profit net en recul également à 7,5Mds$

Globalement, l'année fiscale 2013 n'aura pas été fantastique, affichant une très modeste croissance du CA de +9% seulement à 170Mds$ (vs 155) et 40$/action de bénéfice, en retrait de 10% sur 2012.

Et il est aussi probable qu'Apple annonce demain pour le Q4 calendaire (son Q1 de l'année fiscale 2014) une croissance quasiment nulle avec un CA autour des 55-56Mds$ (54Mds$ l'année dernière).

Il y a 2 façons d'apprécier les choses :

• On se focalise sur la dynamique : avec une croissance du CA de 9% seulement en 2013, une stabilité pour le Q4, et une décroissance du bénéfice par action de 10%, on est en droit de penser qu'Apple a un problème.
• On regarde les grandes masses dans l'absolu : avec 170Mds$ de CA et 36Mds$ de profit net, Apple est sans doute dans le top 20 des plus grosses sociétés au monde en terme de CA, et est la 2ième société générant le plus de profits nets après Exxon. Apple est aussi redevenue la 1re capitalisation boursière mondiale.

La réalité est bien duale : Apple est devenu très rapidement, en quelques années, un mastodonte colossal, avec des positions fortes sur 2 marchés très importants (tablettes et smartphones), très rentable...mais qui se trouve néanmoins aujourd'hui bien confronté à un vrai problème de croissance.

Les 2 étant certainement liés, car il y a une logique et une loi : aucune société approchant les 200Mds$ de CA n'a a jamais affiché une croissance de 30%, ni même de 20%, ni même de 10% d'ailleurs ! Les géants souffrent tout simplement de leur propre taille...

Cette problématique de croissance n'affecte pas (encore) les autres membres du fameux "Gang of Four", Amazon, Google et Facebook, qui à vrai dire sont encore très loin d'être sur les mêmes niveaux de taille avec, respectivement 75Mds$, 60Mds$ et 7Mds$ de CA.

Quand Apple ne faisait "que" 75Mds$ de CA, en 2010, elle a ensuite affiché une croissance de +68% en 2011 à 127Mds$. Ce qui ainsi plus de 2x mieux qu'Amazon et ses 25% obtenus ce trimestre pour une taille comparable.

Avec un problème de croissance, une forte dépendance sur l'iPhone, la fragilité intrinsèque du secteur high tech où les positions peuvent évoluer très vite (ie Blackberry et Nokia), et la disparition du co-fondateur visionnaire, ceci explique la méfiance de la Bourse à l'égard d'Apple, qui s'exprime par un P/E très faible.

Les 3/4 du CA d'Apple proviennent de produits et services qui n'existaient pas il y a 6 ans. Pour redonner un fort coup de boost à la croissance d'Apple, il est évident qu'ils doivent maintenant lancer un nouveau "breakthrough device" ou service. Comme en 2001 avec l'iPod, comme en 2007 avec l'iPhone, comme en 2010 avec la tablette.

Ce qui permettra également de réduire au passage la dépendance à l'iPhone, qui a lui seul réalise plus de 50% du CA et plus des 2/3 des profits. Car d'ici 2, 3 ou 4 ans on atteindra certainement la saturation du marché qui deviendra alors plus un marché de renouvellement.

On peut ou pas avoir la foi dans cette capacité d'Apple à pénétrer avec succès un nouveau secteur, mais il n'en reste pas moins que la société possède un grand nombre d'atouts clés :

• Une super image de marque (devenue cette année1ère marque au monde devant Coca)
• Une base de clients particulièrement fidèle (car également plus satisfaite qu'avec les autres marques, index NPS et ACSI faisant foi).
• 500 Millions de comptes iTunes (avec les numéros de CB).
• De manière générale un puissant ecosystème (que n'avaient pas Blackberry ni Nokia).
• Un superbe réseau de distribution, plus de 400 magasins dans des emplacements de tout 1er ordre.
  
• Une taille lui conférant des économies d'échelle énormes dans l'achat de composants.
• Une formidable réserve de cash pour acheter à peu près tout ce qu'elle veut.

On attend donc avec impatience un ou plusieurs nouveaux produits ou services révolutionnaires de la part d'Apple !

Mais dans quel(s) domaine(s) ? Télévision, smartwatch, automobile, domotique, etc..? Vu la taille d'Apple, et donc le besoin d'engranger de nombreux milliards de $ de CA supplémentaires pour que ce soit significatif, elle ne peut pas s'attaquer à des marchés qui ne pèsent pas plusieurs dizaines de milliards.

Et ça, c'est un vrai sacré challenge !

 

iPad Refreshment Day ! (MAJ : Apple Resserre les Caractéristiques Mini/Full Size)

C'est aujourd'hui qu'Apple va annoncer ses nouveaux iPad, et ça devenait nécessaire : alors qu'ils étaient quasiment seuls et dominaient très largement ce marché il y a un peu plus de 2 ans, la concurrence a massivement déboulé depuis, notamment Amazon avec son Kindle Fire et Samsung avec sa gamme large entre 5 et 10".

Et au 2ième trimestre de cette année, Apple a vendu moins d'iPad qu'au 2ième trimestre 2012...

Bref, ça urgeait...Mais s'il faut s'attendre à de belles améliorations, point de révolution à l'horizon.

Les nouveaux iPad seront plus rapides (processeur A7) et, au final, bien entendu, Apple pourra clâmer que ce sont "the best iPad ever"... comme tous les ans !

Néanmoins, il reste plusieurs inconnues :

• Concernant l'iPad 5 9.7", s'il est quasi certain que sa form-factor va se rapprocher de celle de l'iPad Mini, moins épais et plus léger, avec des bords latéraux plus fins, on espère TouchID sans en être certain.
• Concernant l'iPad Mini, 3 inconnues : les avis divergent sur le fait qu'il soit ou pas Retina, et si c'était le cas la question se pose sur le compromis poids/épaisseur (l'iPad 3 Retina avait pris de l'embonpoint vs le 2). Inconnu aussi sur TouchID, et d'aucuns supputent un modèle "gold". Autre question, est-ce que cet iPad Mini, si Retina, va ranger au placard le 1er modèle ou ce dernier sera t'il vendu en parallèle, comme l'iPad 2, afin de proposer un price point bien plus agressif (ie 239$) ?

On a aussi parlé d'un iPad 13", qui pour le coup serait inédit. Aucune photo n'a jamais circulé. Si Apple en présente vraiment un, c'est qu'ils auront su garder le secret jusqu'au bout, ce qui devient extrêmement compliqué avec toute la supply chain asiatique. Avant l'apparition de l'iPhone 5S, on connaissait parfaitement l'existence du capteur d'empreintes ainsi que le modèle Gold/Champagne. J'ai donc de gros doutes pour ce 13'. Maintenant, sur l'intérêt du produit, oui je pense qu'il y a vraiment un marché.

Si Apple a énormément de mal à cacher quoi que ce soit qui sort des usines de ses sous-traitants comme Foxconn, elle a néanmoins pu annoncer dans la surprise la SmartCover (il y a 2 ans) ou plus récemment les nouvelles housses pour 5C et 5S. On pourrait donc aussi avoir une surprise de ce côté là.

Lors de ce keynote, il est aussi possible qu'Apple présente un refreshment de l'Apple TV qui n' a pas évolué depuis 2 ans. 13 Millions d'unités ont été vendues depuis le lancement (en terme de CA, à environ 100$ pièce, ce qui ne fait cependant toujours pas grand chose vs les iPhone et iPad) et comme le disait Tim Cook, c'est un domaine "of intense interest" pour la firme.

Depuis quelques semaines le "sentiment" des investisseurs sur Apple s'est inversé. Alors qu'avant ils ne prenaient que les mauvaises news en considération pour faire baisser le titre, là j'ai bien l'impression que toute good news pourrait faire booster l'action. 

En 3 mois l'action a repris presque 25% pour un marché en hausse de l'ordre de 3%, rattrapage de la 1ère partie de l'année où elle avait perdue 25% pour un marché en hausse de 10%.

MAJ 21h  mardi

iPad : bien plus léger, légèrement plus fin, identique au Mini mais en plus grand, plus rapide (puce A7 vs A6X)...et même prix. Comme prévu. Pas de Touch ID, pas de gold.

IPad Mini : beaucoup plus rapide (on saute 2 générations de puce, de l'A5 à l'A7, sans passer par la case A6 et A6X comme l'avaient fait les iPad 3 et iPad 4), écran Retina, mais 70$ plus cher. La bonne nouvelle est qu'il n'a quasiment pas pris d'embonpoint (23g et 0,3mm d'épaisseur). L'ancien mini perd 40$ pour passer à 299$.

Bottom line : Apple se concentre vraiment sur le premium segment et n'éprouve aucun mal à substantiellement augmenter ses prix en contrepartie d'une techno au top !

Businesswise, je pense qu'ils ont raison et le pricing est totalement cohérent :

• iPad non Retina, puce A5 : 299$ le Mini, 399$ le full size
• iPad Retina, puce A7 : 399$ le Mini, 499$ le full size

En tant que consommateur, je râle un peu pour le prix de l'iPad Mini Retina, mais je vais finir par acheter. Bien plus rapide que l'actuel et avec enfin un vrai écran confortable pour la lecture de façon prolongée.

Le rapport d'appréciation entre le Mini et le Full Size change cependant significativement. Avant, si on voulait le Full Size Retina, il fallait accepter un objet plus de 2x plus lourd (650 vs 308g).

Maintenant, à écran de qualité comparable, mais 50% plus grand, l'Air n'est que 40% plus lourd. Ca change tout, le positionnement redevient ainsi vraiment très intéressant aussi. Il me tarde de soupeser l'iPad Air, je suppose que sa légèreté devrait fortement changer l'appréciation qu'on aura de lui. Il devrait vraiment devenir agréable à tenir dans les mains.

 

L'Accélérateur, "The Most Successful Entrepreneur Accelerator in France". Part I, Les Résultats et La Philosophie Générale !

J'ai changé semaine dernière mon profil Twitter (https://twitter.com/mitchdeg) - enlevant les mentions de fondateur et ex CEO Photoways/Photobox ou Président Plus-de-Bulles.com, pour le focaliser sur mon activité essentielle :

"Co-fondateur et Président de L'Accélérateur, the most successful entrepreneur accelerator in France".

Ce dernier claim mérite sans sans doute un peu d'explication et surtout du back-up !

Je commencerais donc en faisant un état des lieux sur la 1ère promotion du printemps 2012 (ci-dessus), qui regroupait 7 sociétés (le Y Combinator avait commencé à 8 !) :

• 4 ont levé des capitaux, leur permettant de fortement accélérer, et 2 ont même fait (ou finalisent actuellement) une 2ième levée de fonds à 7 chiffres. De quoi aller très loin...Dans un coin de ma tête, j'envisage des sorties de plusieurs dizaines de millions d'€ pour certaines de ces start-up !
• Une autre se développe fortement (x3 vs 2012 au mois le mois) sans avoir eu besoin à ce jour de lever (ce qui nous va aussi très bien, nous ne courrons pas après la dilution !). Elle se mettra peut-être en ordre de marche pour une levée courant 2014, ce dans des conditions optimales.
• Une autre encore nous a versé des dividendes, ce qui veut tout dire...
• Enfin, pour la 7ieme et dernière, malgré le fait que le très jeune fondateur nous a subitement dit qu'il souhaitait arrêter pour faire autre chose, nous pensons tout de même aujourd'hui pouvoir constuire un véritable business pérenne, en ayant reconstitué une équipe de top guns.
• Et pour l'une de ces start-up, sans préciser laquelle, il y a déja eu des appels du pied pour la racheter, chose qui à ce stade ne nous intéresse pas tant il reste de valeur supplémentaire à aller capter nous-mêmes.

Au cumul de toutes ces sociétés, qui étaient extrêmement jeunes voire naissantes quand elles ont rejoint L'Accélérateur en février 2012, le CA est de l'ordre de quelques millions et il y a eu plusieurs dizaines d'emplois crées.

Le bilan de cette promo à ce jour, après plus de 18 mois, est donc bien 100% positif ! La route est évidemment encore longue, j'en suis bien conscient, mais au moins à cette heure il y a bien eu une vraie et forte création de valeur.

Un "accéléré" de la promo en cours, Automne 2013 (4ième promo), me demandait récemment comment nous faisions pour être aussi proche de toutes nos start-up et aussi réactif. Je lui répondais simplement qu'il n'y avait aucun secret :

• Nous sommes extrêmement passionnés par ce que nous faisions, la pédagogie et le "nurturing d'entrepreneurs" coulent dans nos veines. D'ailleurs, de mon côté, c'était depuis 1997 que j'intervenais à HEC Entrepreneurs (dont je suis issu) en tant que Maitre de Conférence (j'ai depuis arrêté, l'ère Robert Papin est loin).
• Nous sommes incroyablement déterminés à les faire réussir, coûte que coûte, en nous accrochant avec ténacité, mais aussi lucidité (cf plus bas). Nous nous concentrons sur relativement peu de start-up (une dizaine par promo) et nous pouvons ainsi apporter à chacune un énorme focus.

Nous nous impliquons donc fortement, nous travaillons d'arrache pied à leur réussite, répondant à leur sollicitation avec une très grande réactivité 7j/7 et 24h/24, et cela aussi parce que nos intérêts sont bien intrinsèquement liés (via la prise de capital).

La vie d'un entrepreneur, et sa réussite, n'est clairement pas un long fleuve tranquille. Par définition même. Il y a de (très nombreux) bas et quelques (rares) hauts; la réussite ne tient pas à savoir célébrer les hauts mais comment on surmonte les bas, comment on s'adapte, comment on se projète dans l'avenir, et comment on construit avec ténacité et lucidité un business pérenne en prenant tout au long du chemin les bonnes décisions. On pourrait presque résumer en posant que la réussite est la résultante de toutes les bonnes décisions clés prises au long de la vie de la société, par exemple :

• Choisir les bons associés fondateurs.
• Définir l'offre adéquate, différenciante, savoir écouter les feedbacks prospects et clients pour la tweaker et/ou la remettre en cause, anticiper et savoir réagir rapidement et pragmatiquement aux attaques de la concurrence et aux évolutions du marché.
• Recruter et motiver les collaborateurs adéquats.
• Lever au bon moment le bon montant de capitaux, auprès de bons actionnaires, pour avoir de l'essence pour arriver au prochain milestone significatif.
• Pivoter avec réactivité si on a finalement conclut qu'avec les moyens disponibles l'offre ne peut pas être tweakée pour être suffisamment différenciante vs concurrence, ou si les economics sont durablement pourris.
• Etc

Face à toutes ses questions, mais aussi face aux très nombreuses autres petites questions opérationnelles voire même techniques, notre philosophie générale est simple, et la aussi il n'y a pas de secret : pour contribuer efficacement à faire réussir les entrepreneurs et les aider à prendre les bonnes décisions, il faut 3 choses indispensables :

• Une grande expérience, des entrepreneurs ayant roulé leur bosse, travailler dur, galéré, pour finalement réussir leur "carriere" entrepreneuriale, ayant prouvé qu'ils savaient se poser les bonnes questions, prendre les bonnes décisions, pivoter quand il le fallait, s'accrocher quand il le fallait...
• Une extrême implication, être très proche des entrepreneurs, très disponible, pouvoir réagir avec une grande réactivité à toutes leurs sollicitations, leurs questions, mais aussi parfois leurs états d'âme voire leurs doutes. Au dela des cessions de travail régullières, libre aux entrepreneurs de nous solliciter... ou pas ! Ils doivent rester maître du jeu et évidemment hyper responsabilisés.
• Et, back to basics, pour réussir il faut aussi bien souvent du carburant, du cash ! Du cash pour tenir le temps qu'il faut pour arriver à un modèle break-even.

L'Accélérateur s'est donc équipé et structuré en conséquence pour apporter cela mieux que quiconque :

1. Une équipe fondatrice d'entrepreneurs très expérimentés et 100% dédiés. 100% focus sur notre "métier" de coachs d'entrepreneurs, nous pouvons donc réagir avec une extrême réactivité à leurs sollicitations, quel que soit le moment, quelle que soit l'heure. Sylvain Tormo, CuisiShop, promo Automne 2012, résumait en disant que nous sommes "corvéables et malléablse à merci" ! Mikael Thomas de la promo Automne 2013 rebondissait en me disant récemment "L'Accélérateur c'est une réactivité au top, toujours dispo même à des heures pas possible...". La très grande disponibilité des coachs est en effet l'un de nos grands principes, 7 jours sur 7 et 24h sur 24...
2. Pour renforcer notre capacité d'accompagnement, nous avons aussi fait appel comme coachs associés, et tout aussi passionnés et impliqués que l'équipe fondatrice, à des quinquas entrepreneurs ayant une énorme expérience entrepreneuriale, et aux apports complémentaires, notamment : Marie-Christine Levet (49 ans, ex fondatrice de Lycos France, ex PDG de Club-Internet, Directrice Associée Jaina Capital, administratrice Free, administratrice du fonds Google pour la Presse, etc), Martin Genot (51 ans, ex COO PhotoBox, co-fondateur et co-chairman Inspirational Stores/MotoBlouz, ex CEO Achat VIP, co-Président Network Finances, etc), Patrick Robin (56 ans, une vingtaine de sociétés créées au total, dont la dernière 24h.fr). Ces coachs s'engagent sur une charte d'implication...
3. Nous avons levé du cash et avons les poches profondes ! L'Accélérateur n'est pas un "club", n'est pas une "association", mais est une société qui a levé plusieurs millions d'€ avec un superbe Family office entrepreneurial (famille Leclercq, fondatrice de Decathlon) pour assurer sa pérennité sur les années à venir, et aussi sa capacité à ré-investir dans les start-up à terme si nécessaire (ce que nous avons déja fait plusieurs fois).
4. Et au delà de notre propre cash, nous avons aussi constitué un très large pool de Business Angels de talent, et sommes au contact proche de tous les VC qui comptent en France. Ainsi, Jaina, ISAI, Partech sont actionnaires sponsors de L'Accélérateur, et Marc Fournier (Serena Capital), Patrick Malka (NewFund), Nicolas Cellier (Alven), ou François Tison (360 Capital) par exemple sont intervenus comme mentor conférencier, etc.

Maintenant, il est certain que je ne m'attends pas, sur la distance, à avoir 100% de réussite, ni à ne faire que des sorties en dizaines de M€...Nous intervenons très en amont en général, en prenant donc beaucoup de risques, et même en apportant une grande expérience, une énorme implication et une forte détermination à faire réussir nos poulains, nous n'aurons pas que des réussites, et il est aussi probable que certains arrêterons volontairement en cours de route (ou à qui nous conseillerons d'arrêter), faute notamment de munition.

Mais ceci étant, 2 choses :

1. Si les Picasso, les Mozart, les Steve Jobs sont rarissimes, tout autant que les réussites à la Apple, ou plus près de nous à la Criteo ou Business Objects par exemple, l'idée est que nous oeuvrions à faire réussir le maximum d'entrepreneurs, à leur échelle. Si nous n'avions que des entrepreneurs construisant des business à au moins quelques millions d'€ de valeur, ce serait superbe. L'Accélérateur a bien une mission sociétale, celle de booster l'esprit entrepreneurial en France.
2. Et pour ceux qui n'auront pas pu aller au bout de leur projet, je souhaite que tout ce qu'ils auront appris à L'Accélérateur - l'attitude à avoir, les valeurs à garder tout au long du chemin, la méthodologie et les outils donnés - pourra leur servir plus tard pour recommencer à entreprendre et finalement réussir ! "Nurturing successful entrepreneur", c'est aussi sur la distance que cela se verra...

Les sélections pour la promotion Printemps 2014 (mi février - fin mai) débuteront juste après le Demo Day  4, du 5 décembre prochain. Vous pouvez cependant déja candidater ICI.

Si L'Accélérateur est donc un incroyable pool de compétences entrepreneuriales, d'implication extraordinaire et de cash pour favoriser l'essor d'entrepreneurs de talent et très largement maximiser leur potentiel de réussite, reste à expliciter notre modèle économique : nous prenons des risques importants en investissant très tôt dans de jeunes entreprises, et il faut bien que cela paye un jour ou l'autre, sinon ...

Ce sera l'objet de la Part II, qui donnera quelques éléments de réponse !

Tableau des 2 autres promotions passées :

Si la levée de fonds était une metrics de notre métier, ce qui serait un très gros raccourci - je note que, à ce jour, sur les 29 sociétés des 3 1ères promotions, il y a eu au total une quinzaine de levées !

Mais il n'y a que 2 metrics qui comptent finalement :

• Est-ce que nos "clients, les entrepreneurs, sont contents de ce que nous leur apportons ?
• Est-ce que nous allons créer de la valeur pour nous-même ?

Nous savons déja que la réponse au 1er point est massivement positive, et seul le temps dira pour le 2ième, mais j'ai confiance !

Après Paul Deneve, ex Saint Laurent, Apple Recrute la CEO de Burberry pour Diriger ses Apple Stores ! Nomination Enthousiasmante !

Après un an de recherche, Tim Cook a trouver la perle rare pour remplacer John Browett à la direction des Apple Stores, viré après juste 9 mois.

Ce dernier amenait pourtant une forte expertise de retailer...mais de très grande consommation (Tesco, Dixon Retail), qui ne collait justement pas avec le positionnement premium et les valeurs d'Apple. Ses 1ères décisions de merchandising et sa gestion des hommes ont été vivement critiquées, Tim Cook a alors vite pris ses responsabilités et tranché : out ! Apple avait fait une erreur, et ils l'ont vite reconnue, bravo pour la réactivité !

Le recrutement de la patronne actuelle de la marque anglaise de luxe Burberry, l'américaine Angela Ahrendts, est un autre signe qu'Apple n'entend absolument pas se battre sur le terrain du low cost mais bien rester une véritable marque premium, la seule réelle marque de fashion et luxe du high tech d'ailleurs ! Je posais justement à la mi septembre que ce positionnement était bien logique (connaissant Apple), cohérent et pertinent. Reste à voir l'exécution et s'ils continuent à bien innover, et dans de belles évolutions graduelles (ie l'iPhone 5S), et de temps en temps dans de vraies innovations de rupture comme l'ont été successivement l'iPod, l'iPhone et l'iPad. Une entreprise de luxe se doit aussi de préserver l'intégrité de sa marque, mais de ce côté, pas de soucis à se faire visiblement : la 1ère des choses pour cela est bel et bien de ne pas s'aventurer dans le cheap et le low cost.

Angela Ahrendts partage visiblement parfaitement la philosophie Apple, puisque dans une interview au Wall Street Journal en 2010 elle déclarait déja : "if I look to any company as a model, it's Apple. They're a brilliant design company working to create a lifestyle, and that's the way I see us" !

A la tête de Burberry, Ahrendts est créditée pour avoir brillamment modernisé la marque, en mettant notamment l'accent sur de superbes flagships (il y en a un à Regent Street, pas loin du Store d'Apple) mais aussi le numérique et les medias sociaux, et avoir fait tripler de taille Burberry en juste 6 ans (et multiplier par 5 son cours de Bourse). Dans les magasins Burberry, les vendeurs ont un iPad sous le bras, et les défilés sont filmés avec des iPhone 5S (ici) !

Dans son mémo pour annoncer l'arrivée d'Angela Ahrendts, Tim Cook a été particulièrement élogieux et fortement mis en avant le partage des valeurs : "...She shares our values and our focus on innovation. She places the same strong emphasis as we do on the customer experience. She cares deeply about people and embraces our view that our most important resource and our soul is our people. She believes in enriching the lives of others and she is wicked smart".

Après avoir cherché le remplacant pendant un an, Tim cook ne pouvait d'ailleurs pas dire moins que "she's the best person in the world for this role" !

Et, en effet, à la réflexion, c'est bien vraiment le mouton à 5 pattes que Cook a trouvé : Angela Ahrendts vient aussi de l'univers des marques lifestyle, du retail haut de gamme (contrairement à John Browett qui était un super retailer de commodités, du box pushing sans saveur), elle a su gérer une forte croissance (loin d'être le cas pour JB chez Dixon), fortement développer la Chine (comme toute marque de luxe qui se respecte), et également se servir abondamment des media sociaux (voir les videos ci-dessous).

A noter que ses responsabilités englobent aussi bien les Stores physiques (25Mds$ de CA), que le store online (certainement plus de 10Mds$ en 2013).

Pour ma part, après le recrutement récent du belge Paul Deneve (en juillet dernier), ex CEO d'Yves Saint Laurent, donc une autre personnalité du monde du luxe, qui sera en charge des "projets spéciaux", je trouve cette arrivée vraiment très enthousiasmante ! Du sang neuf de très grand talent chez Apple, et du sang parfaitement compatible, qui a baigné dans l'univers des marques, du retail et de l'utilisation des medias sociaux !

Je ne serais pas étonné si Apple allait bientôt puiser dans le vivier LVMH ;-)

Dans les video ci-dessous, Angela Ahrendts insiste bien sur l'importance du retail chez Burberry (maintenant 75% du CA), ainsi que l'utilisation des medias sociaux :

Pour les Amateurs de Champagne Parisiens, une Adresse Rare de Restaurant : Le Relais d'Auteuil !

Amateurs de champagne qui habitez sur Paris, voila une adresse extraordinaire à ne pas louper : le Relais d'Auteuil Pignol, 31Bd Murat dans le 16ième, à la Porte d'Auteuil !

Dans ce restaurant gastronomique noté 1* au Michelin, c'est en effet pas loin de 400 cuvées de champagne différentes qui vous sont proposées, ce qui en fait - et de très loin je pense - la plus belle carte de champagne parisienne et probablement de France à l'exception de la région Champagne ! Très largement plus fournie que dans des 3* parisiens que j'ai essayés comme le Pré Catelan, l'Ambroisie, Guy Savoy, Ledoyen, Astrance, le Bristol ou encore Alain Ducasse au Plaza (fermé actuellement pour rénovation) ou le Meurice par exemple.

Loin de se contenter uniquement des "Maisons", Patrick Pignol et son chef sommelier - à l'instar de Plus-de-Bulles.com, sont allés dénicher d'excellents vignerons offrant des rapport qualité/plaisir/prix absolument imbattables !

La carte des champagnes s'étale sur près de 20 pages, en voici juste deux (photos prises rapidement avec l'iPhone, désolé de la qualité) :

Et il n'est pas étonnant qu'on y retrouve donc de nombreux vignerons très talentueux qui sont vendus sur Plus-de-bulles.com, notamment ceux de la fameuse Côte des Blancs :

• Diebolt-Vallois (à Cramant, Côte des Blancs, en exclusivité Internet)
• Pierre Gimonnet (à Cuis, Côte des Blancs, en co-exclusivité Internet)
• De Sousa (à Avize, Côte des Blancs, en co-exclusivité Internet)

Ce qui caractérise également la carte des champagnes du Relais d'Auteuil est l'incroyable profusion de cuvées millésimées, à tous les prix. On pourra ainsi y dénicher un fabuleux Krug Clos du Mesnil 1983 mais également, à des prix plus raisonnables, de très beaux vins comme un Pierre Gimonnet Fleuron 1996 (130€), ou encore un Diebolt-Vallois Fleur de Passion 1996 (160€), voire aussi un superbe Philiponnat Clos des Goisses 1990 (290€) .

Et, chose également très rare, de nombreuses cuvées millésimées sont proposées en demie bouteille.

Le cadre est chaleureux, l'accueil (par la femme du Chef Patrick Pignol) est chaleureux, le service professionnel et sympathique sans jamais tomber dans le pompeux qu'on a parfois dans certains restaurants.

Bien entendu, venez y de ma part ;-)

Le Sourcing, Clé du Commerce et de l'eCommerce. L'Exemple Plus-de-Bulles.com d'une Offre de Qualité et Exclusive !

Proposer à ses clients une offre de qualité, si possible exclusive, amenant des marges brutes suffisantes pour l'entreprise, c'est tout de même la base de la base pour espérer réussir et avoir un business sain.

Combien je vois d'eCommerçants, et de start-up en général, qui cherche midi à 14h en ne se posant pas la bonne question initiale : est-ce que j'ai une offre vraiment pertinente, différenciante ? 

Quand un business ne marche pas commercialement, il n'y a que 2 solutions : soit c'est l'offre qui "sucks", soit c'est qu'elle n'a pas été bien ou suffisamment mise en avant et vendue.

Evidemment, moultes consultants et agences de webmarketing promettent monts et merveilles, mais la réalité est que sans une offre adéquate on ne va nulle part. On peut améliorer et optimiser à la marge, c'est tout, le fond du problème est ailleurs. Et améliorer la pertinence et l'intérêt de votre offre, c'est pas une affaire de consultant mais un travail terrain de sourcing.

A 2 mois de la saison "chaude", je profite de l'exemple Plus-de-Bulles, le spécialiste du champagne en ligne, pour illustrer ce qu'est une stratégie d'offre adéquate.

Plus-de-bulles propose un catalogue extrêmement large, 700 cuvées maintenant, qui comprend d'abord évidemment toutes les grandes marques du marché, que ce soit les Ruinart, Veuve Clicquot, Moet, Mumm, Bollinger, en passant par Dom Perignon et autres Roederer.

Mais sur ces maisons, point de différenciation, on les trouve partout, en grande distribution comme au Nicolas du coin. La, Plus-de-Bulles ne peut rien offrir de plus que du choix, des prix (plus) intéressants et du service avec une commande livrée directement chez le consommateur. C'est certes déja pas mal, mais ce n'est pas différent. Et être véritablement unique doit être l'objectif premier.

Le point le plus important, c'est donc tout le travail de sourcing que les équipes de Plus-de-Bulles font à côté, à parcourir la champagne et négocier des exclusivités avec les meilleurs vignerons champenois, ceux qui sont dans les meilleurs terroirs et élaborent des champagnes de grande qualité sans toutefois faire un marketing de luxe comme les "maisons" (résultant nécessairement dans des prix élevés). Ces vignerons qui n'ont d'ailleurs que des volumes limités, et qui ne s'écoulent donc qu'auprès de la grande restauration ou de quelques cavistes.

En parallèle du grand public plus ou moins connaisseur qui est rassuré par les marques, offrant des price points entre 28 et 130€ de manière générale, il y a aussi un important marché de véritables amateurs de champagne qui sait que les meilleurs rapports qualité/prix sont nécessairement à trouver auprès de bons vignerons. je ne crois pas prendre trop de risque en affirmant qu'on peut trouver des champagnes d'excellente qualité entre 30 et 50% de moins que les "Maisons". Si ce n'était pas le cas, je vous assure que je n'en boirais pas autant, car même si je n'ai pas de gros problèmes d'argent, j'ai aussi un sens aigü du "value for money" !

Cela fait maintenant 5 ans que Plus-de-Bulles mène cette stratégie de différenciation par une offre unique en provenance des meilleurs vignerons champenois et, à l'occasion de la sortie des Guides 2014 (aussi bien le Bettane & Desseauve, le Guide Hachette des Vins que le Guide de la Revue des Vins de France), je suis ravi de constater que les exclusivités Plus-de-Bulles sont bien plebiscitées. Belle récompense.

Exemple avec le Guide Hachette, où de nombreuses cuvées en exclusivité (internet) Plus-de-Bulles recueillent 2 voire 3*, soit autant que des champagnes 2 à 10 fois plus chers...

Voir la Newsletter Plus-de-Bulles "Guides et Vignerons" ici

La résultante de cette stratégie de différenciation par une offre de grande qualité et exclusive est simple : Plus-de-Bulles jouit d'un repeat business exceptionnel auprès de cette clientèle d'amateurs ! Et en eCommerce, vu le coût d'acquisition d'un client, le repeat est la 1ère mamelle de la rentabilité...

2 équations à méditer :

Life Time Value = (marge à la commande) x (nombre de commandes passées)

Création de valeur : (Life Time Value) - (Coût d'Acquisition client)

Plus vous êtes unique avec une offre de qualité, plus vous avez aussi une chance d'avoir un bon bouche à oreilles positif, donc vous améliorez votre acquisition sans bourse délier...

Une proposition de valeur qualitative et unique améliore le repeat et minimise les coûts d'acquisition, donc double effet kiss kool pour doper la rentabilité...

Bref, cherchez à être unique, et ça commence par un sourcing exclusif, sur le terrain !

 

Nouveau Projet, L'Accélérateur Cherche un Manager Entrepreneur !

L'Accélérateur vient d'être mis au contact d'un projet assez particulier, dossier de retournement et développement, qui demande un manager entrepreneur au profil spécifique.

Idéalement, le mouton à 5 pattes que nous recherchons pour mener le projet :

• Capacité de management prouvée (il y a une douzaine de personnes à manager)
• Capacité entrepreneuriale prouvée pour imaginer des marchés, structurer des offres et des business models, les commercialiser, etc.
• Bon feeling/affinité avec l'architecture contemporaine. Une double formation architecture - école de commerce ou ESTP - Ecole de commerce serait pas mal sans doute.

Pour tout contact : michel(at)laccelerateur.fr

ReAssurez-Moi (L'Accélérateur Promo 4) Révolutionne L'Assurance Crédit Immobilier ! Quelques Milliers d'€ à la Clé à Gagner !

Les amis,

L'une de nos brillantes start-up de la promo 4 de L'Accelerateur, "RéAssurez-moi", a développé un service top pour ceux d'entre vous qui ont un crédit immobilier en cours.

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Si vous êtes intéressés par rentrer en contact avec l'entrepreneur, envoyez-moi un email à : michel(at)laccelerateur.fr