Michel de Guilhermier's Blog

Points Saillants des 24h Le Mans 2016 (avec Reportage Photo) !

Avec un peu de retard, petit debrief des points saillants de cette 84ième édition des 24h Le Mans à laquelle j'ai assisté, invité comme toujours par Audi.

Le sport automobile n'est pas une grande passion chez les français, contrairement aux anglais ou aux allemands par exemple, très nombreux aux Mans, alors je suppute que ce post n'aura que peu d'intérêt pour beaucoup, mais ce blog me sert aussi de journal personnel pour retrouver des informations ou analyses du passé...

7 éléments marquants :

• Le départ donné par Brad Pitt.
• La cruelle déception pour Toyota qui a du laisser la victoire à Porsche à la dernière minute.
• La nouvelle et grosse contre performance des Audi, qui n'ont jamais été dans la course.
• Le retour gagnant pour Alpine en catégorie LMP2.
• Le retour gagnant pour Ford en catégorie GT Pro.
• La participation de Ines Taittinger, seule femme à participer aux 24h.
• Participation de Frédéric Sausset, amputé des 4 membres.

Pour information, les 24h du Mans, c'est 4 catégories de voitures et donc 4 courses dans la course :

• Les LMP1 tournent en environ 3'22", ce sont donc les reines du circuit qui peuvent prétendre à la victoire générale.
• Les LMP2 en 3'40"
• Les GT Pro en 3'52"
• Les GT Am en 3'57"

Le circuit sarthois faisant 13,6km, cela donne des vitesses moyennes au tour de respectivement 243, 226, 212 et 207 km/h. De sacrées différences de performance.

 

Départ donné par  Brad Pitt cette année !

L'année dernière, ce fut notre Président normal national qui avait donné le départ, cette année ce fut un acteur moins normal, pour un départ au ralenti sous la pluie.

Dans les faits, les voitures restèrent 50' sous le régime de la voiture de sécurité avant d'être autorisées à vraiment démarrer la course et accélérer.

 

Cruelle déception pour Toyota !

Toyota était venu pour gagner, et ils auraient du gagner car cette année ils étaient les plus forts...

Mais après avoir parcouru plus de 250 tours en tête, la Toyota n°5 de tête, victime d'une subite perte de puissance, dû s'arrêter en bord de piste à l'entrée du dernier tour, soit à 3' de la fin, laissant ainsi la Porsche n°2 s'emparer de la victoire...

Cruel, cruel, cruel...

Le management japonais resta stoique et digne devant ce cruel coup du sort.

 

Grosse contre performance pour Audi !

Audi était aussi venu pour gagner, reprendre sa couronne perdue l'année dernière avec un doublé Porsche, mais disons le clairement, la course fut particulièrement décevante et sans suspense pour les supporters Audi. Non seulement les Audi étaient moins performantes de l'ordre de 2 secondes au tour, ce qui en soi n'est pas un gros problème dans une course d'endurance, mais elles furent aussi moins fiables, ce qui pour le coup est plus étonnant.

Après 1h de course, les 1ers problèmes apparus, la n°7 fit un long arrêt au stand pour repartir quasiment bonne dernière. Au petit matin, les 2 Audi pointaient respectivement à 10 et 16 de tours de retard, soit tout de même plus de 30 et 50 minutes de retard...

Ce n'est qu'avec l'abandon au dernier moment de la Toyota de tête qu'Audi réussit à glisser sur le fil sa n°8 sur le podium en 3ieme position...à 11 ou 12 tours.

Cette édition est donc à oublier très vite pour Audi et fut en conséquence aussi très frustrante pour les supporters.

 

Retour gagnant pour Alpine !

Cela faisait 38 ans qu'ils attendaient cela, depuis leur victoire en 1978 !

La course fut cependant pour l'Alpine vainqueur en LMP2 loin d'être un long fleuve tranquille. A cause d'un choix de pneumatiques peu judicieux en début de course avec les conditions climatiques changeantes, elle commença par dégringoler au classement... 

Mais rapide et fiable, elle remonta progressivement pour s'imposer avec près de 3' d'avance. Cocorico !

 

Retour gagnant pour Ford avec sa GT !

50 ans après le triplé historique de la marque américaine, grâce aux GT 40 victorieuses de 1966 à 1969, Ford revenait cette année avec 4 voitures. Et dés la 1ère année de son retour, il s'impose.

Dans cette catégorie GT Pro, la victoire fut cependant longtemps indécise et la Ford ne finit qu'avec 1' d'avance sur une Ferrari.

Ci-dessous la magnifique nouvelle Ford GT "de ville" qui sera réservée à quelques rares heureux. Pour espérer être l'un des rares élus, il fallait faire acte de candidature et remplissant un long dossier où vous deviez par exemple dire et prouver que vous étiez un "influenceur", ainsi que prouver que vous donnez généreusement à des organisations caritatives ou des ONG !

 

Inès Taittinger !

Pilote depuis 2009, à 26 ans elle fut cette année la seule femme aux 24h du Mans, sur 180 engagés. La course s'arrêta cependant pour elle sur sortie de route le dimanche au matin, la voiture ayant ensuite pris feu. Inès Taittinger roulait aussi pour l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque, une cause qui lui est chère, puisqu'elle-même dû subir une opération à coeur ouvert dès sa naissance (à 3 jours) en raison d'une insuffisance cardiaque...

 

Frédéric Sausset !

Incroyable participation d'un homme sans bras et sans jambe, avec une voiture spécialement aménagée. Victime d'un terrible coup du sort en vacances dans les Landes en 2012, Frédéric Sausset fut alors touché par une bactérie à toxine foudroyante qui entraina une septicémie nécrosante, ce qui a conduit à l'amputation des 4 membres pour le sauver.

Ci-dessous, lors du tour d'honneur, Ines Taittinger sur la voiture de Frédéric Sausset, la n°84.

 

Ci-dessous la "kolossal" Audi Racing Arena, l'un des 4 lounges Audi autour du circuit, qui était bien sympathique et parfaitement organisé. Seul bemol, plus de champagne, comme l'année dernière, juste un mousseux "Cuvée Exklusiv Audi". Pas forcément mauvais, mais au bout de quelques coupes, on s'en lasse très vite...

 

Voila ci-dessous la plus belle brochette d'Audi R8 que j'ai jamais vue, une cinquantaine à la fois :

 

Pour terminer sur un clin d'oeil, photo prise lors de la présentation des équipes sur le coup des 14h environ le samedi. Le 3ième pilote Audi semble avoir quelque chose qui le gêne !

 

Bed Bath & Beyond Rachète One Kings Lane...pour une Fraction de sa Dernière Valorisation !

Encore un move du retail pour racheter des actifs eCommerce qui s'avèrent économiquement décevant...

Bed Bath & Beyond est un grand retailer américain de l'équipement et décoration de la maison, inconnu chez nous en France du grand public car il n'est pas présent.

Mais avec plus de 1000 magasins à cette enseigne et 12Mds$ de CA, c'est un géant aux US : pour benchmark, la Fnac ou Darty tournent autour de 4Mds$ de CA et pour rester dans l'aménagement de la maison, Conforama et Ikea France sont autour de 2,5-3 Mds€.

Même si les temps sont un peu durs pour lui actuellement comme pour beaucoup de retailers, il reste très rentable (pour un retailer) avec près de 15% de taux d'EBITDA/CA.

Il y a 2 jours il a annoncé le rachat de One Kings Lane, tout aussi inconnu chez nous : spécialisée dans les ventes privées d'équipement et de décoration de la maison, OKL était une start-up high-profile financées par des VC tout aussi high-profile comme Kleiner Perkins et Greylock partners. Crées en 2009, ils avaient levé un total de 225M€, à une dernière valorisation qui frôlait le statut licornesque !

Mais entre une valorisation financière obtenue lors d'un tour de table, et la vraie valeur d'une société, il y a parfois = voire souvent - un gap.

Peut-être utile de rappeler qu'une valorisation, que ce soit en Bourse ou lors d'un tour de table, n'est jamais avant tout que le reflet des attentes et des anticipations des investisseurs. En ce sens, elle incorpore un mélange aux proportions variées d'analyse pragmatique, d'analyses biaisées ou incomplètes, et de rêves parfois débridés ! Et, en ce qui concerne les start-up du numérique, la proportion des 2 derniers ingrédients est bien souvent très importante dans le cocktail...

Le prix payé par Bed Bad n'est pas annoncé, mais le fait qu'il soit "not material" (dixit) fait clairement comprendre qu'il n'est qu'une fraction de la dernière valorisation.

Cela fait alors immédiatement penser au rachat en décembre dernier du Gilt Group pour 250M$, autre acteur américain de la vente privée, alors que ce dernier avait été valorisé 1,1Mds$ en 2011...

Morale de l'histoire : les retailers et de manière générale les entreprises qui ont un modèle économique solide et du cash à disposition auront très certainement dans le futur moultes autres opportunités de racheter des actifs à vil prix, tout du moins à une fraction des valorisations précédemment négociées (mais ce n'est pas pour autant qu'ils feront une bonne affaire).

On l'a d'ailleurs vu aussi en France avec le rachat de RueduCommerce par Carrefour pour environ le 1/4 de ce que l'avait payé son précédent acquéreur (Altarea) ou le rachat à la casse de Pixmania pour quelque centaines de K€ par Ventes du Diable.

Pixmania étant d'ailleurs probablement la plus belle catastrophe de l'eCommerce français : racheté pour 250M€ par le groupe Dixon en 2006, l'entreprise avait dépassé le 1Mds€ de CA il y a quelques années, ce avant de finir en liquidation judiciaire en début d'année 2016 (après avoir été revendu pour une somme négative par Dixon à Mutares, en clair le 1er à payer le 2ieme pour l'en débarasser !). Derrière une croissance et un CA certes impressionnant - toujours assez facile à obtenir en eCommerce en cassant les prix et en matraquant en pub - la société n'a en réalité jamais été vraiment rentable. Tôt ou tard, la réalité économique frappe à la porte.

Un travail de fond concret sur la qualité d'un modèle économique paye toujours sur la distance, de même qu'une croissance effrénée sans égard pour les marges et la qualité du modèle se paye toujours tôt ou tard aussi !

Je vois beaucoup d'entrepreneurs qui mettent plus le curseur sur la croissance avant tout, souvent poussé par les investisseurs d'ailleurs, ce qui passe forcément pour eux par une recherche de capitaux toujours plus importante : ils ont à peine fini une levée de fonds qu'ils annoncent dèja la suivante, ou alors elle est déja marquée dans le marbre ! Mais la plupart du temps cela se fait au détriment de la pertinence et la pérennité du modèle économique et du travail qu'il y a à faire dessus.

Pour eux, la voie est toute tracée : ils se feront racheter à vil prix, ils finiront au tapis, et une fois sur 100 ils trouveront un pigeon rêveur qui les rachètera cher !

En cas de rachat pour une fraction de la précédente valorisation, il faut aussi évoquer qu'avec les préférences de liquidation successives, ce sont généralement les entrepreneurs qui perdront tout ou qui n'auront pas grand chose, pas les investisseurs. Un vrai jeu de dupes.

Par exemple, la start-up fait 20M€ de CA, comme elle sait bien pitcher et faire rêver (et que les investisseurs ne demandent qu'à rever, c'est naturel) elle lève 20M€ sur une valorisation de 100M€, mais en cas de revente ultérieure pour 20M€ (ou moins) ce sont les investisseurs qui prendront tout...

 

Zoom sur DBI, une Autre Belle Start-up du Groupe L'Accélérateur !

Pour une fois que je ne vous parle pas de champagne mais de...bière !

"Rien de grand ne s'accomplit sans passion" disait en substance le philosophe Hegel, et c'est également totalement vrai pour les projets entrepreneuriaux.

Il existe certes des gens qui se lancent par pur opportunisme court terme, mais nous croyons à L'Accélérateur que ceux-ci vont beaucoup moins loin que les entrepreneurs qui ne créent pas seulement une société, mais qui se lancent aussi et surtout dans une véritable croisade et sont réellement investis d'une mission.

Une croisade pour transformer le monde tel qu'ils le voient et qu'ils le voudraient (et ce quel que soit le secteur, il n'y a pas que la techno et le digital). Des rebelles, des misfits, des entrepreneurs qui n'ont aucun égard pour le statu quo comme disait Steve Jobs.

Aujourd'hui, dans cette lignée d'entrepreneurs, j'aimerais  présenter l'incroyable Quentin Blum (le barbu à droite sur la photo), qui s'est donné pour mission de faire connaitre la vraie bière aux français ! Non pas les bien insipides Heineken, Kro et autres "Seize" qu'on trouve dans tous les bars et cafés de France, mais les vraies bonnes bières, avec du caractère, brassées avec soin par des brasseurs indépendants aux 4 coins du monde. Et je peux vous dire une chose, ça n'a vraiment rien à voir du tout !

Quentin a découvert la bière artisanale à 16 ans et ne l'a alors plus jamais quitté : serveur en bar à bières et caviste lors de ses études de géographe, stages en brasseries, mémoire sur le renouveau brassicole...

Un passionné comme nous les aimons à L'Accélérateur, un incroyable spécialiste, un vrai "biérologue", qui a déja dégusté plus d'un millier de bières et qui m'a avoué qu'aujourd'hui il en goûte au moins une nouvelle par jour !

Et l'arme de sa croisade pour faire connaître à la France la vraie bonne bière s'appelle DBI, Distributeur des Brasseurs Indépendants. Une structure 100% dédiée aux artisans brasseurs du monde entier, car ceux-ci ont aussi besoin d'un acteur tel que DBI, importateur, distributeur, mais aussi et surtout peut-être évangélisateur et donc acteur clé indispensable au développement qualitatif du marché.

DBI diffuse aujourd'hui plus de 500 références différentes de bières par an, en provenance de quelques dizaines de brasseries, de 10 pays différents ! Amateurs de bière, allez faire un tour sur le site pour apprécier ;-)

DBI est un business essentiellement B2B qui diffuse ses produits à quelques centaines de clients professionnels en France, bars, caves à bières, ou non spécialistes, en leur apportant conseil, disponibilité, réactivité, et un service logistique parfait (en route vers la chaîne du froid !).

Et les résultats économiques sont bien là, avec pour cette année encore un nouveau triplement du CA (je reste discret, mais on est sur un CA à 7 chiffres), tout en ayant une croissance parfaitement maitrisée avec un bottom line toujours positif ! En clair, une croissance rapide, mais également saine.

De formation géographe, Quentin est donc un autodidacte du business, mais il a parfaitement assimilé les facteurs clés du succès entrepreneurial et s'avère être un excellent gestionnaire. Point fondamental s'il en est, car c'est bien beau d'avoir de belles idées et des rêves de grandeur, mais une grande société ne se construit pas qu'avec du rêve, il faut aussi exécuter parfaitement, ce qui demande énormément de travail et de rigueur, jour après jour !

L'avantage d'être dans un business brick & mortar comme celui de Quentin, où les dérapages se payent cash, c'est qu'on a souvent bien plus conscience de cela que certaines start-up du numérique.

Rêver et faire rêver c'est bien, mais ce n'est pas suffisant, il faut aussi être concret. Et peut-être d'ailleurs que la formation de géographe de Quentin l'a justement aidé à être bien concret et bien réussir les débuts de sa start-up ?!

Zoom sur The French Talents, une Belle Start-up de L'Accélérateur !

Zoom aujourd'hui sur l'une des nombreuses start-up prometteuses de L'Accélérateur connaissant une belle trajectoire, et que nous connaissons très bien puisque nous les accompagnons maintenant depuis 4 ans et demi !

Je rappelle au passage que L'Accélérateur n'est pas...un accélérateur, mais une structure d'accompagnement et de financement très long terme, avec pour seule mission la construction sur la durée de très belles entreprises leaders, rentables, pérennes, avec en conséquence une création de valeur économique durable.

L'Accélérateur n'est ainsi pas non plus un fonds d'investissement, qui cherche à maximiser pour ses souscripteurs la création de valeur financière sur une période assez courte (5-8 ans), mais bel et bien une structure unique qui incarne dans l’écosystème entrepreneurial français une philosophie d’accompagnement et de financement inédite : très long terme, responsable, humaine, économique et sociétale, motivée par la volonté de participer activement et sur la très longue durée à de belles constructions d’entreprises et à des aventures humaines riches.

Des aventures humaines riches avec des start-up, mais avant tout avec et pour des entrepreneurs soigneusement sélectionnés pour leurs qualités et leurs valeurs.

Pour introduire TheFrenchTalents, et ses 2 co-fondateurs Martin et Julien, posons d'abord le contexte :

Afin d'accélérer sa croissance, un e-commerçant a à sa disposition plusieurs leviers, notamment :

• Renforcer et optimiser ses dépenses marketing
• Optimiser l'ergonomie du site, dont évidemment le tunnel d'achat
• Fournir un service client réactif optimal
• Elargir son offre

Ce dernier point est un levier particulièrement puissant : à la différence du retail physique, il n'y a quasiment pas de contrainte de place. Là où un hypermarché traditionnel tourne entre 30.000 et 100.000 références, un site marchand s’ouvrant à des fournisseurs extérieurs (non stockés) peut rapidement dépasser le million de références proposées (Amazon en propose plus de 150 millions…) et ce sans immobilisation financière.

Agrandir son offre de produits a également plusieurs effets induits favorables : cela améliore le référencement naturel, diminue le taux de rebond, augmente le panier moyen, diversifie l'offre de produits, tout cela permettant d'améliorer l'acquisition et la rétention de clients.

Le modèle « marketplace » séduit ainsi, très logiquement, de plus en plus d’acteurs. Il est estimé que d’ici 2018, 50% de la croissance du e-commerce sera portée par les marketplaces.

Pour mettre en œuvre cette augmentation de produits sans immobiliser du stock additionnel, l'eCommerçant peut simplement recruter des fournisseurs travaillant en dropshipping, les intégrer à sa plateforme, sans évolution de technologie. Il peut également mettre en œuvre une marketplace via une technologie propre ou en s’appuyant sur des partenaires comme Mirakl ou Izberg.

En tout état de cause, le mix marchands/produit est une des principales clés pour réussir son développement marketplace ou en dropshipping.

Des questions se posent alors pour cet eCommerçant : quels fournisseurs et quels produits intégrer ? Avec toute une série de questions  et très opérationnelles concernant le choix du fournisseur dropshipping :

• Est-il capable de fournir des fiches produit à mon format et de manière automatisée ?
• Est-il capable de mettre à jour ses offres de manière fiable et automatisée (stocks, prix, promotions) ?
• Est-il capable de respecter sa promesse client ? Expéditions des commandes sans erreurs et dans les temps
• Est-il capable d’adhérer à la politique SAV de l'eCommerçant, capable de répondre correctement  en moins de 24h.
• Est-il suffisamment mature en e-commerce pour gérer l’administration des ventes de manière efficace ?

Un client déçu de son expérience sur le site de l'eCommerçant laissera souvent un avis négatif sur le vendeur, mais risque surtout de ne plus acheter sur le site ! L'e-commerce est un univers extrêmement concurrentiel et la qualité l’expérience client indéniablement un live or die.

Du côté des produits, les questions relèvent de la stratégie marketing, notamment :

• Combien de produits ?
• Quelles marques ?
• Faut-il un positionnement de spécialiste ou avoir une offre généraliste ? A quel point faut-il s’éloigner ou non du positionnement initial du site ?
• Quelle politique tarifaire ?

Pour réussir le développement de son offre de produits, toutes ces questions sont essentielles et un faux pas sur un de ces sujets peut se révéler très coûteux.

C’est exactement pour répondre à cette problématique que The French Talents a développé un service innovant et performant pour permettre aux sites e-commerces travaillant en dropshipping, aux marketplaces et aux marques d’augmenter le chiffre d’affaires qu’ils font ensemble, ce tout en réduisant considérablement les coûts de fonctionnement et en sécurisant l’onboarding et les opérations des fournisseurs dropshipping.

The French Talents accompagne ainsi les marques de A à Z dans leur déploiement en dropshipping : Mise à disposition d’un outil de PIM aux meilleurs standards du e-commerce, enrichissement des données produits, paramétrage des flux, mapping des catégories, mise en relation avec les sites e-commerce en 1 click, gestion & maintenance des flux, animation commerciale, gestion du SAV, logistique (en option), et administration des ventes.

Les marques y trouvent une solution totalement intégrée pour rapidement développer leur CA en marketplaces (telles que les Galeries Lafayette, La Redoute, Darty, Spartoo, Amazon, …) et sur des sites e-commerce Pure Players (tels-que atylia.com, jeujouet.com, absolumentdesign.com).

Les sites e-commerce en dropshipping et les marketplaces y trouvent un allié de taille pour recruter des marchands facilement et rapidement, avec la garantie que les données seront à leur standard et que les opérations seront bien gérées, sécurisant ainsi leur image.

Lancée il y a un peu plus de 4 ans, la société, qui répond à un besoin très fort du marché avec une offre extrêmement créatrice de valeur, sert déja aujourd’hui plus de 800 marques, des dizaines de milliers de références et 150 e-commerçants en France et depuis peu au-delà des frontières.

The French Talents opère dans les secteurs de la Maison&Jardin, Mode&Accessoires, Puériculture, Epicerie, Sport, Animalerie.

Go les amis !

Pendant et Après la Crue !

Vue du Pont de Bir Hakeim

 

Parking du Quai Louis Blériot

 

Entrée de la voie Georges Pompidou dans le 16ieme arrondissement

 

Au niveau de la Maison de la Radio

 

Crue de la Seine à Paris : Reportage Photo pour en Rire !

En ces temps de crue de la Seine à Paris, la signalisation devient particulièrement cocasse ! Petit reportage photo de la situation (cliquez sur les photos).

Tout d'abord, pour commencer et fixer les choses, à tout zouave tout honneur ! De l'eau jusqu'à la taille...

Paris a inauguré sa voie fluviale Georges Pompidou !

Une voie fluviale à partager avec les canards !

50 km/h ou 50 noeuds ?

En cas d'excès de vitesse, la police fluviale est de toute façon la pour verbaliser !

Il était pourtant bien marqué qu'il ne fallait pas stationner (quai Louis Blériot) !

Pour faire le plein...d'eau !

Sens interdit, sauf pour les vélos...mais même pour eux ça va être difficile ! (Pont Alexandre III, voir la 2ieme photo pour la localisation du panneau).

22...voila de l'eau ! (vers Notre Dame)

Apnée indispensable pour prendre son ticket ! (vers Notre Dame)

Baignade pour tout le monde pour le prochain Paris-Plages 2016 !

Pour prendre le batobus, va falloir se mouiller !

A boire autant d'eau on ne peut être qu'ivre ! (vers Notre Dame)

Le Port des Champs Elysées sous l'eau !

Pour la distribution de courrier au port Debilly, il faudra attendre !

La sortie Chatelet est fermée, un peu logique !

Et tout cela n'empêche pas les touristes jeunes mariés de se faire photographier et de sourire ! (Pont de Bir Hakeim).

Et de toute façon, on était encore loin du record de 1910 ! Il restait 3 bons mètres pour l'atteindre. A titre indicatif, il y a 3m d'eau habituellement, on est arrivé à un pic dans la nuit de samedi à 6,09m, contre plus de 9m en 1910. On comprend que s'il y avait eu 3 mètres de plus comme cette année la, cela aurait extrêmement compliqué à Paris.

Tendances Internet 2016, KPCB !

Toujours passionnant de lire le rapport annuel Kleiner Perkins sur les tendances Internet mondiales.

Celui de 2016 vient juste de sortir il y a quelques jours, et vous le trouverez ICI. 213 pages à dévorer et méditer.

On notera notamment tout ce qui a rapport à la Chine, notamment :

• 700M d'internautes
• Les plus gros retailers, et de très loin, sont des pure players (Alibaba et JD.com), et leur croissance est fulgurante
• Le paiement sur mobile y est déja colossal en volume
• Elle représente près des 3/4 du marché mondial du VTC (voir aussi article ci-dessous)
• Sur les 20 plus gros acteurs mondiaux Internet, il y a 12 américains, 7 chinois et 1 japonais

L'une des dernières slides rappelle un principe très buffettien, une société ne vaut in fine que par le cash flow qu'elle peut générer  :

Autre évidence qu'il est toujours bon de rappeler : il y aura très peu d'élus, mais les élus empocheront très gros ! Cette seule perspective suffit d'ailleurs à faire rêver les entrepreneurs et les investisseurs, et ce qui explique aussi une approche statistique consistant à arroser ses investissements.

C'est ainsi que Paul Graham (le fondateur du Y Combinator), pouvait dire de façon très directe aux entrepreneurs de l'une de ses promos, en substance : "vous recevez tous aujourd'hui 100K$, 90% d'entre vous ne le méritent pas, mais je ne sais pas lesquels" !

 

Apple au Milieu d'une Bataille Homérique et Passionnante pour un Monde Nouveau ! (MAJ Dimanche 5 juin)

Uber vient d'annoncer une levée de 3,5Mds$ (sur une valorisation de 66Mds$) avec le fonds souverain saoudien.

Au total, c'est maintenant 11Mds$ de cash qui ont été levés, en seulement 6 ans. Record absolu pour une "start-up".

Derrière Uber on a de puissants investisseurs comme Google, Baidu, Microsoft, Toyota, et à titre individuel Jeff Bezos.

Et en face, du moins en Chine, on a Didi Chuxing, qui a tout récemment levé 1Mds$ avec Apple, mais dont la Présidente, Jean Liu (ci-dessus), vient elle d'annoncer qu'elle préparait un tour de table supérieur aux 3,5Mds$ levés par Uber ! Didi a déja levé 5Mds$, on peut donc supposer que quand son tour sera achevé on dépassera le total levé par Uber, et Didi serait donc alors la start-up la plus capitalisée au monde.

Didi est associé à l'indien Grub mais aussi à l'américain Lyft, qui a lui levé quelques milliards aussi, et dans lequel on a également de puissants partenaires et investisseurs General Motors, Tencent, Alibaba, Rakuten, et également le prince Al-Waleed, (qui a mis une broutillle autour de 100M$), par ailleurs également investisseur dans Apple.

La coopération entre Grub/Lyft/Didi est étroite avec des vraies synergies : un chinois user de Didi peut ainsi utiliser l'application quand il est aux US pour appeler un Lyft...La part de marché de ce dernier a d'ailleurs fait un bonds aux US (x2 l'année dernière) et atteint même 45% à San Francisco.

Didi a annoncé être déja rentable dans plus de la moitié des 400 villes sur lesquelles il est présent.

A noter que les chinois peuvent commander un Uber depuis l'application de mapping Baidu...et peuvent commander un Didi depuis WeChat qui appartient lui à Tencent : 700M d'utilisateurs mensuels, homologue et concurrent de WhatsApp et FB Messenger. Plus de 90% de la population des villes chinoises Tier 1 utiisent WeChat !

Une bataille homérique se prépare, avec pour objectif tout simplement de définir un monde nouveau quant au transport individuel et au transport de marchandises ! Avec aujourd'hui des drivers, et demain, dans 5, 10 ou 15 ans, des voitures autonomes. Que les gens ne possèderont peut-être même plus, ce serait du Car As A Service...D'ailleurs, les jeunes n'achètent plus de voitures neuves aujourd'hui, l'âge moyen pour cela est de 55 ans. Une autre génération !

Tout cela va être LA grande bataille des 20 ans à venir. Des centaines de milliards de CA sont en jeu au niveau mondial ici ! Je garde donc désormais un oeil très attentif sur l'industrie automobile et celle des transports, car ce sera bien la prochaine grande bataille et le gros challenge d'Apple.

A côté de celle menée entre Amazon et les grands retailers (Walmart, Carrefour, Auchan, Best Buy, etc) qui vise à définir un monde nouveau quant à la façon dont les gens recherchent, achètent et se font livrer les produits !

Et la, ce sont des milliers de milliards de CA en jeu au niveau mondial. Amazon, ses centaines d'entrepôts (demain, juste une grosse centaine aujourd'hui) et ses livreurs, contre les retailers et leurs dizaines de milliers de magasins qui peuvent être autant de bases logistiques et de points de collecte pour les consommateurs.

Et pour faire le lien entre ces 2 bataillers homériques, il faut noter que les VTC servent aussi aujourd'hui de moyen de livraison flexible on-demand pour les retailers. Depuis peu, Walmart a ainsi lancé un test de livraison à domicile aux US avec Uber et Lyft.

C'est bien le monde de demain qui s'organise aujourd'hui, à coups d'investissements colossaux.

Update

On a appris jeudi dernier que Didi c'est maintenant 14 Millions de trajets/jour (vs les 11M que je citais il y a 15 jours) ! C'est 4x plus que ce que fait Uber aux US... Mais la Présidente Jean Liu estime qu'ils ne touchent que 1% de la population chinoise.

J'ai la conviction que dans le futur ce delta va encore s'accroître : aux US, les 2/3 des gens ont une ou plusieurs voitures, alors que le taux de possession en Chine est inférieur à 10% (et 6% en Asie du Sud-Est). Il se pourrait bien que les chinois skippent massivement l'étape qu'on a connu aux US et en Europe d'achat de voiture (ils sont juste passés par l'étape "achat de velo" !).

Ce pourrait aussi être motivé par une raison très physique : en Chine, dans les grandes villes, on manque tout simplement de place pour se garer. Donc il n'y a physiquement que peu de places pour posséder une voiture (5,6M de voitures à Pékin pour 2M de places). Sans compter l'énorme pollution, ce qui explique aussi que le gouvernement a mis au point un système de tirage au sort pour avoir une plaque d'immatriculation !