Entrepreneur & Investor. Co-founder & President Day One Entrepreneurs & Partners, President Plus-de-Bulles. Founder of Photoways/Photobox, co-Founder of Inspirational Stores (Motoblouz).
Swimmer, hiker, diver, wildlife photographer. Proud father of 4.
En Champagne comme dans tous les vignobles les années se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque décennie ou presque a connu son millésime de légende, mais aussi des années moins réussies.
Allier finesse, tension, maturité et aptitude au vieillissement impose de réunir des conditions rares.
Voici ci-dessous les plus grands millésimes de la champagne sur les 30 dernières années :
Depuis 1930, il n'y a eu que 5 millésimes notés 19/20 et 2 autres ont atteint la perfection totale avec 20/20 :
2008 (19/20)
2002 (19/20)
1990 (20/20)
1988 (19/20)
1979 (19/20)
1978 (19/20)
1945 (20/20)
Bientôt, un événement Plus-de-bulles sur le superbe millésime 2008, que nombre d'amateurs recherchent déja activement...
ICI la note de tous les millésimes Champagne depuis 1930
Si le combat pour la distribution parisienne évoqué dans mon post d'hier est intéressant, il y en a un autre qui se joue aujourd'hui à l'échelon planétaire et qui est lui diablement passionnant sur le plan stratégique : c'est celui du VTC !
2 acteurs principaux, le chinois Didi et l'américain Uber, quelques leaders locaux dont je parlerai aussi, et une énorme ombre derrière que j'évoquerai en fin de post.
Pour aller droit au but, on évoque souvent Uber comme la 1ere start-up mondiale en terme de valorisation. Mais, dans la réalité, vu les derniers tours réalisés par les 2 sociétés, Didi est maintenant devant (56Mds$ vs 48Mds$ respectivement) et, surtout, la suite s'annonce selon moi assez compliquée pour Uber.
S'il fallait poser le débat simplement :
Didi est l'archi leader en Chine (85 ou 90% de part de marché), 1er marché au monde de très loin, où Didi a 450M de users, 21M de chauffeurs qui réalisent 25M de trajets...par jour ! Initialement, il y avait 2 leaders du VTC en Chine, Didi Dache et Kuadi Dache, l'un dans lequel Alibaba avait misé, l'autre dans lequel Tencent avait misé, et ils ont eut l'excellente idée de merger il y a 3 ans en 2015, ce qui en a fait un énorme colosse à même de mettre à terre Uber en Chine. Ce dernier, après y avoir perdu 2Mds$, a en effet rendu les armes en 2016 et s'est revendu à Didi contre une part de capital de celui-ci. On a donc un acteur qui peut maintenant profiter à plein et relativement tranquillement de son énorme marché intérieur estimé à près de 50Mds$ cette année (volume d'affaires, Didi ne prend qu'une commission la dessus). Relativement seulement, car une nouvelle race de concurrents locaux apparait, comme par exemple Meituan-Dianping, co-leader local du food delivery et restaurant booking (un LaFourchette combinée avec Deliveroo. l'autre leader est Ele.me controlé par Alibaba), qui s'apprête à rentrer dans le monde du VTC. Petit détail, ils ont récemment levé 4Md$ avec Tencent (encore lui) et sont valorisés 30Mds$...
Didi vient chatouiller Uber partout où il est présent, directement ou indirectement : en Europe il a misé dans Taxify, au Brésil il a racheté 99 (1er concurrent local d'Uber), au Moyen Orient il a investi dans Careem, en Asie du Sud Est il avait misé dans Grab qui vient tout récemment de reprendre la filiale locale d'Uber, il a misé dans Ola en Inde avec la aussi un énorme potentiel, et il a aussi bien sûr misé dans Lyft, le gros concurrent aux US d'Uber qui lui prend actuellement des parts de marché localement. A noter que Didi n'est pas en Russie, la c'est le concurrent local, Yandex (le Google russe), qui s'est chargé de mettre Uber dehors (même schéma qu'en Chine et qu'en Asie du Sud-Est, retrait contre une part de capital du business local). Au Japon, Uber pensait pouvoir compter sur Softbank pour enfin s'attaquer avec succès à ce marché difficile...mais finalement ce dernier s'est tout récemment lié localement avec... Didi !
Uber rencontre de sacrées déconvenues dans son projet de voiture autonome, qui semble ne pas si bien fonctionner que cela. L'accident récent a semble t'il mis en évidence quelques légèretés et dysfonctionnements d'organisation. Pendant ce temps, Didi a aussi un programme de plusieurs milliards de $ pour développer une voiture autonome. Or, des avancées dans la voiture autonome sont évidemment clé pour la business futur.
Et enfin, actuellement, Didi est tout simplement...bien plus riche : sur les 2 dernières années Didi a levé 17M$ et il lui en resterait encore 12Mds$ en caisse. Uber, de son côté, avait un peu moins de 6Mds$ de disponible après le deal avec Softbank en janvier dernier. A eux deux, c'est plus de 3 dizaines de milliards de qui ont été levés au total ! Enormes investissements qui donnent le vertige pour des enjeux tout aussi énorme : Goldman Sachs évoque un volume d'affaire VTC de 300Mds$ en 2030 (ce qui devrait faire un CA pour les plateformes de l'ordre de 60Mds$ en comptant 20% de commission en moyenne). J'imagine la logique et les espoirs derrière : 30Mds$ d'investissement, 60Mds$ de CA à la clé, peut-être 8-10Mds$ de profit total à la clé pour le/les leaders (rentabilité classique d'un business de plateforme). Mais ça c'est la théorie, on verra la réalité derrière...
Tout est en fait réuni pour que Didi consolide fortement sa position mondiale de 1ere plateforme VTC (elle l'est déja la plus grosse et de loin en volume, mais essentiellement grâce à sa position en Chine).
Mais le plus incroyable maintenant, c'est que derrière Uber et Didi, il y a le même acteur actionnaire qui tire pas mal de ficelles en coulisse, le japonais Softbank. Il semblerait qu'il pousserait Uber à se retrancher sur quelques zones où il est encore dominant (US, Europe, Amérique Centrale et du Sud) et laisser le reste à Didi. Quoique le rachat de 99 au Brésil montre que Didi a bien envie d'en découvre un peu partout.
Au final, s'il arrange les batailles entre les 2 géants, il est à peu près sûr de gagner, même si la rentabilité de ses investissements colossaux dans ce domaine n'est pas à ce stade réellement évidente. Car aussi bien Uber que Didi perdent toujours des milliards, la rentabilité n'étant visiblement d'ailleurs pas du tout à l'ordre du jour prochainement !
Et comme dirait Warren Buffett, ce n'est pas parce qu'il y a une bonne idée et un marché large, que ça en fait un bon marché où investir. Il y a des marchés avec des economics intrinsèquement compliqués, notamment parce que les barrières d'entrées ne sont pas énormes.
Quand on voit qu'en Chine l'archi leader Didi peut venir se faire chatouiller par le newcomer Meitan-Dianping, car ce dernier jouit aussi d'une énorme base de clients, on peut se poser quelques questions...
MAJ 9 avril
Meituan Dianping vient de racheter Mobike pour 2.7Mds$..et ses 30M de rides quotidiens. Réponse à la prise de participation de Didi dans le concurrent Ofo.
Mobike avait été financé par Tencent et Ofo par Alibaba.
Et Meituan Dianping, dans la livraison est comme je mettais plus haut, en concurrence directe avec Ele.me, dont Alibaba vient récemment aussi de prendre le contrôle total, valorisant la société à un peu moins de 10Mds$.
L'affrontement entre ces 2 géants chinois, qui ont une market cap de 450/500Mds$ , se fait sur de plus en plus de terrains.
Pendant ce temps, Uber avalait Jump pour 200M$...un deal qui parait bien plus timide !
On a donc appris avant hier que Monoprix allait rejoindre Amazon PrimeNow à Paris. C'est la 1ère alliance en France de la pieuvre de Seattle, donc forcément ça marque les esprits. C'est aussi un autre exemple de la logique d'alliances et de rapprochements entre retailers et digital leaders que j'évoquais en début d'année.
Ca a cependant ici surtout valeur de symbole, car pour ma part, je ne trouve pas que cet accord soit intrinsèquement un véritable game changer, surtout que d'autres opérations bien plus intéressantes arrivent sur Paris prochainement (voir ci-dessous).
Depuis 18 mois, Amazon avait fait le tour de l'ensemble des enseignes pour (surtout) trouver un sourcing de produits alimentaires de qualité et de produits frais. Auchan, Carrefour, Système U, etc, avaient été contactés, la pieuvre s'était fait parfois éconduire rapidement, parfois des négos avaient commencé, mais seul Monoprix (Groupe Casino) semblait vraiment être à même de vouloir se plier à leurs exigences (8% de commission tout de même) et y trouver son compte.
Il faut dire que le Groupe Casino, avec notamment Monoprix (mais aussi Franprix, Leader Price, etc) est le roi de Paris (suivi de loin par Carrefour), qui est certainement une zone très rentable pour eux. Il ont une position forte à défendre, et offrir un service de livraison ultra rapide via PrimeNow n'est évidemment pas dénué de sens, surtout qu'il y a indubitablement un recouvrement de cible "premium" entre Monoprix et PrimeNow. Il y a quelques semaines ils étaient rentrés au capital de la petite start-up Epicery, gagnant ainsi un autre (micro) canal d'écoulement rapide, opération sans grand portée selon moi, cette fois avec PrimeNow le canal est bien plus large !
On n'en sait à vrai dire pas beaucoup plus, peu de détails ont été donnés et la date de lancement est inconnue, ce ne sera pas a priori par avant le 2ieme semestre. Ceci étant, il semble que ce soit simplement un partenariat commercial, Monoprix écoulant certains de ses produits sur PrimeNow. Et c'est d'ailleurs bien présenté comme tel, puisqu'ils évoquent un "partenariat commercial visant à proposer les produits alimentaires de Monoprix aux clients du service Amazon Prime Now à Paris et dans sa proche banlieue ».
Opérationnellement, le pick-up sera fait par Monoprix dans 2 de ses magasins initialement, la livraison bien entendu assurée par Amazon, gratuite à partir de seulement 40€ (et 7,90€ si on veut être livré en 1 heure seulement au lieu de 2). A noter que la livraison via Monoprix.fr est elle offerte à partir de 150€ (mais il n'y a pas d'abonnement annuel à payer, comme PrimeNow à 49€).
Ce qui me parait autrement plus intéressant stratégiquement pour la distribution parisienne, c'est l'offensive Leclerc en eCommerce alimentaire avec le service "Leclerc chez moi", lancée avant hier 26 mars, avec livraison à domicile J+1 mais aussi Drive piéton (un concept qu'Auchan avait ceci dit été le 1er à inaugurer il y a 4 ou 5 ans dans le 15ieme) et "dépôts relais", histoire certainement aussi de diminuer le dispendieux coût du last mile.
Ca pour le coup, c'est un véritable épouvantail. Leclerc s'est positionné depuis toujours en champion des prix bas, Michel-Edouard ayant maintes fois affirmé que Paris était bien trop cher (ie ""nous allons relever le défi d'Amazon sur la ville la plus chère de France"). Il va donc maintenant porter son combat sur la capitale...au grand bonheur des parisiens, proposant une offre large de 10,000 références, y compris produits frais et surgelés.
Si on regarde l'indice prix, Leclerc est tout de même 20-25% moins cher que Monoprix (indice 94 vs 119 pour Monoprix), c'est énorme, et le Groupement a annoncé vouloir pratiquer ses prix habituels. Si le service suit vraiment (pas de rupture, commandes préparées correctement et livrées en temps et en heure), cela peut faire mal.
La livraison sera offerte à partir de 170€, 12,90€ sinon. Il est certain que pour des gros paniers, notamment chargés en marques nationales (donc nonobstant la qualité de la MDD Monoprix), l'avantage prix Leclerc sera extrêmement important.
L'objectif affiché est d'ailleurs de réaliser environ 5000 commandes par jour sous 3 ans, soit entre 150 à 200M€ de CA suivant la taille du panier (j'imagine 130-150€), soit encore le CA d'un très gros hypermarché, soit encore 2-3% du marché parisien. Très appréciable performance en aussi peu de temps pour une enseigne qui est à quasiment 0% aujourd'hui. Le service, initialement proposé pour le nord de Paris seulement, sera étendu au sud plus tard.
Au final, si Monoprix gagne via PrimeNow de la visibilité et un canal d'écoulement ultra rapide pour ses produits vendus globalement très chers, ce qui peut être considéré comme une niche (pour la clientèle premium), Leclerc va s'attaquer au coeur du business en proposant des prix extrêmement bas. Ce qui sera intéressant, ce sera de voir comment il va s'organiser pour réussir cette performance tout en étant rentable, ce avec les coûts parisiens. Le groupement n'ayant pas pour habitude de perdre de l'argent, certains adhérents étant d'ailleurs extrêmement riches. Le drive piéton et les dépôts relais représentant peut-être une partie de la solution, Leclerc a annoncé vouloir en ouvrir respectivement une quinzaine et une quarantaine. Paris devrait être ainsi correctement maillé.
Le Groupement a d'ailleurs déja un Drive Piéton à Lille (photo) depuis 1 an environ, qui a priori fonctionne très bien avec une belle volumétrie. Il faut aussi se rappeler que question "Drive", Leclerc est aussi le leader incontesté, représentant plus de 50% des Drive de France et réalisant 3Mds€ de CA. Ainsi, quand Marie Cheval, la nouvelle patronne du digital de Carrefour parle des "effets d'annonce de Leclerc" (JDD de dimanche dernier, dixit : "il y a la réalité Carrefour et les effets d'annonce Leclerc"), il y a tout de même derrière aussi une belle réalité économique tangible à ne pas oublier...Mais c'est de bonne guerre cette communication ;-)
Si Leclerc déboule avec son arme (et son image) habituelle, le prix, permise notamment par sa puissance d'achat (n°1 en France), d'autres offensives vont être prochainement menées de l'autre côté du spectre, sur le service. Et la, je ne pense pas à de simples services de livraison ultra rapides en 1 heure ou 2, mais à une véritable palette de services façon Hema Fresh, qui réinventent vraiment les choses et marquent une rupture avec ce qu'on a aujourd'hui.
Des magasins de ce type se préparent actuellement sur Paris.
Entre cette future distribution réellement omnicanale, introduisant une expérience consommateur inédite, parfaitement fluide et transparente, mixant le retail/local et le digital, et un service de livraison de produits à des prix imbattables et jusque là inconnus sur Paris (Leclerc), je relativise ainsi fortement la portée de l'accord Monoprix/Amazon, qui consiste in fine à livrer très rapidement des produits très chers (mais certes de qualité) !
Il n'est je le répète pas dénué de sens, ni pour Amazon (ils gagnent un bon sourcing) ni pour Monoprix (ils gagnent un canal de distribution supplémentaire et offrent un service de plus), mais sur le fond il ne change pas vraiment la donne.
En tout état de cause, on peut s'attendre à des changements bien plus majeurs dans la distribution alimentaire parisienne dans la décennie à venir. Prenons date pour le 1er avril 2028 ;-)
MAJ 29 mars : merci à Olivier Dauvers pour le reportage sur l'entrepôt de Pantin de Leclerc Chez Moi :
Petite analyse sur les acheteurs de champagne sur Internet, à partir - en toute transparence - des données Plus-de-bulles.
3 catégories principales + 1 "divers" :
Les amateurs de "Maisons", ceux qui prennent du Ruinart, du Deutz, du Bollinger, du Charles Heidsick, etc. Ils représentent 29% des clients, font des commandes moyennes de 3,5 bouteilles pour 221€. Clairement, vu que ces marques se retrouvent facilement en distribution physique, ils viennent plutôt acheter des millésimes spécifiques qu'on ne trouve que plus difficilement et/ou profiter du service de livraison.
Les amateurs de (grands) vignerons représentent le 1/4 de la clientèle, leur commande est en valeur du même ordre que précédemment (230€ pour 221€) mais avec plus de 6 bouteilles ! Clairement, les grands vignerons permettent de se faire plaisir à moindre coût, et c'est bien la l'un des crédo essentiel de Plus-de-bulles. Ces amateurs viennent trouver chez Plus-de-bulles ce qui n'existe pas ailleurs, vu le choix et vu les multiples exclusivités du site avec des grands vignerons iconiques tels Diebolt-Vallois, producteur situé à Cramant sur la Côte des Blancs, l'un des rares villages 100% Grand Cru de Champagne. Très logiquement, le "repeat" de cette catégorie est très important (mais je n'en dirais pas plus !)
Les clients venant pour faire un cadeau. Et c'est en volume de clients la 1ere catégorie, un poil devant les amateurs de Maisons (30% de la clientèle). Le champagne est en effet un superbe produit-cadeau, qui fait toujours plaisir, quelle que soit la saison et la raison. Aussi bien le panier en valeur qu'en volume est faible, ce qui est assez logique. Petite révélation, le repeat de cette catégorie est étonnamment non négligeable, et quand ils reviennent c'est à 80% pour faire un autre cadeau.
Autres : commandes d'entreprise, grosse commande de mariage, mais aussi et de façon très étonnante des petites commandes "de passage", par exemple des clients qui viennent commander 1 seule bouteille de Deutz par exemple. J'avoue avoir un peu de mal à comprendre les motivations dans ce cas la...Le caviste du coin de la rue pourrait aussi bien faire affaire !
On remarquera de manière générale aussi que l'âge moyen est assez élevé, et que les femmes préfèrent les "Maisons" aux grands Vignerons.
Voila un événement qui est très attendu par la communauté des amateurs de champagne, le lancement de la Foire aux Champagnes Plus-de-bulles, édition printemps !
Avec Apple dépassant aujourd'hui les 910Mds$ de market cap, c'est le sujet chaud du moment, quelle sera la 1ère société de l'histoire à atteindre la barre mythique des 1000Mds$ ? Avec 2 concurrents en lice, Apple et Amazon.
Si Amazon est une société unique et exceptionnelle, capable de disrupter à terme à peu près toutes les industries (on parle aussi actuellement de l'assurance, de la santé, de la finance, etc), je pense néanmoins que la probabilité pour qu'Apple arrive la 1ère à ce milestone est bien plus forte.
Si on pose simplement les données pour apprécier les probabilités :
Apple
Market Cap : 913Mds$
Market Cap/EBITDA : x12
Croissance de l'action depuis 1/1/2018 : +7%
Tendanciel croissance CA : + 13%
Amazon :
Market Cap : 769Mds$
Market Cap/EBITDA : x51
Croissance de l'action depuis 1/1/2018 : +36%
Tendanciel croissance CA : + 38%
En conclusion factuelle, Apple est largement plus proche de la target des 1000Mds$, mais la dynamique actuelle d'Amazon est aussi très largement plus favorable.
Et si Amazon continuait sa progression sur la même tendance (+36% de progression de l'action en 2 mois et demi), elle arriverait aux 1000Mds$ avant Apple...
Avec des si on fait et on extrapole beaucoup de choses, mais je pense que la probabilité pour qu'Amazon continue sur la même tendance est assez faible. L'action est dèja très bien valorisée (51x l'EBITDA) et ce n'est pas parce qu'elle a fait un exceptionnel +36% en 2 mois et demi qu'elle va réitérer cette sur-performance sur les 2 mois et demi à venir (nota, le S&P 500 a fait +3% et le Dow +1% depuis le début de l'année)
Il manque +30% à Amazon pour atteindre 1000Mds$ et juste un petit +10% à Apple pour les atteindre, aussi il me semble que la probabilité pour que Cupertino y arrive avant est plus forte.
Ceci dit, la dynamique d'Amazon étant aujourd'hui exceptionnelle, si elle continue de la sorte il est probable qu'elle finisse un jour - dans les 24 ou 36 mois - par dépasser Apple pour devenir la 1ere market cap mondiale. A moins que cette dernière trouve rapidement un puissant relais de croissance (l'iPhone représente toujours 70% de ses ventes et encore plus de ses profits). A moins aussi encore que le niveau de valorisation d'Amazon devienne plus raisonnable en terme de multiples !
Apple reste un peu plus de 140Mds$ de market cap devant Amazon à ce jour, on verra dans 2 mois où en est ce gap, il a des chances de se réduire mais time will tell !
Pour mémoire aussi sur les autres méga Market Cap :
Google : 792Mds$ (+9% depuis le 1er janvier)
Microsoft : 727Mds$ (+11%)
Tencent : 550Mds$ (+11%)
Facebook : 528Mds$ (+3%)
Berkshire Hathaway : 516Mds$ (+5%)
Alibaba : 484Mds$ (+9%)
Exxon, qui fut jadis la 1ere market cap avant d'être dépassée par Apple il y a quelques années, n'est plus qu'à 318Mds$. Dépassée elle-même par JP Morgan (404Mds$) et Johnson & Johnson (360Mds$).
Recent Comments