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« Entrepreneuriat, Savoir Echouer et Rebondir : au Dela des Poncifs et des Modes ! | Main | En (Quasi) Direct du Marathon de Paris 2014 : Bekele Vainqueur et Record ! »

April 05, 2014

Comments

Excellent article Michel!
Il ne faut pas avoir peur de prêcher dans le désert. Rien ne vaut mieux que les analyses de modèle économique, de la startup aux entreprises matures! Aucun modèle établi n'est invincible, pour qui sait trouver la faille. Et la faille est bien la recommandation client.

Merci pour cette brillante analyse.
Elle m'a laissé quelques interrogations :
- En ce qui concerne les problèmes liés au delivery : est-ce que le yield management n'est pas une option envisageable pour mieux réguler les livraisons ?
- Les acteurs existants ont-ils des atouts à faire jouer contre Amazon (intégration verticale ? accords d'exclusivité avec des fournisseurs?).

Merci Jacques, l'histoire économique, et l'Histoire tout court d'ailleurs, nous apprend et nous rappelle une chose simple : il faut constamment évoluer et s'adapter, sinon on disparait un jour.

Les consommateurs évoluent, les technologies évoluent, les besoins évoluent, ce qui donne donc toujours l'occasion à de nouveaux entrant de mieux servir les clients que les entreprises en place, qui elles se sont insufisamment remis en cause, et ont insufisamment écouté leurs clients et leurs prospects...

Avec Photoways/PhotoBox qui a tué les Kodak, Fuji et autres Photo Services qui étaient leaders de ce monde auparavant, je l'avais déja expérimenté !

Hello Yniim,

Ce qui compte c'est la densité de clients dans une zone donnée pour remplir la tournée au maximum.

Le YM pourrait jouer au départ, mais quant on a une base de centaines de milliers de clients sur une zone donnée, je crois que ce serait marginal comme impact, car les tournées devraient bien être remplies à fond...

Les acteurs existants ont en effet des atouts : ils ont une capacité d'achat, ils ont déja des plateformes d'achat et d'éclatement, ils ont des bases de clients très importantes...

Maintenant, à l'instar de ce que j'ai connu dans le tirage photo en ligne, ils ne vont pas forcément être moteur pour se tirer en 1er une balle dans le pied et casser leur gagne pain court terme !!

Dilemne pas évident !

Bonjour Michel,
Très intéressante analyse, comme toujours. Cela dit, on ne peut pas forcément transposer un mode de consommation d'un pays à un autre. Rien ne dit que celui ci le soit. Il y a encore beaucoup de gens qui préfèrent aller faire leurs courses ou qui préfèrent faire la marché. Du moins pour notre pays. Et ils n'y vont pas que pour des raisons de commodité ou de prix, mais aussi pour des raisons plus profondes, plus societales. Pour le plaisir de rencontrer d'autres gens, pour bavarder, pour sortir. Et ce n'est pas un service optimum de livraison qui y changera grand chose, surtout dans un pays comme la France ou la qualité de la bouffe est certainement plus une préoccupation du quotidien que les US. Et où on a aussi besoin de toucher, de sentir et de goûter le produit. Bref, s'il y a un marche pour le "fresque delivery", il n'est peut être pas aussi fabuleux que ça, chez nous. Mais pas pour des raisons business. Pour des raisons culturels. ^^

La livraison à domicile peut aussi être la prochaine étape pour les supermarches : Drive + taxis avec un coût supplémentaire de 6 euros. Difficile à concurrencer pour Amazon...

Hello Capitaine, c'est effectivement une question clé ! A mon avis un % non négligeable de la population serait enclin à se faire livrer.

Plus de 60% de la distribution de produits frais passent actuellement par les GMS, le reste par les commerçants de bouche spécialisés et une toute petite minorité (je crois moins de 5%) par les marchés.

La plupart d'entre nous adorons arpenter les marchés, c'est très sympa, mais leur poids économique est très faible.

Ce sont plutôt les 60% détenus pas les GMS qui seront affectés.

Mais faut pas rêver, une distribution/livraison directe B2C de produits frais ne devrait jamais prendre plus de 10% du total, à terme . Mais vu la rentabilité du rayon pour les GMS, rien que ça peut faire mal ...

De quel modèle parle-t-on ? Celui d’Amazon Fresh aux USA ? Alors ce que décrit ce billet ne correspond pas à ce qu’est Amazon Fresh aujourd’hui.
Olvier Dauvers, consultant en retail et fin connaisseur du secteur a fait une étude très intéressante qu’il faut lire : http://tinyurl.com/pa45utl

L’offre n’est pas du frais au sens où nous l’entendons, les fruits et légumes représentent 2,6% des références (421 sur 16 641). En ayant une vision large du frais (viande, poisson, crémerie, pains et assimilés, alimentation enfant), on arrive à 14,5% de références en frais (hors boisson). Bref, on est très loin de ce que l’on s’imagine et de facto, l’offre Amazon Fresh c’est d’abord 6000 références en épicerie (sec) et seulement 583 références en surgelés. Cette offre peut être différente d’un pays à l’autre bien sûr mais ce n’est pas une offre centrée sur le « frais » ! Ensuite, il y a des plats cuisinés ou des produits fournis par des magasins locaux « local favorites » (c’est donc une marketplace pour distributeurs locaux). Par conséquent l’offre mixe trois composants des produits achetés stockés, des produits pickés dans des magasins locaux et du non alimentaires. De facto, on retrouve ce que font les hypermarchés: du frais, des rayons traiteurs et du non-alimentaire. Quant au prix, l’étude d’Olivier Dauvers montre bien qu’Amazon n’est pas un price-Killer, notamment face à Walmart. Amazon fresh a une carte à jouer en devenant une marketplace pour des commerçants locaux (monétisation de sa base client), mais en ne gérant que la logistique, je peine à comprendre comment cela peut être rentable même en prenant un cut de 15% sur chaque commande. En l’état actuel, il est difficile d’avoir plus de 5 livraisons par heure dans une ville comme Paris et un coût unitaire à moins de 5-7€.
La préparation de commande
Pour bien connaître la problématique du temps de préparation d’une commande sur drive on peut s’interroger sur le coût de celle-ci pour Amazon surtout lorsqu’il faudra stocker la veille au soir des produits issus des « local favorites » . Certainement qu’Amazon a un vrai savoir faire en préparation de commande, mais en alimentaire il y des problématiques spécifiques (surgelés, chambre froide, frais, sec) qui allongent le temps de préparation. Les drives les plus optimisés peinent encore à rendre un panier rentable avec les coûts actuels de préparions d’une commande. La problématique des conteneurs est essentielle pour optimisé la prédation avec des produits qui nécessitent une manipulation soignée (fruits, légumes), du surgelé, et du frais (viande, poisson). Pas sûr que sur cette étape Amazon fasse beaucoup mieux que nos retailers qui ont optimisé ce process depuis plus de 4 ans maintenant pour certains (et qu’Ocado a industrialisé de façon remarquable en GB en étant à peine rentable après 14 ans d’existence http://www.youtube.com/watch?v=5pKwGvTEBf0&list=PLeyPk9WE8ON7G_y4syak1oBEAEb0P3gTw&feature=share).

Le coût de la livraison
L’abonnement à 299$ annuel avec un mimim de 35$ de commande par panier. Pour être livré le jour même, le client doit commander avant 10 h. Mais cette livraison n’est possible que pour les produits gérés par Amazon sur son entrepôt. Pour les produits “Local favorites” Amazon doit au préalable les récupérer dans les magasins/restaurants partenaires. Donc une commande incluant un mix sera éclatée en deux livraison. Je vois mal les français s’abonner à un système de livraison à 299€ annuel quand au coin de la rue il y a une supérette avec du frais, ce qui ne correspond pas à la réalité américaine. Le client français a du mal avec les frais de livraison et même si il y a des marges sur le frais on voit mal comment elle pourrait absorber les coûts de livraison. Amazon Prime à 79€ ça passe mais 299€ je suis très dubitatif pour se faire livrer des fruits et légumes.

En conclusion, comme souvent en ce qui concerne le e-commerce, le diable est dans les détails et les habitudes locales de consommation sont peu intégrées dans les analyses (l’offre locale de fresh food est sans commune mesure en France avec celle des US, d’où une intensité concurrentielle plus élevée à mon sens qui rend délicate la rentabilité du projet). Enfin, je peine à croire que Mr Montebourg laissera filer la TVA des courses quotidiennes des français au Luxembourg ! Bref, je pense que l’on surestime la capacité d’Amazon sur un secteur plus difficile qu’il n’y paraît.

Bonjour Michel et merci pour cet article.

Vous auriez pu ajouter FreshRelay dans votre titre pour saluer l'initiative française ;-). Comme vous le savez, notre service apporte une réponse à la problématique des livraisons de produits frais à domicile en zone urbaine et du coût qu'il représente pour les cybermarchands et par conséquent pour le client. Nos partenaires (artisans, spécialistes) jouent principalement la carte du sans frais / sans minimum avec des délais courts et le concept séduit les clients. Dans quelques mois nous aurons un site e-commerce pour centraliser l'offre, d'autres services sont à l'étude afin de compléter la chaîne logistique et nous visons 2 autres boutiques d'ici la fin de l'année.

Le challenge de la vente de produits frais en ligne est important, et nous espérons que FreshRelay saura y répondre.

Bien à vous

Henri, d'accord sur à peu près tout, mais je pense que vous sous-estimez la ténacité d'Amazon !

Ils tweakeront pendant des années le modèle s'il le faut jusqu'à arriver à une équation gagnante.

Sinon, en effet, le post évoque plus un modèle spécifique de livraison de produits frais que du modèle Amazon Fresh en l'état. Je l'ai précisé, de même que j'ai aussi poser mon scepticisme sur la rentabilité de la livraison de produits secs. Et a fortiori sur des "local favorites" évidemment.

Face à du merchandising de ce niveau (certes c'est en Italie, mais Leclerc retravaille bien ces types autour du frais dans ces dernières modernisation), http://www.lsa-conso.fr/le-concept-de-magasin-etranger-a-decouvrir-avec-unicoop-firenze-l-italie-garde-une-longueur-d-avance-sur-le-frais-trad,169141, cela sera aussi difficile. Ce merch génère du cross-selling et de l'achat d'impulsion très difficile à susciter sur du food en ligne (cf. le drive)

Bonjour Michel,
Analyse très intéressante.
Que pensez vous d'AmazonSupply?
Avez vous un projet d'analyse sur ce marché?
Il serait le bienvenu.
Merci.
Cyrille

Excellente analyse mais j'ai des doutes sur le dernier kilomètre.

Le drive, ces dernières années en France a fait ces preuves.
Si un spécialiste des produits frais, type Grand frais, s'y met je pense qu'ils peuvent faire mal. Pour autant est ce qu'il attaqueront ce segment sachant qu'il fera baisser leurs marges...

Bonjour,

L'insatisfaction des clients grandit auprès de la grande distribution pour une raison que vous n'évoquez pas dans votre article - la qualité des produits frais. De plus en plus nombreux sont les consommateurs qui se tournent vers les AMAP, mais surtout en zone rurale, je le concède. Ce type de service permet de retrouver le goût de nos légumes (et autres) mais aussi, la diversité des produits qui disparait petit à petit dans les rayons de nos grandes enseignes.

Merci pour cet article pertinent !


bien à vous.

Si si Sébastien, j'ai bien évoqué la qualité en précisant que Grand Frais, le spécialiste des produits frais, avait une qualité perçue meilleure !

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