Michel de Guilhermier's Blog

Apple : Restons Factuels !

Je lis aujourd'hui vraiment beaucoup trop de bêtises (pour rester poli) sur Apple en ce moment, alors un petit post pour recadrer les débats et remettre les pendules à l'heure, de façon très factuelle.

Non, Apple n'a actuellement aucun problème ni de rentabilité, ni de modèle économique :

1. Apple est la société la plus rentable au monde, avec 53Mds$ de profit net en fiscal 2015. un taux de rentabilité de 20% de son chiffre d'affaires environ. Dans toute l'histoire économique mondiale, il n'y a eu qu'une performance meilleure, mais c'était très particulier (Fannie Mae en 2013).
2. Apple est de très loin la 1ère market cap mondiale, 40% supérieure à la 2ième société (Google).
3. Apple possède la plus grande réserve de cash au monde, environ 200Mds$, 2x plus que la 2ième (Microsoft). Comme la plupart de ses congénères de la tech US (Google, Oracle, Cisco, etc), une grande partie de ce cash ne peut pas être rapatrié sans une taxation de plus de 35%. Mais même en prenant cela, au pire, ça fait toujours 140Mds$ net de tout disponible !
4. Apple connaît encore sur 2015 une très belle croissance : +22% au dernier trimestre et +28% sur l'ensemble de l'année fiscale.

Oui, Apple est aujourd'hui fortement dépendante de l'iPhone : il représente plus de 60% du CA de la firme, et probablement 75% des profits. Ce fut clairement un incroyable game changer pour Apple, un produit unique, rare...Je doute qu'il en existe d'autres.

Non, les ventes d'iPhone ne sont pas encore au plafond. La Chine est toujours sous équipée, et ne parlons pas de l'Inde. Il y a aussi de plus en plus de switchers Android aussi. Les ventes devraient monter à 320M d'unités +/- 20M d'ici à 2020, vs 240M en 2015 (voir mon post de début septembre). Il y a donc encore un potentiel de croissance +30 à +40% au total...Avec l'ASP actuel, 10M de plus d'iPhones vendus, c'est près de 7Mds$ de CA en plus et 4Mds$ de résultat en plus. On peut faire le calcul avec 80M d'iPhones en plus dans 5 ans !

Oui, la croissance annuelle de l'iPhone va fortement se tasser. Dés 2016 elle ne devrait être que de +5 à +8%. C'est mécanique, plus le marché est équipé (les pays "développés", US et Europe), plus on est dans le simple renouvellement.

Oui, lié au point précédent, la croissance globale d'Apple devrait aussi fortement se réduire, du moins sur les 2-3 prochaines années avant que un ou plusieurs gros relais de croissance n'arrivent éventuellement. Un +10% seulement serait ainsi déja très bien sur 2016 (donc vs +28% en fiscal 2015).

Non, la Chine ne connaît pas la crise pour Apple...qui y a cru de +100% au dernier trimestre ! Et avec seulement 25 magasins en Chine aujourd'hui, on en est qu'au tout début...

Oui, il existe un autre énorme réservoir de croissance gérographique pour Apple, c'est l'Inde. Avec 1 milliard d'habitants, Apple a de quoi faire dans ce pays où il n'est quasiment pas présent aujourd'hui...

Non, il n'y a pas aujourd'hui le moindre signe de commoditisation de l'iPhone. Le prix moyen d'un iPhone s'est accru de plus de 10% en le Q3 2015 et le Q3 2014, signe patent qu'il n'y a aucune commoditisation actuellement.

Non, Apple ne connait pas non plus de pression sur ses marges, au contraire, elles sont passés de 38% à près de 39,9% entre le Q3 2014 et le Q3 2015.

Non, l'Apple Watch n'est pas un échec, bien au contraire : avec 15 à 20M d'unités qui devraient être vendues sur les 12 1ers mois de commercialisation, elle fait quasiment aussi bien que l'iPad qui reste le consumer product ayant connu le plus beau démarrage de l'histoire. On ne saura que dans 3-4 ans si la Watch en a sous le pied pour devenir vraiment un mainstream product avec 100M d'unités vendues par an, comme il a fallu attendre 3-4 ans pour voir de quoi retournait vraiment le marché de l'iPad.

Non, l'iPad n'est pas mort. Certes les ventes ont perdu 35% vs le record de 2013, certes la catégorie est cannibalisée par d'un côté les phablets et de l'autre les ultra-portables (ie le nouveau Macbook de 900g), certes on renouvelle sa tablette moins souvent, mais le taux de satisfaction de l'iPad est très important, et il reste le leader de sa catégorie (30% de PDM). Les ventes devraient donc finir par se stabiliser, probablement autour de 45 à 50M d'unités/an (74M au plus haut). 2016 devrait pour moi être l'année de la stabilisation.

Oui, Apple a dans sa product line actuelle de nombreux autres relais de croissance potentiels importants : outre la Watch, on a l'App Store, Apple TV et Apple Music questions produits/services.

Oui, la probabilité qu'Apple déboule dans la voiture est extrêmement importante. Si on suppute qu'Apple aurait déja près de 2000 personnes planchant sur le projet, ce qui est certain c'est qu'elle a déja embauché moultes cadres de l'industrie automobile. Ce qui est aussi patent, c'est que son budget R&D a flambé depuis 2 ans, +70%, ce qui ne peut pas être lié aux seuls produits actuels du catalogue.

Oui, si Apple s'y lance bien finalement, elle devrait y réussir. Car si le feu vert est donné, c'est qu'elle estime avoir tous les atouts concurrentiels et le produit différençiant. Comme elle les a eus pour l'iPod, l'iPhone, l'iPad et la Watch, lancements tous successful.

Oui, si Apple y réussit, l'impact sur son top et bottom line devrait être colossal. C'est une industrie qui pèse 2000Mds$, soit 3 ou 4x plus que l'industrie du smartphone...

Oui, la Bourse sanctionne très durement Apple. Le multiple utilisé pour une société est lié à la croissance qu'elle peut offrir, mais justement, le multiple de bénéfices utilisé pour Apple et ses disons 10% de croissance dans les années à venir, à savoir 13x (sans prendre en compte l'énorme réserve de cash !), est significativement inférieur à celui d'autres mastodontes historiques solides qui croissent beaucoup moins vite comme Coca Cola (27x), PepsiCo (30x) ou Procter & Gamble (29x). Apple est ainsi valorisée comme une société qui n'a quasiment plus de perspective de croissance. C'est irrationnel, mais c'est ainsi, et nul ne peut prédire quand la Bourse redeviendra plus rationnelle. Mais elle le redeviendra bien un jour..."It's far easier to predict what will happen then when it will happen". Warren Buffett.

Ah, one more thing extrêmement importante...

Oui, quand Tim cook annonce ou sous entend quelque chose, il n'y a aucune malice, aucun calcul, il faut prendre ce qu'il dit pour argent comptant. Quelques exemples :

• Au plus fort de la crise chinoise il y a 2 mois, il disait que tout allait bien pour Apple, c'était parfaitement vrai (de facto, +100% de croissance au dernier trimestre)...
• Il a sous-entendu qu'Apple avait vendu plus de Watch au Q3 qu'au Q2, on retrouve cette vérité en analysant les chiffes (NB, les ventes de la Watch sont dans une catégorie "autre", il faut extrapoler)...
• Il avait dit il y a 2 ans qu'Apple n'irait en aucune façon dans le low cost, tout le monde pensait qu'il bluffait...Apple a annoncé l'iPhone 5C, qui en effet n'était pas low cost...
• Les prévisions pour le trimestre suivant données par Apple/Tim Cook sont justes. On est loin du temps où on pouvait avoir du +20 à +30% vs ce qu'Apple avait donné comme estimations...

Ce qui aide à anticiper les futurs grands produits/services d'Apple, 2 industries dont Tim Cook a dit récemment qu'elles étaient mûres pour une bonne grosse disruption, ce qui sous-entend qu'ils songent à y débouler massivement :

• La télévision (le service, pas le hardware)
• La voiture

Alors, pour finir, là ce n'est pas du factuel mais juste ma propre extrapolation, je crois qu'on peut partir du principe que :

• Apple a un core business actuel extrêmement solide et rentable, avec encore un certain potentiel devant lui, même si ça ne va pas doubler (contrairement à un Amazon qui peut sans problème tripler de taille dans son core business actuel sur les 10 ans à venir (ie passer à 100Mds$ vs 300Mds$, pas avec la même rentabilité qu'Apple, sauf pour sa partie Place de Marché et AWS).
• Apple dispose de sacrés relais de croissance dans les années à venir, pour lesquels ils jouissent de sacrés atouts et avantages concurrentiels. Je ne dis pas qu'ils vont réussir, je dis juste que les probabilités qu'ils y réussissent sont importantes. Nuance de taille, Apple n'est pas une obligation sans risque.

Investir dans une société qui est valorisée comme n'ayant quasiment pas/très peu de perspectives de croissance alors qu'elle en a bien de significatives devant elle me va très bien, et c'est même un  "no brainer" !

A court terme, vu la croissance 2016 et 2017 faible, l'action ne devrait pas s'enflammer (du moins il n'y a pas de raison rationnelle), mais à long terme c'est un pari très solide et peu risqué. Je vise toujours 200$ strict minimum d'ici à 2020. Idéalement, on l'achète ou on se renforce lors d'un dip, ce qui ne manquera certainement pas d'arriver. C'est ça qui est bien en Bourse, il y a toujours des opportunités qui sont servies sur un plateau d'argent pour qui sait attendre !

 

Résultats Apple FY2015 Q4 ! Belle Croissance...Mais pas Assez (pour les Analystes) !

Apple a annoncé hier soir ses résultats du Q3 calendaire 2015, ce qui était aussi le dernier trimestre de son année fiscale 2015.

Je ne peux que réécrire ce que j'écrivais en juillet dernier pour la présentation des résultats du 2ième trimestre calendaire : "pour Apple, les trimestres se suivent en terme de croissance...et ne se ressemblent pas en terme d'appréciation par les analystes !".

Les résultats reportés hier par Apple furent en effet de nouveau très bons, un record pour un Q3, avec une forte croissance sur 2014, ce malgré les turbulences et vents contraires concernant les taux de change défavorables au $ :

• CA : 51,5Mds$ vs 42,1Mds$ en 2014 : +22%
• Marge Brute : 39,9% vs 38,5% en 2014
• IPhone : 48M d'unités vs 39,3M en 2014 : +22%
• iPad : 9,9M d'unités vs 12,3M en 2014 : -20%
• Résultat net : 11,1Mds$ vs 8,5Mds  en 2014 : +31%
• EPS : 1,96$ vs 1,42$ en 2014 : +38%

Malgré ses résultats de nouveau impressionnants vu le contexte, la Bourse n'a pas particulièrement apprécié, le cours d'Apple s'affaissant finalement légèrement en after hours.

Je note que le budget R&D est en croissance de +33% sur 2014, Apple investit massivement et prépare quelque chose de "très grand" qui ne peut être que la voiture.

 

MAJ Mercredi soir : finalement, après avoir reculé en after hours juste après les résultats, l'action a pris +4% en séance le mercredi....Les analystes ont quand même fini par...un peu mieux analyser !

Combien d'iPhone Vendus au Dernier Trimestre ?

Apple doit annoncer demain soir mardi, après la fermeture des marchés américains, ses résultats du 3ième trimestre calendaire (son Q4 fiscal, ce qui clôturera ainsi son année 2015).

Société la plus rentable au monde, plus grosse market cap mondiale, société la plus en portefeuille et la plus échangée quotidiennement (près de 7Mds$/jour, à elle toute seule elle doit faire autant si ce n'est plus que toute la Bourse de Paris !), il est logique que ses résultats soient attentivement scrutés.

A noter que plusieurs autres titans de la tech US ont annoncé de très bons résultats semaines dernière ce qui a eu pour effet de booster leurs cours de Bourse le lendemain des annonces : Amazon +6%, Google +9% et Microsoft +10%.

Après ces hausses, les 3 1ères market cap sont Apple (680Mds$), toujours largement en tête malgré sa contre performance des 9 derniers mois (119$ de cours aujourd'hui contre 133$ en février dernier), Google (482Mds$) et Microsoft (422Mds$). L'ex n°1, Exxon, est maintenant loin derrière à "seulement" 345Mds$, talonné de très près par Berkshire Hathaway de Warren Buffett (340Mds$). Les 2 autres GAFA, Amazon et Facebook, sont aujourd'hui autour des 280Mds$, mais devront dépasser General Electric et ses 300Mds$ pour se rapprocher du peleton de tête.

La Watch n'en étant qu'à ses tous débuts, elle est encore relativement marginale en terme de CA dégagé (peut être un peu plus de 3M d'unités vendus et autour de 2Mds$ de CA ce trimestre, soit quelques % du total), et dont les chiffres de vente ne seront de toute façon pas communiqués, les ventes d'iPad étant attendus en baisse de 10/15% de nouveau, tous les regards vont donc se tourner vers l'iPhone qui représentera encore plus de 60% du CA et autour des 3/4 des bénéfices certainement. C'est le produit clé d'Apple, celui qui à ce stade assure la croissance ou la décroissance à la firme.

Comme toujours, les analyses divergent assez incroyablement, de 45 à 51M d'unités (vs 39,3M au Q3 2014, soit une hausse attendue entre +15 et +30%) :

Pour ma part, je me situe au dessus de la moyenne (48,7M), légèrement au dessus de 49M. Ce qui me fait dire cela est que le volume en Chine ne semble pas avoir faiblit sur ce Q3. Le pays représente 27-28% à lui tout seul des ventes d'Apple, et son potentiel reste encore énorme (il n'y a par exemple que 21 Apple Store...)

Mais relativisons fortement au passage les prévisions des analystes pour lesquels j'ai majoritairement assez peu de considération. Relisez en effet ICI : l'un des analystes qui s'était le plus planté à l'époque en étant extrêmement pessimiste, ne prévoyant que 55M d'iPhone vendus pour plus de 61M réel, était Sherri Scribner de Deutsche Bank. Et bien bonne nouvelle, 6 mois plus tard, c'est aujourd'hui l'analyste le plus bullish sur les ventes d'iPhone de ce trimestre...

Je reste convaincu du potentiel d'Apple à moyen terme, convaincu que l'action atteindra au moins 200$ dans les 5 ans (soit du +70% vs aujourdhui), et en conséquence les mouvements court terme ne sont pas vraiment ma préoccupation, dans un sens comme dans l'autre.

De même que j'estime qu'Apple a de sérieux atouts pour réussir dans l'industrie automobile de demain, électrique, hyper connectée et intelligente, une industrie qui pèse 2000Mds$ au niveau mondial (soit 3 à 4x plus que l'industrie du smartphone) ! Apple's next big fight...

Retour sur Les Annonces d'Amazon et d'Auchan !

Très belle, intéressante et intense semaine du 19 au 23 octobre, particulièrement chargée en news à tous les niveaux pour moi (la vente de PhotoBox pour 545M€, plus belle sortie eCommerce en France, ou l'annonce de L'Accélérateur Capital Partners). Les choses avancent et se décantent bien, se mettant an place dans le sens souhaité...

Avant de prendre un petit week-end au vert dans ce beau et authentique Morvan, retour en ce samedi matin sur les 2 annonces de jeudi soir et d'hier vendredi, concernant Amazon et Auchan.

Amazon a annoncé ses résultats trimestriels jeudi soir après la clôture des marchés, lire ICI le détail, ils furent meilleurs qu'attendus mais de fait pour moi on reste dans la tendance :

• Toujours une forte croissance du CA globalement
• La partie eCommerce perd beaucoup d'argent (logistique et shipping coûtent...). A noter que ce sont des déductions faites en scrutant les comptes en détail.
• Plus que compensé par les commissions de la place de marché. Quasiment la moitié du volume expédié provient aujourd'hui de la place de marché.
• Les services AWS sont en croissance incroyable (+76%) et extrêmement rentables (25% de contribution).
• Au global, forte croissance du cash flow, tant opérationnel que free

En un mot, la pieuvre continue encore et toujours son inexorable avancée et prouve encore et toujours l'efficacité redoutable de son modèle...

SI le 24 juillet dernier la Market Cap d'Amazon égalait celle de Walmart, aujourd'hui la pieuvre de Seattle écrase totalement sur cette metrics le géant de Bentonville : 280Mds$ vs 187Mds$ ! L'incroyable équation pourrait même être : Amazon = Walmart + Target (n°2 de la distribution US) + Best Buy (Le Darty américain puissance 10) + Macy's + Sears + Bed Bath & Beyond + Barnes & Nobles, et il en reste encore un peu à trouver !

Et hier dans la journée, et pour rester dans le Commerce, c'est Auchan qui annonçait une vaste réorganisation de sa gouvernance, ce qui me concernait aussi un peu en tant qu'administrateur de la division eCommerce.

Le point clé est la création d'une nouvelle entité globale, Auchan Retail, qui "réunira tous les formats du commerce alimentaire, hypermarchés, supermarchés, proximité, drive et e-commerce...". Auchan Retail "sera organisé par pays afin d’apporter à chaque habitant local la meilleure réponse possible quel que soit le canal de courses emprunté".

Sur le papier, cela va effectivement dans le bon sens. L'isolement de l'eCommerce dans une division séparée, en silo donc, n'était à mon sens pas du tout adéquat car dans ce monde digital où le consommateur est quasiment tout le temps connecté (avec son smartphone), il faut lui donner une réponse globale et coordonnée, utilisant intelligemment les atouts spécifiques de chaque canal. Il fallait donc une tête commune, et ce par marché local.

Le retail physique peut avoir un incroyable pouvoir d'attraction, reste à chaque retailer à définir ce qu'il y met comme produits et comme services. Plusieurs grands retailers américains, tels PetSmart, Home Depot ou Macy's, ont d'ailleurs réussit une belle transformation depuis quelques années, et à chaque fois il y a bien eu une approche globale parfaitement logique et coordonnée.

Sans parler évidemment d'Apple, qui possède le réseau de distribution le plus rentable du monde, qui accueille pas loin de 1 Milliard de visiteurs par an aujourd'hui, et dont le site eCommerce fait partie des 1ers sites mondiaux en terme de CA...

Je n'ai pas encore tous les éléments, mais cette réorganisation d'Auchan va certainement amener très logiquement la disparition du Conseil eCommerce en tant que tel dont je faisais partie, et serait alors peut-être remplacé par un conseil cross-canal par pays.

Réussir la mutation du commerce dans ce monde devenu digital à 80 ou 90% (la proportion de ceux qui utilisent régulièrement ont un smartphone) est un challenge passionnant ! Bien entendu, si la stratégie de regroupement et coordination des canaux m'apparaît plus que pertinente, comme toujours il faut après bien l'exécuter, ce qui dépend de l'organisation exacte, des hommes et de leur prérogatives respectives.

 

Plus : voir ci-dessous la video d'Olivier Dauvers sur le tout nouveau hypermarché Auchan de Meaux. L'hyper tente de se réinventer, notamment en accroissant l'offre de services au sens large. On remarquera que les hypermarchés ont dorénavant une signalétique Auchan.fr !

L'Honnêteté Intellectuelle, Base de la Grande Réussite Entrepreneuriale !

J'ai eu la chance et le bonheur au cours des 20 dernières années, d'abord en tant que business angel puis surtout depuis la mise en place de L'Accélérateur Capital Partners il y a 4 ans, d'accompagner étroitement une grosse centaine de start-up.

Si les chemins du succès sont multiples et qu'il faut parfois se garder de faire trop de généralités et émettre trop de lois, il y a cependant certaines constantes humaines que j'ai observées.

L'Accélérateur met en avant 4 valeurs cardinales qui nous apparaissent clés pour la réussite, l'ambition, l'humilité, l'engagement et l'intégrité, il y en a une qui m'apparait particulièrement centrale pour qu'un entrepreneur aille très loin, et je voudrais la partager bien clairement ici, c'est : l'intégrité.

Et en fait, je pense plus spécifiquement aujourd'hui à l'une des sous composantes de l'intégrité, qui est l'honnêteté intellectuelle. Elle m'est particulièrement chère pour 2 raisons essentielles, qui vont bien au delà de la simple "morale", qui n'est même pas le sujet ici :

• 1) Les entrepreneurs qui ont de l'honnêteté intellectuelle sont éminemment plus sympathiques. Quand ils ont tort ils le reconnaissent rapidement de bonne foi, ils ne cherchent pas à défendre l'indéfendable, et une discussion saine et constructive peut alors avoir lieu. Dans quelques mois cela va faire exactement 20 ans que j'ai quitté le monde de la très grande entreprise (en l'occurence PepsiCo), et l'un des bonheurs de la vie d'entrepreneur est de choisir sa vie, et notamment de choisir avec qui on veut travailler, ou pas. Et, oui, je choisis bien clairement de ne pas travailler avec des gens qui n'ont pas l'honnêteté intellectuelle comme qualité, car ils ne me sont pas du tout sympathique. La mauvaise foi, beurk ;-)

• 2) L'honnêteté intellectuelle permet de progresser. La, je prends ma casquette "d'accompagnant de start-up". De fait certains entrepreneurs apprennent et progressent bien plus vite que d'autres, et l'honnêteté intellectuelle fait partie des drivers. Car celui qui en a saura reconnaître ses limites et ses torts, il saura reconnaître quand il ne sait pas, il saura reconnaître ses biais d'analyse, ses erreurs de jugement, et il progressera alors en conséquence. Pour aller très loin en entrepreneuriat, alors qu'on est dans un monde incertain où on construit chaque jour dans l'inconnu, il faut constamment se questionner et s'améliorer. Aussi miser sur un entrepreneur qui a de l'honnêteté intellectuelle minimise les risques et maximise les chances d'aller très loin ! Aussi simple et clair que cela.

Je discutais justement hier avec l'un de mes associés qui me disait textuellement au sujet d'un entrepreneur : "c'est dommage, il a une belle société, mais elle aurait pu avoir une dynamique largement meilleure s'il avait eu plus d'honnêteté intellectuelle; mais on ne le changera pas, et il ne changera pas; il ne s'en rend pas compte ou alors il préfère s'aveugler...".

De fait, il n'est pas possible de vraiment faire progresser efficacement un entrepreneur qui n'a pas d'honnêteté intellectuelle. C'est vain, c'est une perte de temps. Je ne dis pas qu'il ne réussira pas, il le pourra peut-être, à un certain niveau. Mais je suis intimement convaincu qu'il n'ira jamais très loin. Ce n'est pas un cheval sur lequel il faut miser si on veut construire un vrai géant.

A contrario, une vraie droiture intellectuelle est pour moi le signe d’une grandeur d’esprit, driver fondamental de réussite. 

Le pire, mais c'est aussi une réalité, c'est qu'on peut avoir des personnes avec la plus parfaite malhonnêteté intellectuelle, mais qui ne s'en rendent même pas compte eux-mêmes. Ils sont empétrés dans leur psychologie, ils sont malheureusement dans le deni de réalité, ils mentent à leur monde comme il se mentent à eux-mêmes, sans le savoir. Etre honnête intellectuellement c'est aussi tout simplement être réaliste et pragmatique, voir la réalité telle qu'elle est et non pas telle qu'on la voudrait.

Etre honnête intellectuellement c'est aussi accepter le doute, montrer qu'on sait douter. Or il est des gens qui croient que montrer son doute c'est montrer une faille, montrer une faiblesse...

La grande question est alors de savoir détecter le degré d'honnêteté intellectuelle chez une personne (ou dans mon cas et celui de L'Accélérateur, chez un entrepreneur).

Il y a d'abord une bonne nouvelle fondamentale. Nous avons déterminé que l'honnêteté intellectuelle est en fait la résultante de plusieurs caractéristiques psychologiques. Aussi via un profiling psychologique détaillé, on peut l'apprécier avec un bon degré de probabilité, même si l'honnêteté intellectuelle dépend aussi d'autres paramètres comme la culture, l'éducation et des enjeux...

De plus, le bon sens est toujours aussi très utile. J'ai pour ma part une technique efficace : quand je pose plusieurs fois des questions aussi simples que précises, qui ne demanderaient pas 30" à certaines personnes bien constituées pour y répondre, et que j'obtiens systématiquement des réponses évasives si ce n'est vaseuses et pontifiantes, je sens qu'il y a un problème.

Les chiffres par exemple, on les connait ou on ne les connait pas. Si on ne les connait pas, ce qui est déja parfois ennuyeux et signe d'un esprit pas assez concret, on demande de patienter pour aller les chercher et les donner, mais on ne cherche pas à noyer pas le poisson avec des envolées lyriques et des grandes tirades généralistes ! Rien ne m'agace plus que le bullshit.

Un vrai bon entrepreneur a la tête dans les étoiles, il a une vision long terme, mais aussi les pieds bien sur terre, il est très concret et connait parfaitement ses metrics !

Précision sur L'Accélérateur Capital Partners, Société d'Accompagnement Long Terme et d'Investissement !

Le communiqué de presse concernant le nouveau nom de L'Accélérateur (L'Accélérateur Capital Partners), la nouvelle baseline ("we are builders") et notre positionnement a été diffusé à la presse il y a 2 jours, mais il y a visiblement quelque chose qui n'a pas été du tout bien compris par nos amis journalistes.

Je peux ainsi lire dans itespresso, ICI : "L’Accélérateur Capital Partners met en place un nouveau fonds d’amorçage".

Ce terme de "fonds d'amorçage" ne convient pas et nous ne l'aimons d'ailleurs pas, car il nous positionnerait de facto en "financier", or nous sommes avant tout des co-bâtisseurs d'entreprises au long cours, nous liant avec de superbes entrepreneurs à potentiel au tout début de leur aventure.

Un fonds d'investissement, quel qu'il soit (amorçage, late stage, LBO, etc) a un principe simple :

• Il collecte des fonds auprès de souscripteurs : des institutionnels, des family offices, des particuliers, des sociétés (ie le cas de Raise), etc.
• Il déploie ces capitaux en prenant des parts dans des sociétés.
• Puis, au bout d'un certain temps, il sort de ces sociétés, lors d'une revente par exemple (ie PhotoBox), empochant éventuellement (en tous cas c'est le but) une belle plus-value.
• Et il rend alors l'argent aux souscripteurs, minoré de ses commissions de gestion (pour faire simple, entre 1,5 et 2,5% des fonds gérés).

Or, ce fonctionnement et cette logique n'est absolument pas le cas avec L'Accélérateur Capital Partners, qui dans son fonctionnement, comme l'écrivait en commentaire un lecteur, s'apparente plus à Berkshire Hathaway de Warren Buffett, toute proportion étant évidemment gardée !

L'Accélérateur est une société "classique" (une SAS) :

• Qui a des actionnaires (et non pas des souscripteurs), qui ont mis et qui remettent des millions d'€.
• Qui déploie ses capitaux sans volonté ni contrainte de sortie, avec une perspective de très longue durée de détention, voire "forever".
• Qui ré-emploiera ses éventuelles plus-values pour ré-investir, exactement comme une société classique qui se sert de son autofinancement pour investir et grandir. Ainsi, si aujourd'hui nous nous limitons à 1M€ par start-up, on pourrait dans 20 ans avoir la capacité de remettre 10 ou 20M€ par start-up...C'est en tous cas tout le mal que je nous souhaite.

Le terme nous concernant n'est donc absolument "fonds d'amorçage", et le communiqué de presse précisait d'ailleurs bien que nous sommes une "société de financement et d'accompagnement long terme" ! Même si l'une des composantes de notre activité est bien d'investir...comme un fonds...

De même, nous ne sommes pas un "incubateur" comme j'ai pu lire dans la presse, dans le sens où nous n'hébergeons pas nos start-up, mais elles viennent régulièrement à notre HQ pour les sessions de travail.

 

L'Accélérateur : Communiqué de Presse Officiel !

Ironie et coincidence, le jour même où j'apprends que Photobox se fait racheter pour 550M€ par 2 acteurs du Private Equity anglais, ICI, plus belle sortie de l'eCommerce français, L'Accélérateur vient de diffuser le communiqué de presse suivant :

 

En cet automne 2015, L’Accélérateur®, basé à Paris et acteur historique de l’accompagnement de start-up en France, se rebaptise L’Accélérateur Capital Partners. Ce nouveau nom traduit le positionnement, les différences et les forces de la structure, à l’heure où de plus en plus d’initiatives publiques ou privées apparaissent et complexifient le paysage de l’accompagnement d’entrepreneurs.

Fort de l’expérience acquise au cours de ces quatre dernières années, L’Accélérateur Capital Partners a fait évoluer son modèle avec l’objectif de bâtir sur la durée les entreprises leader de demain.

"Conscients que c’est uniquement en s’inscrivant sur le long terme que les grandes créations de valeur sont possibles, nous nous sommes structurés en conséquence, tant sur le plan capitalistique qu’opérationnel !" expliquent Juan Hernandez et Michel de Guilhermier, les co-fondateurs.

Ainsi, pour la première fois, quatre activités totalement complémentaires sont regroupées au sein d’une même structure :

- Un «accélérateur» de start-up, qui donne une forte impulsion pendant les premiers mois à de jeunes ou très jeunes start-up ayant entre 0 et 12 mois d’activité en général, afin d’ajuster leur proposition de valeur, leur modèle économique et leur organisation, leur ouvrant également de nombreuses portes.

- Un fonds d’amorçage, qui peut aujourd’hui investir aux quatre premiers tours de table jusqu’à 1M€ par start-up au total (montant qui évoluera à la hausse dans le futur).

- Un holding de participations qui s’inscrit sur le très long terme, qui développe ses entreprises et accompagne ses entrepreneurs avec loyauté et implication sur des décennies, sans volonté ni contrainte de sortie. Outre les fondateurs de L’Accélérateur Capital Partners, un pool de mentors associés de très haute volée, tous serial entrepreneurs, suivent étroitement la progression des start-up et les guident dans le développement de leur entreprise.

- Un coach en développement personnel pour aller loin et construire grand. Parce que c’est tout aussi important dans la réussite entrepreneuriale, l’Accélérateur Capital Partners contribue à nourrir l’ambition de ses entrepreneurs, à fortifier leur mental, à cultiver leurs atouts et à lever leurs freins et leurs inhibitions. Un pool de coachs professionnels vient donc travailler sur ces dimensions de façon individuelle avec les entrepreneurs.

L’Accélérateur Capital Partners est une structure sélective qui concentre son énergie et ses ressources sur 6 à 8 nouvelles de start-up par an, sur plus d’un millier de candidatures reçues.

"Notre ambition est de faire sortir de cette poignée de start-up des géants de demain" déclarent Juan Hernandez et Michel de Guilhermier, les co-fondateurs.

 

Il y a quelques temps, j'avais exprimé ici mes doutes quant à notre dénomination "L'Accélérateur", qui met essentiellement l'accent sur un accompagnement intense durant quelques mois, ce alors que ce n'est plus du tout notre propos puisque nous sommes des investisseurs et des partenaires très long-termistes.

L'Accélérateur étant une belle marque (déposée dès décembre 2011), il eut été très dommage de s'en séparer, aussi nous avons simplement choisi de la compléter par "Capital Partners" pour illustrer le fait que nous sommes aussi des investisseurs.

Mais des investisseurs très particuliers, uniques, capables d'arriver très tôt et...de ne jamais sortir, car notre objectif est de construire encore et toujours avec nos entrepreneurs, les accompagnant tant par un mentoring business très impliqué qu'un travail de fond sur le mental...

Et notre base line est donc maintenant : "We are builders" !

Et, un peu moins de 4 ans après la création de L'Accélérateur Capital Partners, l'histoire ne fait que commencer...Nous n'avons fait que poser les toutes 1ères bases jusqu'à présent...

 

De la Corrélation entre l'Ecoute, la Reconnaissance et la Réussite Entrepreneuriale. 1001Menus et Xavier Zeitoun !

Les problématiques de vente B2B sont une récurrente de nombreuses start-up de L'Accélérateur, et je relisais récemment le post de Xavier Zeitoun, co-fondateur et CEO de 1001Menus sur le sujet, ICI

Il y donnait 5 conseils clés, précisant que ceux-ci lui avaient été prodigués par Thierry Tupin, super spécialiste de la question que je connais depuis plus de 20 ans et que j'avais recommandé à Xavier pour améliorer son process commercial.

Xavier fait partie des meilleurs entrepreneurs de L'Accélérateur, et sa société, 1001Menus, connait aujourd'hui une superbe trajectoire, que nous sommes d'autant plus fier de partager que c'est le fruit d'un pivot effectué il y a maintenant près de 4 ans, quand nous étions au début de notre relation long terme avec l'équipe.

La réussite de Xavier et des 2 autres co-fondateurs, Thomas et Julien, est aussi la résultante directe de leur attitude et de leurs valeurs, qui épousent parfaitement les 4 valeurs cardinales de L'Accélérateur :

• Ambition
• Humilité
• Engagement
• Intégrité

Ce matin même, je discutais justement avec Thierry Tupin, et il me disait tout simplement de Xavier :

• "Échanges toujours très fructueux avec Xavier que j'apprécie beaucoup pour son écoute (et sa reconnaissance !)".

De manière générale, j'ai bel et bien pu observer une forte corrélation entre l'humilité, l'écoute, la reconnaissance et la réussite entrepreneuriale.

Rappelez-vous aussi de ce que disait Edgar Grospiron, le double champion olympique membre du pool de super coachs en développement humain de L'Accélérateur, ICI :

• "Quand j'échouais, je ne m'en prenais qu'à moi, mais quand je réussissais, je remerciais mon entraîneur et mon coach."

Pour rester très pragmatique, dans notre mission à L'Accélérateur de financer et d'accompagner sur la très longue durée des entrepreneurs talentueux et de les emmener très loin, nous devons forcément lourdement travailler sur l'aspect humain, et cela commence par avoir un filtre de ces 4 valeurs.

Car nous savons bien que si l'humilité et l'écoute ne sont pas la, nous aurons une double difficulté :

• L'entrepreneur ne saura pas s'adapter. Avec le risque que tôt ou tard il loupe un virage.  Même si  initialement les choses marchent, la vraie réussite est sur la longue distance et découle aussi d'une succession de grandes décisions et de virages bien négociés.
  
• L'entrepreneur n'aura pas de reconnaissance : il en voudra toujours aux autres en cas de problème, et en cas d'hypothétique réussite, nous n'y serons jamais pour rien, tout cela sera à mettre à son crédit ! Selon le bon vieil adage : "take all the credit for your success, blame the others for your failures"

Bien évidemment, les 3 autres valeurs sont tout aussi clé dans la réussite :

• Si l'ambition n'est pas là, l'entrepreneur se contentera d'un succès relatif, et il pourrait même être amené à revendre sa société trop rapidement, histoire de casher out. Ce n'est pas notre vision, nous souhaitons rester pour le très long terme.
• Si l'engagement n'est pas là, il n'aura pas non plus l'énergie pour aller très loin
• Enfin, condition sine qua non, s'il n'y a pas d'intégrité, faire des affaires avec lui nous exposerait à des déconvenues. La réalité est que, pour certains, quand il est question d'argent ils n'ont plus aucune valeur, plus aucune loyauté ni aucune dignité. Nous ne voulons évidemment pas frayer avec de tels individus.

Un Cadeau KOL/L'Accélérateur pour ce Week-end du 9-11 Octobre ! Vins et Spiritueux Livrés en moins de 30' la Nuit sur Paris !

J'en parlais il y a 8 jours, ICI, Kol (start-up innovante ayant intégré L'Accélérateur en septembre) vient se se lancer, proposant de vous livrer la nuit sur Paris vins et spiritueux en moins de 30', à température, et ce au même prix qu'au Monoprix ou au Nicolas ! Transparence des prix, rapidité et fiabilité, convenience !

La 1ère semaine de lancement fut extrêmement prometteuse, et pour accélérer sa très belle lancée, KOL offre aux lecteurs de ce blog une bouteille de vin, choisie par leur oenologue, pour toute commande effectuée entre le vendredi 9 et le dimanche 11 octobre !

Il suffit d’inscrire le code "Accelerateur01" dans le champ « informations complémentaires » dans le récapitulatif de commande.

Enjoy !

ICI pour télécharger KOL sur l'App Store.

Amazon, Canal de Distribution Offensif pour les Géants de l'Agroalimentaire !?

Retour sur une petite news qui est passé quasi inaperçue semaine dernière, mais qui me semble de grand importance : Nestlé, 1ère société agroalimentaire mondiale, s'est alliée à Amazon pour lancer sa marque de chocolat haut de gamme, Callier, ce sur les marchés américains, chinois, allemands et britanniques.

Dans le segment du chocolat haut de gamme, Nestlé avait voulu développer sur le plan mondial un réseau de boutiques physiques avec la marque belge Pierre Marcolini, dans laquelle il était rentré au capital en 2007. Mais le partenariat ne marcha pas et fut débouclé début 2012. Pierre Marcolini avait alors été racheté par 3 hommes d'affaires belges qui étaient déja au capital (dont François Schwennicke, ancien propriétaire de la maroquinerie Delvaux, que j'avais connu quand Inspirational Stores avait leur eCommerce en délégation).

Le segment du chocolat haut de gamme est celui qui connaît la plus forte croissance actuellement, et Nestlé y est à la traîne vs son compatriote et concurrent Lindt & Spruengli, qui a racheté l'année dernière le fabriquant US Russell Stover (la marque vue dans Forrest Gump) et sa mini chaîne de 35 boutiques aux US, pour 1,5Mds$ (voir l'annonce ici). Ce pour des ventes de 600M$ et un EBITDA de 60M$, le multiple utilisé pour la transaction montre la croissance anticipée et le fait qu'il y avait plusieurs bidders intéressés !

Aujourd'hui, au lieu de développer un réseau de boutiques physiques à la marque Callier, comme Pierre Marcolini ou Russell Stover, c'est le canal Internet qui est privilégié. Et le plus puissant canal eCommerce mondial est bien celui d'Amazon et ses centaines de millions de clients réguliers !

Dans un 1er temps, il est certain que ce sera bien plus rapide à mettre en place, reste à voir si c'est aussi efficace question image de marque et volumétrie.

A suivre...