Michel de Guilhermier's Blog

Dépoilez Paris avec le 1er Barbier Ambulant ! Un Super Projet de Big Moustache !

Très belle initiative de Big Moustache, l'une des belles start-up de L'Accélérateur (promo Automne 2013).

Même à l'époque de la mode de la barbe, qui impacte nettement ces géants des consumer goods que sont Gillette (Procter & Gamble) ou Wilkinson, Big Moustache a réussit en 18 mois à constituer une très belle communauté de clients fidèles.

Essayer un rasoir Big Moustache, c'est l'adopté, ce qui fut mon cas : tout aussi bon voire meilleur que mon ex rasoir Gillette Fusion, et 2 fois moins cher... La messe était dite :-)

Ci-dessous la video sur le barbier ambulant, n'hésitez pas à la partager !

Apple FY2015 Q2 Earnings : Excellents. Market Cap de 800Mds$ !

Apple a annoncé hier soir ses résultats pour le 1er trimestre 2015, soit le 2ième trimestre de son année fiscale 2015.

Plus importante capitalisation boursière mondiale, 2x plus importante que la 2ième (Google, 380Mds$ vs 770Mds$ pour Apple), les résultats d'hier soir étaient évidemment très attendus et suivis...

Comme toujours, les estimations des analystes faisaient le (très) grand écart : un CA allant de moins de 54Mds$ à plus de 61Mds$, des ventes d'iPhone allant de 50M à 64 Millions d'unités, des ventes d'iPad de 12 à plus de 16Millions et un EPS de 1,89$ à 2,44$...Des écarts de 15-25% qui montrent de toute façon qu'il faut fortement relativiser les estimations de ces analystes !

Les moyennes sont plus significatives et étaient un CA d'un peu moins de 57Mds$, des ventes d'iPhone de 58 Millions d'unités et des ventes d'iPad de 14M. Enfin, un résultat par action de 2,21$.

Finalement, les résultats reportés par Apple furent excellents, supérieures aux moyennes attendues des analystes, et montrant une très forte croissance sur 2014 (assez sidérante pour une entreprise réalisant aujourd'hui plus de 200Mds$ de CA annuel), sauf sur la ligne iPad. Dans les grandes lignes :

• CA : 58Mds$ vs 45,6Mds$ en 2014 : +27%
• IPhone : 61,2M d'unités vs 43,5M en 2014 : +41%
• iPad : 12,6M d'unités vs 16,4M en 2014 : -23%
• Résultat net : 13,6Mds$ vs 10,2Mds  en 2014 : +33%
• EPS : 2,33$ vs 1,66$ en 2014 : +40%

Je note avec attention que l'analyste indépendant Neil Cybart a fait des prévisions extrêmement justes, et ce sur toute la ligne :  tant sur le CA (57,1 vs 58Mds$), le nombre d'iPhone (60M vs 61M), d'iPad (12,8M vs 12,6M), de Mac (4,7M vs 4,7M) que l'EPS (2,32$ vs 2,33$), à 1-2% seulement près à chaque fois. A suivre donc de près pour le futur !

De nouveau, c'est l'iPhone qui tire la société, représentant aujourd'hui près de 70% du CA (40Mds$), avec particulièrement la Chine où ses ventes ont bondit de +74% ! Pour la 1ère fois d'ailleurs, Apple a vendu plus d'iPhone en Chine qu'aux US. S'il est certain que la part de l'iPhone rend Apple très vulnérable à un retournement, il est tout aussi certain que la firme dispose encore d'un incroyable réservoir de croissance en Chine. Le pays a représenté 28% du CA global au dernier trimestre...alors qu'il n'y a que 21 Apple Stores la-bas, soit 10 fois moins qu'aux Etats-Unis ! Mais leur nombre devrait doubler sous 18 mois. D'ici 12 à 18 mois la Chine passera complètement devant les USA pour Apple, avec la vieille Europe loin derrière...

Et il reste encore un large potentiel de croissance globale en iPhone puisque seulement 20% de la base installé a upgradé vers un iPhone 6/6 Plus.

L'iPhone bénéficiant d'une bien meilleure marge brute que les autres lignes de produit, sa pondération plus forte a drivé à la hausse la marge brute de la société atteignant ainsi un excellent 40,8% contre un peu moins de 40% attendus.

Si l'iPad continue de perdre du volume, Tim Cook reste confiant sur la durée, s'appuyant sur le fait qu'en terme de part de marché, de customer satisfaction et de usage rate, Apple est très loin devant les autres.

Même si le Mac ne représente que le 1/8ième du business iPhone, il faut noter que cette business unit continue de croître (+10% en volume vs 2014) alors que l'industrie du PC dans son ensemble est en régression. Et en Chine, le Mac a fait +31%...

A noter que la progression continue et solide de la division "services", incluant l'App Store, représentant plus de 5Mds$ sur ce trimestre soit près de 9% du CA total.

Peu d'information furent par contre donné sur le lancement de l'Apple Watch, si ce n'est qu'évidemment Tim Cook considère qu'il fut très bon ("the response has been overwhelmingly positive"), qu'ils ont pris de gros retard de production et qu'ils travaillent dur à le combler....On en saura un peu plus lors des résultats du prochain trimestre. Mais de toute façon cette nouvelle business unit ne sera pas matériellement significative avant 2 ou 3 ans. 3500 Apps déja disponibles alors qu'Apple en voulait au moins 1000 au lancement ("we’re far ahead of where we expected to be from an application point of view").

Précision qui a étonné les analystes, au vu en tous cas des prix pratiqués, Apple a annoncé que les marges pour la Watch sont actuellement en dessous de la moyenne pour la société. Apple ayant juste précisé que cela ne présageait pas de la situation à terme, et que c'était classique pour une nouvelle catégorie de produit.

On notera que les dépenses de R&D ont explosé de 35% vs 2014, je soupçonne fortement une nouvelle catégorie en préparation (voire plusieurs)...Maybe l'Apple Car...qui est projet de plusieurs années.

Pour le Q2 calendaire, Apple prévoit un CA de 46 à 48Mds$, soit une croissance de 25-30% encore sur 2014, en ligne avec celle du Q1. Ce malgré l'appréciation du $ qui impacte négativement.

One more thing...Apple a maintenant 195Mds$ de cash disponible...A noter quand même qu'Apple a maintenant un recours massif à la dette bancaire - vu les taux actuels il ne faut pas se gêner - avec 40Mds$ aujourd'hui. avec un tel matelas de cash, et étant toujours une machine à cash flow (+60Mds$/an), Apple a décidé de fortement augmenter son programme de rachat d'actions (de 80Mds$ de plus). Signe aussi de la forte confiance qu'ils ont dans la société...

Suite à ces excellents résultats le cours de l'action, qui avait déja pris 2% en séance, a encore pris 2% en after hours, atteignant environ 135$, nouveau record, soit une capitalisation boursière proche des 800Mds$...Apple continue de défier la loi des grands nombres et, comme je l'écrivais il y a quelques jours, sera très vraisemblablement - sous 24 à 36 mois, market permitting - la 1ère "trillion $ company" de l'histoire.

Avec le nombre d'actions actuelles, 5,8Mds, cet incroyable milestone sera atteint avec un cours de Bourse de l'ordre de 172$.

Compte tenu de la forte croissance actuelle, du potentiel, des 160Mds$ de trésorerie nette et enfin de l'important programme de rachat d'actions, je considère toujours qu'Apple - avec un PE de l'ordre de 15 seulement - n'est pas très chère.

Pour donner une perspective, je pense qu'Apple devrait engranger 80Mds de bénéfices nets dans 3 ans, et avec un nombre d'actions réduit à 5 Milliards, cela représente un EPS de 16$ par action. Un multiple de 12 à 14, raisonnable si les perspectives de croissance sont encore là, donnerait alors un cours de Bourse de 190 à 220$. Soit un potentiel d'appréciation total de +40 à 50% en 3 ans, soit +10 à +15% par an en moyenne.

Ce n'est pas explosif donc cela me va très bien. Surtout que le niveau de confort est important : Apple n'a en effet aucunement besoin de continuer à faire du +30+ de CA et du +40% d'EPS par an pour arriver à ça, ce qui serait une attente bien trop agressive.

La croissance actuelle de +30% n'est d'ailleurs pas tenable, on assiste aujourd'hui à un cycle d'upgrade qui pourrait ou même devrait d'ici 2 ans se retourner (comme on a eu en 2013 - début 2014), mais sur la terme la tendance restera très positive et on obtiendra bien le +10 à +15% de croissance annuelle moyenne visée ci-dessus.

Je finirais ici en citant une petite phrase mystérieuse de Tim Cook : "We're in the early stages of major, major changes in media that are just going to be really great for consumers and Apple can be a part of that". Quelque chose de grand est en préparation, on en juste réduit à spéculer quoi....

Un Entrepreneur est un Sportif...Parfois de Haut Niveau...Parfois un Champion Hors Norme !

Quand un sportif se bat au plus haut niveau, avec une concurrence extrêmement forte, la différence ne se joue souvent qu'à de toutes petites choses.

Au départ du marathon aux Jeux Olympiques, tous les athlètes finalistes ont évidemment des prédispositions naturelles, tous ont fourni un travail d'entraînement colossal...mais il n'y aura qu'un seul médaillé d'or, finissant devant les autres avec probablement quelques secondes d'avance seulement (et sur des courses plus courtes, la différence se comptera en centièmes de secondes)...

Ce qui au final fait toujours la différence, fait avancer malgré l'adversité, la douleur et les difficultés, c'est le mental, la rage de vaincre, de se dépasser, de se faire mal et d'endurer justement la douleur de l'effort un peu plus que les autres.

J'ai l'intime conviction qu'il en va de même en entrepreneuriat, que ceux qui vont loin doivent avoir un véritable mental d'acier. Et les très grands entrepreneurs, les champions, ont eux un mental hors normes.

Et si j'ai volontairement pris plus haut l'exemple d'un marathon, c'est aussi que la réussite entrepreneuriale n'est pas un sprint mais bel et bien un effort de (très) longue durée, avec des moments durs, de grands moments de doute et de découragement qu'il faut surmonter. Et que la réussite tient à la capacité à se dépasser, surmonter l'adversité et éventuellement ses démons personnels. Voire justement de trouver dans l'adversité et ses propres démons une énergie colossale pour déplacer les montagnes.

Je redonne la citation de Bob Davis, ex CEO de Lycos : « I think the life of an entrepreneur is a life of setbacks, challenges, disappointments and failures. It’s not how you celebrate the successes, it’s how you overcome the adversity and the hardship that determines how the business succeeds.»

Je vois passer beaucoup d'entrepreneurs ou de would-be entrepreneurs à L'Accélérateur, beaucoup semblent être de bons athlètes a priori, c'est-à-dire avec des cursus académiques et des backgrounds intéressants. Mais la réalité est aussi qu'entre un bon athlète et un athlète de haut niveau, et a fortiori un champion, il y a des petites différences au niveau du mental...qui au final font une énorme différence sur la durée.

- Certains athlètes, certains entrepreneurs, s'arrêteront assez vite, rebutés et découragés par les 1ères difficultés. C'était vraisemblablement des athlètes qui s'étaient lancés dans la course par pur opportunisme, mais sans véritable projet de long terme, et en tous cas pas avec le mental pour endurer les difficultés et tenir sur la durée !

- Certains athlètes, certains entrepreneurs, seront de haut niveau et évolueront au niveau national, ils finiront par créer des sociétés de taille respectable. Leurs qualités intrinsèques sont forcément de bon niveau, mais peut-être qu'elles ne seront pas assez magnifiées, pas assez "nurturées" avec patience et méthode. Peut-être aussi que certains défauts ne seront pas assez gommés et deviendront pour ces entrepreneurs des inhibiteurs de développement. Peut-être aussi que leur rage de vaincre trouvera ses limites et que ces bons entrepreneurs se contenteront d'un succès relatif.

- Et puis, enfin, certains athlètes, certains entrepreneurs, seront de véritables champions : des aptitudes physiques de 1er plan, mais aussi et surtout un mental hors normes qui va leur donner la rage de vaincre et les pousser à aller toujours plus loin, à conquérir toujours et encore de nouveaux territoires. Peut-être aussi, très probablement, qu'ils bénéficieront d'un encadrement bienveillant et rigoureux qui sera à leur côté tout au long du chemin pour les conseiller efficacement, sur la conduite du business comme sur eux-mêmes.

Au delà de l'accompagnement business, extrêmement impliqué et de long terme, que L'Accélérateur prodigue pour aider ses entrepreneurs à prendre les bonnes décisions tout au long du chemin, que ce soit de petites décisions opérationnelles que de grands choix stratégiques et financiers, ce gros travail sur le mental fait partie intégrante de notre accompagnement  !

J'ai ici beaucoup parler des valeurs qui nous animent à L'Accélérateur et que nous cherchons à inculquer à nos entrepreneurs (ambition, engagement, honnêteté, humilité, voir ICI), mais façonner le mental, apprendre à gagner, magnifier les qualité entrepreneuriales et la rage de vaincre, combattre les inhibiteurs que peuvent parfois représenter un certain héritage culturel ou familial qui conduisent à la peur de l'échec, etc, voila aussi en effet notre mission.

Et ce volet psychologique est sans doute la partie la plus passionnante et difficile, et elle est fondamentale car elle fait toute la différence sur la durée construire de grandes et belles sociétés.

C'est notamment pourquoi j'ai par ailleurs demandé à Edgar Grospiron, triple champion olympique de ski de bosses dans les années 90, de venir en mai témoigner devant les alumni de L'Accélérateur du mental qui l'animait quand il se préparait au portillon de départ !

Programme excitant !

Du Démarrage de l'Apple Watch !

Perspective sur le démarrage des 4 dernières révolutions Apple, en terme de million d'unités vendues sur les 12 1ers mois de commercialisation, l'iPod en 2001, l'iPhone en 2007, l'iPad en 2010 et enfin la Watch en 2015 :

Pour la Watch, il s'agit des estimations moyennes des divers analystes.

1er constat, la Watch devrait donc avoir le plus beau démarrage de toute l'histoire des produits Apple. Avec un revenu moyen pour Apple de sans doute 550-600$, elle va générer 12 à 15Mds$ de CA en plus. Ce qui reste encore à ce stade une goutte d'eau au vu des 230Mds$ de CA attendus sur 2015.

Ce démarrage bien meilleur n'est pas tellement étonnant au vu de l'ecosystème et de la base de clients iOS  aujourd'hui : il y a en effet environ 400M d'iPhone users et sans doute autour de 200M d'iPad users dans la nature.

En 2015, il devrait se vendre autour de 220-230M d'iPhone, et 60-65M d'iPad.

2ième constat, les 1ers mois de commercialisation ne présagent en rien du succès dans le temps : l'iPad a beau avoir eu un démarrage bien plus tonitruant que l'iPhone 3 ans auparavant, il s'en vend aujourd'hui 4 fois moins environ...(mais tout de même 2,5x plus que de Mac quand même) !

Le cycle de remplacement (18-24 mois pour l'iPhone et 4-5 ans pour l'iPad), la concurrence d'autres produits dans les usages (les tablettes se font concurrencer par les "phablets") et évidemment l'intérêt intrinsèque et les fonctionnalités du produit définissent le niveau de vente à terme...

La Watch introduit une nouvelle forme de communication qui est d'après moi promise à un bel avenir, mais seul le futur dira si j'ai eu raison. Ce qui va dépendre aussi de l'ingéniosité des développeurs d'Apps pour s'adapter au format et aux spécificités de ce nouvel outil et en tirer tout l'intérêt.

Mon hypothèse personnelle est qu'Apple vendra au moins 100 Millions de Watch à l'horizon 2020 au plus tard (voir mon post ICI). D'ici la, on en sera à une V4 ou V5, améliorant largement l'actuelle : physiquement plus fine, plus autonome, un OS plus puissant et une interface plus simple (il y a vraiment des opérations trop complexes avec la Watch, presque "anti Apple"), etc...

Et d'ici là, Apple sera largement devenu la 1ere "trillion $ company" au monde (market cap de plus de 1000 Milliards de $, contre 760Mds$ aujourd'hui).

 

Cuvée "Fleur de Passion" 2006 Diebolt Vallois : Sublime, Rare, Iconique...et Accessible Comme Jamais (Pour Quelques Jours)!

Jacques Diebolt, des Champagnes Diebolt-Vallois dont j'ai souvent parlés ici, est l'un des vignerons les plus iconiques de la fameuse "Côte des Blancs" en Champagne, où le Chardonnay règne en maitre.

Les 150,000 bouteilles qu'il produit tous les ans (une goutte d'eau en comparaison des marques que l'on retrouve en Grande Distribution qui produisent des millions de cols, y compris Dom Perignon...), se retrouvent en quasi exclusivité à l'exportation et en restauration gastronomique, notamment au Royal Monceau ou chez Pierre Gagnaire (dont le chef sommelier, Patrick Borras, est aussi le conseil exclusif de Plus-de-Bulles.com).

Si les champagnes Diebolt-Vallois se caractérisent tous par leur grande finesse et légèreté, le fleuron est une cuvée particulièrement éblouissante, produite en très petite quantité (2000 cols par an) et issu des meilleurs vignes Grand Cru (la plupart ont plus de 60 ans) de Cramant : "la Fleur de Passion".

Richard Juhlin, le grand spécialiste mondial du champagne, la classe ainsi tout simplement parmi les 10 meilleurs champagnes du monde !

Et voila aussi ce qu'il dit aussi de manière générale sur Diebolt-Vallois :

« Jacques Diebolt et sa famille produisent des vins de chardonnay qui sont absolument à classer parmi les meilleurs du monde. (...) Tout ce que font les Diebolt est parfait. »

Le Point, dans son supplément annuel en décembre, lui accordait une note de 18,5/20 (meilleure note de tout le guide) quand il ne mettait par exemple que 17 au Dom Perignon...

Le Guide Gault & Millau Champagne 2013 lui accorde également une note de 18,5/20, précisant : "superbe héritage du 2004 qui était déja très beau, mais ce 2005 est époustoufant".

Et pour Manuel Peyrondet, Chef Sommelier du Royal Monceau à Paris, Meilleur Sommelier de France 2008, le Fleur de Passion est "une cuvée remarquable de finesse et d'élégance, digne des plus grands champagnes" !

Et je vous laisse aussi découvrir ce qu'en dit au cours de sa dégustation Andreas Larsson, Meilleur Sommelier du Monde 2007 :

Plus-de-Bulles.com, qui jouit de la distribution exclusive des champagnes Diebolt Vallois sur Internet, a proposé à Jacques Diebolt d'offrir - de façon ponctuelle et exceptionnelle - sa cuvée iconique à des conditions strictement inmanquables !

La négociation ne fut pas facile, puisque vu les volumes limités Jacques est plutôt à gèrer la rareté qu'à accorder des remises. Plus-de-bulles.com y est arrivé et a donc aujourd'hui l'immense privilège de pouvoir proposer la Fleur de Passion 2006 à moins de 60€ (contre plus de 80€ habituellement, ce qui est dèja un rapport qualité/plaisir/prix très largement supérieur à un Dom Perignon proposé à 135€...).

A ce prix, c'est strictement incontournable pour tout vrai amateur de champagne qui se respecte !

ICI, et c'est jusqu'au 30 avril seulement !

Point important, la qualité de la Fleur de Passion est telle que vous pouvez conserver cette cuvée de très nombreuses années. Je le conseille même fortement car, comme tout très bon vin, le Fleur de Passion va se bonifier avec le temps (dans de bonnes conditions de conservation, évidemment). C'est un champagne de garde, voire de très longue garde. Si vous avez ainsi la sagesse de le conserver quelques années pour le ressortir lors d'événements exceptionnels, cela sera donc encore mieux.

Pour donner à ce vin toute son expression, vous pouvez aussi le carafer.

ICI la newsletter officielle de cette opération exceptionnelle

Pour les Amateurs de Champagne : Les Grandes Maisons...et les Grands Vignerons !

Le monde du champagne, comparé à celui du vin, à ceci de particulier qu'il est animé par quelques grandes marques : au niveau super premium on a des Krug, des Dom Perignon, et au niveau premium des marques comme Bollinger, Pol Roger, Ruinart, Moet, Mumm, Pommery, etc.

Les champenois peuvent largement remercier d'ailleurs le groupe LVMH (Krug, Dom Perignon, Ruinart, Moet, en autres) qui a largement tiré vers le haut les prix de vente, ce qui bénéficie de fait à toute la profession.

Il faut être clair, une marque c'est, au delà de produits de qualité (et une constance dans le temps)...un énorme marketing, ainsi qu'une grosse machine commerciale, toutes choses qui se retrouvent nécessairement dans les prix !

En parallèle de ces marques de champagne, il y a d'excellents vignerons, produisant des vins de grande voire très grande qualité, dans une volumétrie forcément bien plus faible qui ne leur permet pas de se retrouver en grande distribution, et qui s'orientent donc essentiellement en restauration gastronomique ou certains réseaux sélectifs de cavistes, ou encore chez Plus-de-bulles (dont la vocation, en tant que spécialiste leader du champagne sur Internet est spécifiquement de mettre en avant les grands vignerons champenois). Ce à des prix évidemment plus attractifs puisqu'il n'y a pas, ou quasiment pas, de dépenses marketing...

La carte des champagnes du Relais Bernard Loiseau en Bourgogne, 3* au Michelin, reflète maintenant explicitement cette dualité entre d'un côté les grandes maisons, de l'autre les grands vignerons (c'est d'ailleurs bien la 1ère fois où je voyais une carte splittée de cette façon, et cela me semble faire beaucoup de sens) :

Les Maisons :

Les Grands Vignerons

Les amateurs de champagne connaissant bien Plus-de-bulles reconnaîtront dans la carte du Relais Bernard Loiseau ces grands vignerons que sont Tarlant, Chartogne-Taillet, Bereche & Fils ou encore Larmandier-Bernier, tous bien présents sur le site (certains même en exclusivité internet).

J'ai cependant conseillé au Chef Sommelier de Bernard Loiseau d'aussi contacter l'un des plus grands vignerons de la Côte des Blancs, Jacques Diebolt, des champagnes DIebolt-Vallois, que l'on retrouve déja dans ces restaurants double ou triple étoilés que sont le Pré Catelan, le Georges V, chez Thierry Marx (restaurant "Sur Mesure") ou bien entendu encore chez Pierre Gagnaire à Paris (dont le chef Sommelier, Patrick Borras, est le conseiller exclusif de Plus-de-Bulles)

Dégustez donc chez vous, aux meilleurs prix, ce que vous ne retrouverez généralement que dans les restaurants 3*...

De la Perspective et de la Ténacité en Entrepreneuriat !

Amis entrepreneurs, je suppose que nombre d'entre vous galèrent actuellement, à la recherche peut-être d'une offre pertinente et différençiante, ou à la recherche de vos 1ers clients, ou encore à la recherche d'un modèle économique, ou encore à la recherche de financement ?

Et si vous regardez de belles sociétés qui aujourd'hui réalisent quelques centaines de millions (PhotoBox, née en 2000) ou quelques milliards d'€ de chiffre d'affaires (Décathlon, née en 1976), 2 sociétés très rentables, vous constatez le succès, mais vous ne vous rendez peut-être pas compte que, elles aussi, ont comme probablement toute start-up également connu la galère et ont même peut-être frôlé la catastrophe !

Pour ma part, je me rappelle l'ouverture du site Photoways le 26 juin 2000, où alors qu'on escomptait quelques dizaines de commandes par jour on atteignait difficilement 1 à 2 commandes seulement, dans les bonnes journées, parce qu'il n'y avait pas de marché à l'époque (très peu d'appareils numériques et quasiment pas de haut débit).

Je me rappelle aussi avoir du faire la tournée de nos fournisseurs pour leur expliquer qu'ils allaient devoir nous faire une énorme ristourne sur leurs factures, car sinon nous devrions déposer le bilan...

Je me rappelle aussi des moments intenses et angoissants devant mes investisseurs, cherchant à les convaincre par 3 fois de remettre au pot en avril 2000, octobre 2000 et avril 2001 car sinon nous mourions...(par contre, fin 2002, ils se battaient pour remettre et se reluer au capital !).

Je me rappelle de tous ces moments de doute...Et ils sont finalement ancrés en moi bien plus profondément que ces moments de joie, par exemple celui de l'été 2005 où nous venions de lever 24M€ avec Index Ventures et Highland Capital...Je n'ai d'ailleurs jamais considéré que mettre de l'essence dans son moteur était un grand moment...

Et je peux vous assurer une chose amis entrepreneurs, c'est que la plupart des belles sociétés d'aujourd'hui que je connais de près sont également passés par ces moments d'angoisse et de doute !

Décathlon, leader français et mondial de la distribution d'articles de sport, formidable modèle économique aujourd'hui et réalisant 10Mds€ de CA, a lui aussi connu des moments très difficiles au début des années 80, frôlant la catastrophe...Il en est de même d'Auchan dans les années 60, où Gérard Mulliez avec son 1er magasin perdait beaucoup d'argent et a du aller demander les conseils d'Edouard Leclerc," l'épicier de Landerneau"...

Au final, la vraie force d'un entrepreneur, c'est justement la capacité qu'il a à surmonter ces moments d'adversité, ces moments de doute, et éventuellement de découragement.

Comme disait Bob Davis, fondateur de Lycos (et aujourd'hui partner chez Highland Capital) :

« I think the life of an entrepreneur is a life of setbacks, challenges, disappointments and failures. It’s not how you celebrate the successes, it’s how you overcome the adversity and the hardship that determines how the business succeeds.»

Mais cette ténacité, cette niak, ne vient pas du néant. Et même au contraire, s'accrocher coûte que coûte pour et foncer dans un mur n'est évidemment pas la bonne méthode. Pour avoir cette ténacité et cette résilience de bon aloi et nécessaire, il faut avoir 2 choses :

• Avoir une vraie vision long terme pour, quelque part vouloir "make the world a better place", et en faire sa mission long terme. On pourrait presque parler d'une véritable "foi" dans ce qu'on fait, et la foi est souvent inexplicable, une petite lueur intérieure, un petit feu sacré...
• Avoir la certitude qu'on crée de la valeur pour ses clients, ses consommateurs. Ca, c'est pas trop compliqué, il suffit de leur demander en posant les bonnes questions !

C'est cette mission long terme, et cette conviction qu'on crée de la valeur pour ses clients, qui donneront la force d'encaisser tous les nombreux coups, les revers et les déceptions qu'on va obligatoirement avoir. Parce qu'on sait où on va, qu'on a un but, et qu'on sait qu'il est bon.

Et c'est aussi pour cela que les entrepreneurs uniquement opportunistes, qui ne sont pas animés d'un vrai projet long terme, n'iront jamais très loin car ils n'auront certainement pas les guts pour encaisser. Ils s'arrêteront aux 1ères difficultés et ne créeront au final, at best, que peu de valeur.

L'entrepreneur qui ne veut que faire un coup aura un succès à la mesure de son ambition, c'est-à-dire limité !

 

5,000 Participants et 20,000 Enfants Sauvés à la Course Connectée Unicef Heroes Day !

Incroyable succès de la 1ère course connectée au monde, organisée par Running Heroes (L'Accélérateur Automne 2014).

Pour cette 1ère édition, qui se déroulera demain dimanche 19 avril, c'est à cette heure plus de 5,000 coureurs inscrits, ayant réuni de quoi sauver 20,000 enfants !

On est pas encore au niveau du Marathon de PAais et de ses 50,000 inscrits, mais avec ses 5,000 inscrits (et certainement une grosse centaine de plus d'ici demain), l'Unicef Heroes Day est devenue une des 1ère courses de France ;-)

La communauté de coureurs Running Heroes est par ailleurs à cette heure de près de 110,000 membres au total.

C'est ça l'Esprit de L'Accélérateur" !

"C'est ça l'esprit de L'Accélérateur", petite phrase qui m'a été envoyée, avec la photo, par l'un de nos alumni pendant le témoignage hier soir de Matthieu Leclercq, Président de Decathlon (près de 1000 magasins  dans 22 pays et 10Mds€ de CA actuellement) et également entrepreneur lui-même (chaîne O'Tera) !

Ce même alumni qui explicitait sa quote en me disant : "tu nous as fait profiter de 2h d'un mec vrai, simple. J'estime avoir eu beaucoup de chance d'avoir été là. Et c'est à l'inverse des gens que tu peux venir écouter lors d'événements type startup où ça parle de grosses levées & co = le mec plein d'humilité, dans la vraie vie. Voilà... Un bon esprit, simple, de partage...Ca sentait la simplicité dans la salle...

Pas de bling bling...A l'image de L'Accélérateur quoi !"

L'Accélérateur prend des petites graines et les fait germer sur la durée avec force implication, travail et bienveillance !"

Une magnifique et très inspirante conférence que celle de Matthieu Leclercq, où le sens du projet, l'ambition long terme, la culture, les valeurs et la satisfaction des collaborateurs sont au centre de la réussite !

L'intervention de Matthieu venait après celle en février de Jean-Baptiste Descroix-Vernier, qui fut un autre très grand moment d'inspiration, de simplicité et d'humanité.

Et ces conférences exclusives (nous aurons aussi en mai le champion olympique Edgar Grospiron !), qui sont autant de prodigieux moments d'inspiration pour nos entrepreneurs, c'est en effet tout à fait l'esprit de L'Accélérateur ! Un vrai travail de fond qui, au delà d'un énorme accompagnement business sur le long terme, met aussi l'accent sur l'aspect humain, améliorer les qualités entrepreneuriales, poser les valeurs, inspirer pour distiller une vision long terme et de la niak, etc.

Quelques morceaux choisis issus de l'intervention de Matthieu :

- 1) La définition du sens du projet est capital, et il doit être à l'image de l'entrepreneur et de ses valeurs. Ce qui suppose donc au préalable de bien se connaître, de se poser la question de qui on est, ce qu'on souhaite, ce qu'on recherche, etc. Matthieu forçait un peu le trait en parlant des stratégies "Bic" vs "Mont Blanc" : les 2 sont dans l'écriture, les 2 sont légitimes, mais à l'opposé l'une de l'autre : pendant que l'un cherche à faire le moins cher possible avec des petites marges, l'autre se différencie par l'image et cherche à maximiser ses marges. Matthieu, dans son ADN, est plus "Bic", réduire ses marges pour démocratiser au plus grand nombre.

Une façon de savoir qui on est et de connaître ses points forts, c'est de regarder dans son passé et de voir les moments où on a été au top, donc heureux !

A noter au passage que le sens du projet L'Accélérateur est limpide et totalement partagé par ses fondateurs et la famille Leclercq, justement actionnaire de référence : apporter à nos start-up tout ce qu'il faut et se dévouer corps et âme à elles pour maximiser leur chance de réussite et d'aller très loin (voir le post ICI). La mission est de faire éclore et de contribuer à la magnifique réussite de plusieurs dizaines de très belles sociétés ! Un projet porté par 4 valeurs cardinales : l'ambition, l'engagement, l'honnêteté et l'humilité.

L’Accélérateur et ses partners veulent en effet incarner un certain type d’entrepreneuriat, axé sur la véritable création de valeur sur la durée, loin des paillettes, de l’esbrouffe ou de coups sans lendemain : un entrepreneuriat ambitieux mais dont le succès repose sur un projet et une vision long terme, un travail acharné, une véritable et profonde honnêteté intellectuelle et une attitude d’humilité.

- 2) Alors que la plupart des entreprises visent à progressivement améliorer leurs marges, Decathlon, dans sa mission long terme de rendre accessible le sport au plus grand nombre, planifie lui au contraire de les baisser significativement dans les années à venir ! Pas de compromis sur le sens même du projet.

- 3) Le sens du projet permet aussi de faire des choix quant à la stratégie de conquête : si en passant de 5 à 10% de part de marché vous allez servir des clients qui ne sont pas totalement dans votre cible, avec donc un risque d'insatisfaction, autant rester à 5%...(Chercher à contenter tout le monde est en effet le plus sûr moyen de se planter).

- 4) La mission s'inscrit toujours sur le très long terme. Leader mondial de la distribution d'articles de sport, avec 10Mds€ de CA, Decathlon ne capte encore que 2% du marché mondial : il peut donc encore décupler de taille (il prévoit d'ailleurs de déja doubler de taille dans les 5 ans) !

- 5) "L'excellence opérationnelle est un processus sans fin", il y a toujours à s'améliorer, à faire mieux.

Les points 4 et 5 font penser au "it's always day one" de Jeff Bezos. Un grand entrepreneur est en effet insatiable...Toujours plus, mieux, plus loin...Ou encore le "stay hungry, stay foolish".

- 6) Les 1ers KPI à surveiller sont ceux liés aux collaborateurs, notamment leur satisfaction à travailler dans l'entreprise et leur envie de venir le matin ! Le % de collaborateurs totalement heureux et satisfait est ainsi un indicateur capital...

Apple Retail Stores, Omnicanal, Question Décisive et NPS !

Apple est un superbe exemple de stratégie omnicanale efficace dont nombre de retailers devraient s'inspirer.

Apple.com est devenu le 3ieme site eCommerce au monde avec probablement aujourd'hui plus de 10Mds$ de CA, et dans le même temps le réseau d'environ 450 magasins physiques bat tous les records de rentabilité (CA et rentabilité au M2, par employé, en % du CA, etc). Et, au dela, les expérience online, offline et mobile se marient de façon fluide.

On peut se renseigner offline, puis essayer, toucher et dialoguer en magasin, avant d'éventuellement finaliser son achat après coup sur mobile...A moins que ce ne soit le contraire !

On peut aussi réserver online un rendez-vous auprès d'un Genius dans un Apple Store (pour réparer son iBidule ou obtenir conseils et autres, voir ICI), on peut aussi réserver online une session de formation collective dans un Store (voir ICI), etc.

Et quand on se ballade dans un Apple Store avec son iPhone, si l'App "Apple Store" est ouverte et que vous êtes sur le wifi (évidemment gratuit) de l'Apple Store en question, l'application vous souhaitera la bienvenue et vous pourrez même alors parfois être gratifié d'un petit cadeau (par exemple le téléchargement gratuit d'une application, que j'ai eu il y a quelques semaines).

Ce week-end, j'avais réservé sur le site online d'Apple un créneau pour essayer (physiquement) l'Apple Watch à l'Apple Store Opéra, à 2' des bureaux de L'Accélérateur.

Mail reçu ce soir d'Apple, suite à cette visite hier pour essayer l'Apple Watch (cliquez sur la photo) :

On notera la question : "quelle est la probabilité que vous recommanderiez l'expérience d'essayage de l'Apple Watch à l'Apple Store à un ami ou à un proche".

Il faut savoir que ce n'est absolument pas une question anodine, c'est "la question décisive", qui renvoit au Net Promoter Score, qui se trouve aussi être au centre de la gestion et de l'évaluation des Apple Stores...

Les directeurs de magasins ne sont pas en effet évalués et motivés sur leur P&L, mais avant tout sur cet indicateur ! Pour comprendre en détail, je ne peux que vous encourager à acheter et lire cet ouvrage exceptionnel : "L'Expérience Apple", les secrets d'un service client d'exception, de Carmine Gallo. Indispensable pour tout commerçant (je ne fais plus la distinction entre retailer et eCommerçant).

Le NPS est un véritable et fabuleux outil de gestion, extrêmement efficace quand il est bien utilisé, et je vous encourage aussi à fouiller sur ce site pour en savoir plus.

Ce n'est pas seulement pour moi un simple outil de relation client et de mesure de la satisfaction, mais c'est aussi un véritable outil de positionnement et de stratégie. Si un client ne vous donne par exemple que "5" à la question décisive ("probabilité que vous recommanderiez..."), c'est peut-être aussi parce que votre produit/service n'est tout simplement pas adapté à ce type de clientèle, et qu'il faudrait peut-être alors mieux segmenter et cibler vos clients...ce qui débouche bien de facto sur une question de positionnement et de stratégie. On ne peut pas plaire à tous, ce serait la meilleure façon d'échouer, il faut faire des choix et orienter ses ressources vers une certaine cible.

Coincidence étonnante, à l'instant même où j'écrivais ces lignes j'ai aussi reçu un email-questionnaire de Nature & Découvertes, dont j'avais visité le magasin de Vélizy il y a 10 jours, et devinez quelle était la 1ère question, c'était la question décisive ! :

 

Bravo à eux, je trouve que la chaîne a fait des pas de géant depuis 2-3 ans, tant en ce qui concerne les magasins (notamment le personnel, aussi sympa et serviable qu'efficace commercialement) que l'expérience omnicanale.

Si je peux me permettre cependant, l'objet du mail d'Apple était un poil plus chaleureux :

Mail Apple : "Parlez-nous de votre expérience..."

Mail N&D : "Votre achat au magasin Nature & Découvertes..."