C'est le titre d'un article de Libération d'hier (ICI en ligne) pour lequel Nicole Pénicaut m'avait interviewé il y a 48h. Merci à elle de m'avoir écouté !
Ce qui m'a amusé, c'est que tous les bloggueurs cités dans son article sont des contributeurs très actifs ici : Jérome, Jérémy, Hubert, ou l'ont été comme Pascal et Loic qui ont aussi laissé quelques commentaires dans le passé.
Tous les bloggueurs, sauf 1 en fait, et pas des moindres : le blog de Michel Edouard Leclerc (que j'ai depuis longtemps qualifié de "must" d'ailleurs dans mon blogroll), accueille entre 2.500 et 10.000 lecteurs par jours et MEL n'a certainement pas le temps de venir ici (est-ce d'ailleurs raisonnable de penser que ce blog l'intéresserait ?) ! Impressionnant comme trafic, j'ai encore du chemin avec mon gros millier seulement de visiteurs quotidien !
En passant, j'ai beaucoup d'admiration pour ces "grands commerçants", des Mulliez aux Halley en passant par les Leclerc pour la France, ou bien sûr Sam Walton pour les US, les frères Albrecht avec Aldi en Allemagne ou Ingvar Kamprad avec Ikea. Des hommes concrets, proches des besoins du peuple, tenaces et ayant posé les bases de business colossaux en finalement assez peu de temps, pour du brick & mortar, en partant juste d'un seul magasin...
Tenir un blog, c'est bien entendu se rendre visible et public, avec tous les avantages et les risques que cela peut comporter, établir des contacts, échanger ouvertement, ou susciter des polémiques par interprétation erronée de vos propos.
Mais ce que j'expliquais aussi à Nicole Pénicaut, c'est que au delà du caractère public, c'est aussi pour moi un vrai carnet de note à usage personnel : après quelques lectures intéressantes, après une recherche et une réflexion que je mène sur tel ou tel sujet, c'est une façon pour moi de mettre les idées en place et de les consigner de façon pratique.
L'article que je publierais prochainement, sur une société que je vois bien croître de 20%/an sur les 20 prochaines années (j'expliquerais comment et pourquoi), sera de cet accabit : une façon de poser sur le papier mon analyse de la chose, et de la retrouver facilement après, depuis n'importe quel poste connecté à Internet.
Tiens, et à propos de patron bloggeur, j'ai justement un petit déjeuner tout à l'heure avec Jean Hubert, un jeune entrepreneur qui tient son blog.
Allez, il est que 6h30 du mat, après cette note et les lectures de quelques blogs, la journée de travail peut vraiment commencer.
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