Tiré d'un speech de Guy Kawasaki : "I considered the Macintosh division the largest collection of egomaniac in the history of the Valley" !
By the way, impératif de voir cette video, croustillante d'humour, d'ironie et de réalisme. Un MUST, irrésistible, je l'ai bookmarkée, 20/20 sans aucune hésitation. Elle fait partie des 10 best presentations ever, dont la liste est ICI.
Fondamentalement, j'ai beaucoup de mal à concevoir un entrepreneur sans gros ego ! Etre un entrepreneur, c'est aussi avoir envie de changer le monde, de le sentir quelque part tourner autour de SES idées et SES conceptions, d'appliquer SA vision des choses. Un dirigeant gère avec process, rigueur et discipline, un entrepreneur just thinks different, out of the box, à SA façon ! Son luxe, c'est sa liberté d'action et de parôle !
Conséquence corollaire : de facto, les entrepreneurs quittant leur société après un rachat, ou un changement notable de l'organisation imposée par les actionnaires (ie Steve Jobs quittant Apple en 1985) est une chose courante, tout à fait naturelle, découlant de leur ego. Et vouloir d'ailleurs faire d'un vrai entrepreneur un "simple" cadre dirigeant est une pure vue de l'esprit, irréaliste, et pourrait même être interprété comme une insulte à ce qu'il est ! En exagérant à peine, demander à l'entrepreneur d'être ce qu'il n'est pas engendre un préjudice moral puisqu'il est attaqué dans sa raison d'être même !
L'ego de l'entrepreneur est une réalité, une nécessité et aussi son moteur. Mais il y a un bémol ! Et de taille ! Si cet ego n'est pas accompagné par une bonne dose de réalisme et de pragmatisme, c'est la chute assurée, sooner ou later ! Guy Kawasaki donne d'ailleurs quelques bons tuyaux, no nonsense, pour s'assurer de la validité de sa vision et de son business model !
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