Nous voici fin avril, déja presque 1 mois et demi de confinement, 2 mois après la propagation rapide du virus chez nous et dans la plupart des autres pays, à l'exception de la Chine qui avait elle été touchée en janvier, et d'où le virus est, semble t'il, parti.
Le monde a quasiment atteint hier les 3 Millions de cas officiellement détectés positifs au Covid-19, et on a dépassé les 200.000 décès au global, avec semaine dernière un rythme moyen de plus de 80.000 nouveaux cas détectés et plus de 6.000 décès quotidien.
La moitié de l'humanité environ reste confinée mais on commence à voire poindre un peu partout des annonces de plan de redémarrage, ou du moins un timing. Avec parfois la pression du public qui manifeste physiquement comme ci-dessous aux US... Hum hum, vous avez dit inconscient et stupide ?
4 thèmes que j'ai envie d'aborder pour ce point hebdomadaire : la situation sanitaire, l'économie, l'entrepreneuriat en ces temps de crise, et l'immobilier.
1) Le pire se la crise sanitaire semble bien derrière nous en France et dans les principaux pays touchés, mais certaines zones dans le monde sont encore en phase de montée...
Au global au niveau mondial, déception : alors qu'on aurait pu penser semaine dernière que le reflux commençait, les chiffres montrent plutôt qu'on s'est stabilisé sur un plateau élevé avec encore environ 600.000 nouveaux cas semaine dernière :
Heureusement, les décès quant à eux fléchissent bien d'une semaine sur l'autre, mais on restait tout de même à environ 6000 par jour semaine dernière :
Il faut cependant souligner que hier dimanche on a eu une très belle amélioration avec "seulement" 3700 décès environ, soit le plus faible chiffre depuis fin mars. Espérons que le fort reflux mondial se confirme cette semaine.
Pour les 6 grands pays touchés - US, Italie, Espagne, France, Allemagne et UK - qui représentent environ les 2/3 des cas et les 3/4 des décès dans le monde, soupir de soulagement, car le reflux du nombre de nouveaux cas hebdomadaires est maintenant avéré et net, à l'exception notable des US cependant.
C'est tout d'abord la 3ième semaine consécutif de reflux en France, avec une très forte diminution puisqu'on en était semaine dernière au 1/3 du pic seulement :
Le nombre de malades hospitalisés pour Covid-19 et le nombre de personnes en réanimation est depuis une bonne quinzaine de jours en baisse, soulageant ainsi le corps médical qui depuis 6 semaines était fortement sous tension. En d'autres termes, on peut choper cette saloperie avec un peu moins d'appréhension...
4ième semaine de reflux pour l'Italie, mais c'est bien lent...
3ième semaine de reflux pour l'Espagne :
L'Allemagne, qui est le grand pays européen le moins touché (6x moins de décès par habitant que l'Espagne) a elle semaine dernière quasiment divisé par 4 son nombre de cas vs le pic de la semaine du 30 mars :
UK, reflux très léger pour la 2ième semaine consécutive...mais reflux quand même :
Aux US, alors qu'on avait eu un début de reflux la semaine du 13 avril, le nombre de cas fut de nouveau en augmentation semaine dernière, à un niveau record même. Ils en sont aujourd'hui à quasiment 1M de cas testés positifs (995.000), soit le 1/3 des cas dans le monde. Pas sûr que Trump puisse faire le malin et on verra si le "black swann" du coronovirus ne sera pas aussi un black swann pour sa réélection.
Il faut souligner l'hécatombe que ce fut à New York, avec 400.000 cas positifs recensés sur les 2 seuls états de New York et du New Jersey. Soit un peu moins de la moitié du total des cas aux US, mais aussi avec 30.000 décès plus de la moitié des US.
Toujours est-il que le reflux du nombre de cas dans la plupart des pays européens se traduit aussi, avec 8-15 jours de décalage, par un reflux sensible en nombre de décès :
En France on a divisé par 2 la mortalité hebdo vs il y a 15 jours. Hier dimanche on n'a dénombré "que" 242 décès contre des pics à 1400 début et mi avril. On en est ceci dit à presque 23.000 décès au total.
Italie, décrue moins violente :
Espagne :
France, Italie et Espagne sont donc revenus à environ 3000 décès/semaine vs 6000 au pic.
Allemagne : contrairement aux autres pays européens, la courbe des décès ne baisse pas encore très fortement, mais elle a toujours été à un niveau relativement très bas, 3 à 4x plus faible...
Le UK reflue aussi gentiment
Aux US, la baisse du nombre de cas il y a 15 jours s'est aussi traduit par une baisse assez sensible des décès semaine dernière :
A noter également le fort reflux aussi semaine dernière de la mortalité chez notre voisin en Belgique, qui détient le triste record du monde en nombre de décès par million d'habitants (si on exclue la micro République de San Marin et ses...33.000 habitants).
A noter que les US, même si le chiffre va encore significativement augmenter car ils sont en retard de 1 à 2 semaines, s'en tirent finalement pas trop mal. Et l'Allemagne se distinguant nettement.
Mais si dans ces pays les choses vont mieux, le virus est encore en progression dans d'autres zones. On retrouve ainsi des pays qui initialement avaient une politique assez irresponsable et inconsciente de "laisser faire" comme en Suède pour viser une immunité collective, ou bien "business first" comme au Brésil.
Suède :
Au Brésil, on ne dira pas que le "Trump d'Amérique du Sud", Bolsonaro, se soit distingué par une intelligence aigue de la situation et un grand réalisme. Avec à la clé aussi une grave crise politique la-bas.
La Russie est elle aussi en pleine montée des cas et de la mortalité, bien qu'heureusement cette dernière se situe à un niveau très bas :
Avec toujours autant de nouveaux cas qui apparaissent encore au niveau mondial, et certains pays qui sont donc même toujours en phase de hausse, il est très clair que ce n'est pas demain la veille que les échanges internationaux pourront retrouver une certaine normalité.
Des mesures de fermeture des frontières vont devoir mécaniquement perdurer durant tout l'été, et sans doute au delà pour certains pays.
2) Déconfinement et redémarrage de économie : pas de vraie reprise avant le 2ième semestre 2021, au plus tôt, sauf miracle !
Le pic de la crise sanitaire étant maintenant bien derrière, on peut envisager la suite. A noter tout d'abord que les français restent inquiets sur la plan sanitaire, vu qu'au dernier sondage 43% d'entre eux souhaitent un prolongement du confinement ! Wow...
Personnellement, je ne suis pas totalement rassuré et, malgré ma prothèse de taureau, je n'ai pas trop envie de prendre de risque !
L'un des gros enjeux du "déconfinement", qui va donc commencer à s'esquisser en France le 11 mai, sera évidemment d'éviter cette fameuse "2ième vague" que le monde avait connu lors de la grande "Grippe Espagnole" de 1918-1919. Une 2ième vague qui avait été bien plus meurtrière que la 1ère.
Je dois dire tout d'abord que je ne pense pas qu'on aura une 2ième vague de grande ampleur, pour la simple et bonne raison que tout le monde a justement aujourd'hui bien conscience des risques et se prépare en conséquence : avec des tests à grande échelle, l'isolation des sujets contaminés, le port du masque obligatoire, des mesures de distanciation sociale et d'interdiction des rassemblements qui vont perdurer, des limites voire des interdictions de voyages internationaux, des mises en quarantaine, etc.
La situation est totalement différente de la grande Grippe "espagnole" de 1918 où cette 2ième vague n'était pas attendue, on n'avait pris aucune mesure, et elle s'était aussi répandue d'autant plus vite et massivement qu'il y avait le déplacement des troupes de guerre. La 1ère vague était relativement localisée, la 2ième fut mondiale. Lire sur Wipipedia l'histoire de cette pandémie.
En 2020, la 1ère vague a touché tous les pays, sans exception je crois, tous les pays se protègent donc, et ils vont continuer à le faire, de manière plus ou moins drastique.
Concernant la réouverture de la société et l'économie chez nous, un plan "plus précis" (dixit) sera présenté ce mardi par Edouard Philippe, mais très franchement je ne sais pas si à ce stade il pourra être si précis que cela vu qu'on a encore pas mal d'inconnues : quelle sera la situation sanitaire le 10 mai, globalement et par région, le nombre de lits et de places de réanimation disponibles, combien de masques auront t-on, pourra t'on faire assez de tests, auront nous des capacités d'isolation et de quarantaine, quid de l'application de tracing (cf le débat entre l'application "nationale" et celle d'Apple/Google, l'Allemagne a choisi la 2ième solution), etc.
La seule chose qui est certaine, car c'est le bon sens même, c'est que ça ne peut être que très progressif. et que les mesures de distanciation sociale vont devoir perdurer très longtemps car le virus continue de circuler parmi nous. On estime que 6 à 8% seulement de la population aura été contaminée d'ici le 11 mai, donc que uniquement 6 à 8% des gens auraient normalement des anticorps pour ne plus être retouché. Et encore, cela fait aussi débat.
L'économie, qui a été amputée de 35% environ avec le lockdown, va pouvoir reprendre...un peu, progressivement. Mais soyons pragmatique, tant que le virus circule il faudra encore des mesures de distanciation sociale et cela va donc continuer à affecter les restaurants, l'hôtellerie, l'événementiel de groupe (concerts, événements sportifs...), le transport aérien (plan de sauvetage à 10Mds$ pour Air France/KLM), les croisières, etc, et toutes les entreprises qui y sont directement et indirectement liées. Chez Day One, nous avons des restaurants, mais aussi des entreprises qui vendent des services (Zenchef) et des produits aux restaurateurs (DBI, Distributeurs des Brasseurs Indépendants), et qui sont donc également touchés en 2ième ligne.
Si aujourd'hui on a des secteurs fermés à 95-100%, ce qui génère une économie à globalement -35%, il est probable que sur le 2ième semestre, avec des secteurs qui ne fonctionnent qu'à 50-75% du niveau d'avant Covid, l'économie globale sera toujours encore en retrait de 3 ou 4%.
Au final pour moi, il faut s'attendre à une année 2020 catastrophique, avec un PIB en retrait de peut-être 10% (je suis un peu plus pessimiste que le gouvernement qui table aujourd'hui sur -8%), soit un niveau de récession qui nous fait remonter au marasme de la 2ième guerre mondiale. La récession de 2009, -2.9% seulement, apparaissant elle presque en comparaison comme une ballade de santé.
Mais après 2020 ?
Pour moi, tant que le virus circule et qu'on ne sait pas l'annihiler, qu'il impose de la distanciation sociale et fait de nouvelles victimes (si on est aujourd'hui à 23.000 décès environ en 2 mois, je m'attends à ce qu'on finisse par atteindre les 35 à 40.000 à la fin de l'année), de nombreux secteurs ne pourront pas retrouver le niveau d'activité d'avant Covid.
En conséquence, je ne m'attends pas à une véritable et forte reprise économique avant le 2ième semestre 2021, et ça c'est en faisant l"hypothèse qu'on trouve bien un vaccin à la mi 2021. Et certains secteurs tel le transport aérien pourrait mettre plus longtemps. Lire la déclaration du patron d'Air France.
Et fin 2021/début 2022, normalement, on retrouvera alors les niveaux de...fin 2019.
Entre temps, certaines sociétés particulièrement adaptées au "stay home" auront bien prospéré (ie Amazon, Netflix, mais probablement aussi Microsoft) et pour d'autres, liées au retail physique, à la restauration , l'hôtellerie ou aux compagnies aériennes par exemple, on comptera les morts. Et ceux qui survivront, ce sera probablement au prix d'une lourde dette...qu'il faudra bien rembourser. Ce qui continuera à mettre la pression pendant encore de nombreuses années. 300Mds$ de dettes en plus, ça va peser...
La Bourse semble se stabiliser...à un niveau que je trouve toujours assez élevé : après une chute de près de 35% en 3 semaines à Wall Street, puis une reprise de 20% en 2 semaines (plus belle quinzaine depuis...1938 !), on a eu semaine dernière une consolidation avec une légère baisse de 2%. Dans le contexte d'une vraie forte reprise que je n'attends pas avant le 2ième semestre 2021, j'aurais du mal à parier sur une dynamique bullish dans les mois à venir. Maintenant, personne ne peut vraiment prévoir les évolutions de Mr Market...
Ceci dit, on pourrait avoir un yoyo qui va faire la bonheur des petits allers-retours fructueux...à réserver aux spécialistes. Notamment sur des valeurs qui ont énormément baissé, et auraient sans doute atteint un certain plancher. Par exemple des valeurs liées à l'hôtellerie, certaines ayant perdu plus de 70%.
Cette semaine est d'ailleurs assez chaude question publication des résultats avec un beau tir groupé des GAFAM : Google et Tesla demain mardi, Microsoft et Facebook mercredi, Apple et Amazon jeudi. A l'exception d'Amazon, vu le confinement, on ne s'attend de toute façon ni à des beaux résultats pour le Q1 - mais pas beaux à quel niveau ? - ni à de belles anticipations pour le Q2 (si toutefois elles sont données,ce qui n'est même pas sûr). Cependant, vu la solidité de leur modèle, et leur trésorerie pléthorique, elles passeront la crise sans problème et elles remonteront plus tard, ce d'autant plus que la crise Covid aura certainement pousser, accélérer ou renforcer la digitalisation de nombreux secteurs. Toute baisse sensible serait donc une opportunité pour le moyen/long terme. Si ça veut baisser...
Evidemment je ferai vendredi ou le week-end prochain une analyse des résultats. Si évidemment les ventes d'iPhone et du hardware en général d'Apple ont du bien dévisser ce trimestre, je suis curieux de voir ce qu'a donné la division "services". Peut-être une belle surprise à la clé, et vu la marge de 65% dessus (vs 33% pour le hardware), ça peut bien compenser.
3) Pour les entrepreneurs, pour se lancer et/ou surmonter la crise, les fondamentaux ne changent aucunement...
On peut se demander si entreprendre en ce moment, avec une récession et 11M de personnes au chômage partiel, est réellement judicieux ?
Moi, je me demande surtout si entreprendre en ce moment est réellement plus compliqué et plus difficile que lors de temps plus cléments ?
Après tout, j'ai lancé Photoways (aujourd'hui Photobox) en 2000 ,à l'éclatement de la bulle et du marasme qui s'en est suivi jusqu'en 2002; j'ai aussi développé Inspirational Stores (devenu de facto Motoblouz) dans le marasme de la crise de 2008/2009. Et moultes grandes entreprises ont aussi démarré en tant de crise.
Quand j'ai lancé mes entreprises, mes questions fondamentales n'ont jamais porté sur l'environnement macro, sur la variation du PIB, sur le déficit public en % du PIB ou sur le nombre de chômeurs...
Car ce qui compte au final pour se lancer et monter une belle entreprise pérenne, au delà de l’énergie et de l’enthousiasme propre à toute initiative, c’est d’identifier un besoin peu, pas ou mal desservi, de comprendre intimement les problématiques de ses clients, d’arriver à produire et leur livrer un produit/service de grande qualité correspondant parfaitement à leurs attentes, et évidemment meilleur que celui de ses concurrents, mettre en oeuvre un modèle économique rentable, recruter et animer des collaborateurs impliqués et performants...
Ces éléments là sont des principes tout à fait universels et intemporels. Et les qualités pour réussir sont, notamment, le sens profond du client, la ténacité, la rigueur de gestion avec un suivi réactif des métriques clés, la flexibilité pour s’adapter aux conditions changeantes, le pragmatisme pour prendre des décisions de gestion rationnelles, et bien entendu des qualités humaines pour recruter, motiver et manager. En aucun cas les conditions extérieures, fut-ce t’elles « compliquées » comme aujourd’hui, ne modifient vraiment ces fondamentaux de la réussite entrepreneuriale.
Je suis en fait intimement convaincu que le succès, comme l’échec, n’est pas tant dû aux conditions extérieures qu’à ce qu’en fait l’entrepreneur, la manière dont il exploite le terrain, fut-il complexe, et dont il anticipe ses évolutions.
Alors, certes, il est clair qu’en temps de crise il y a globalement moins d’argent disponible car les investisseurs sont généralement plus frileux (mais pas tous !), et la demande, pour de nombreux marchés (et pas tous non plus d’ailleurs), est plus faible. Mais en même temps, une crise économique apporte plusieurs avantages : le prix des produits et services est souvent plus bas, la concurrence est moins intense car les moins performants sont affectés en premier voire disparaissent, et il y a également une bien moindre tension sur le marché du travail et donc une plus grande facilité de recrutement, etc.
La crise actuelle devrait donc finalement offrir plus d’opportunités pour les meilleurs entrepreneurs, les mieux positionnés, les plus proches et les plus à l'écoute de leurs clients, ceux qui "sentent" les nouveaux besoins qui émergent de la crise, ceux qui disposent d’une trésorerie plus saine ou savent faire avec moins d’argent, de façon plus frugale.
Au final, je dirais qu'entreprendre en temps de crise n’est ni plus simple ni plus difficile, c’est juste différent, avec des fondamentaux du succès identiques. Mais n’est-ce pas là justement l’un des facteurs clés de succès qui permet avec le temps de filtrer les meilleurs : savoir en permanence s'adapter, aux conditions extérieures, aux nouveaux besoins, etc. Et la crise, c'est sûr donne un gros bonus à la flexibilité et au pragmatisme.
Quand c'est l'euphorie, même les canards boiteux peuvent éventuellement, et pour un temps, faire illusion et afficher une croissance. Ce n'est que quand la marée se retirera qu'on verra les vrais bons.
Pour les vrais et les meilleurs entrepreneurs, c'est maintenant le meilleur moment pour entreprendre, comme ça l'était il y a 3 mois, il y a 6 mois, etc !
4) Télétravail et immobilier
Coup sur coup cette semaine, j'ai 2 amis qui m'ont dit songer sérieusement à quitter Paris pour s'installer dans le sud et jouir d'un cadre de vie plus agréable, d'une maison plus grande avec un terrain, etc.
Le télétravail forcé de ces dernières semaines leur a juste fait réaliser qu'ils pouvaient parfaitement exercer leur activité de cette façon - merci à Internet et aux outils de visio - quitte à remonter de temps en temps, voire régulièrement, sur Paris...
Bien organisé, le télétravail apporte aussi au delà du confort de vie une belle productivité avec la suppression des déplacements quotidiens (sans compter le bénéfice sur l'impact carbone). Par ailleurs, les déjeuners "d'affaires", c'est bien mais rarement indispensables, ça dure souvent trop, et j'avoue que j'ai apprécié durant ce confinement déjeuner sur le pouce en 15'. Moins de déplacements, c'est aussi moins d'empreinte carbone, voire aussi moins de bruit si on le faisait en voiture.
Tout le monde n'a évidemment pas cette possibilité d'exercer son activité à distance, ce serait même d'ailleurs plutôt une minorité, mais ceux qui le peuvent vont certainement se poser pas mal de questions dans les mois à venir.
De manière générale, je note que selon un tout dernier sondage 1/3 des français auraient des velléités de déménagement pour plus de M2 avec également un espace extérieur. Ce qui veut souvent dire, pour un parisien, partir en banlieue plus ou moins lointaine ou en province.
Par ailleurs, vu a montagne de dettes qu'on va avoir, il me parait raisonnable d'anticiper un resserrement du crédit aux particuliers, ce qui la aussi pousserait à acheter des biens moins onéreux en dehors de Paris et des grandes villes où l'immobilier est le plus cher.
Nul doute que le marché immobilier, résidentiel comme de bureau, devrait donc être impacté par ces tendances dans les mois et les années à venir, même si entre le projet et la réalisation concrète il y a un bel écart.
Recent Comments