(photo du dessus prise au niveau du Refuge Vallot à 4300m environ)
Le lendemain matin de mon retour sur Paris (jeudi dernier), je croise à 300m de chez moi un motard allongé sur le trottoir, enveloppé dans une couverture de survie avec 2 pompiers le ranimant, puis je manque de me faire renverser sur les quais en scooter par un automobiliste inconscient...
Finalement, j'ai du prendre moins de risque au Mont Blanc !
J'essaye ci-dessous de regrouper les points qui m'ont marqué lors de cette ascension, cela pourra éventuellement servir aux amateurs !
- Condition physique : à près de 46 ans, sans aucune préparation (juste une marche de 2h45 dans Paris le samedi précédent !), ce fut bien plus dur qu'avant ! Si in fine le temps de montée fut bon (4h entre le Goûter et le sommet) - ce qui montre que je reste en très bonne forme intrinsèquement - c'est au prix de moins de plaisir, ce qui est bien dommage. Le côté positif de la chose, c'est que ça me motive fortement à perdre quelques kilos et entretenir une bonne condition physique. On verra si ces bonnes résolutions tiennent dans le temps, mais il me semble que c'est essentiel. La vie des affaires est intense et très concurrentielle, elle demande une tenacité et une combattivité qui exigent une aussi bonne condition que pour faire le Mont Blanc !
- Des sensations de légère peur m'ont gagné, alors que je n'avais jamais connu cela auparavant : sur l'aérienne corniche sommitale et dans la descente de l'aiguille. Age, conscience de mes responsabilités familiales et professionnelles, je ne sais pas, mais c'est pas très agréable. Je n'ose maintenant imaginer ces 2 passages par mauvaise condition (vents, neige, glace...), alors que je les ai dèja vécues dans le passé sans aucune appréhension et, pire, j'y prenais même du plaisir.
- Refuges : le nouveau Tête Rousse (construit en 2006) est un vrai bonheur ! Vaste, propre, sympathique, on y dort bien mieux qu'au Goûter aux dortoirs poisseux. Petit détail, du pain et de l'eau sont offert à Tête Rousse, nada au Goûter ! La veille de l'ascension, il vaut bien mieux dormir ici que la-haut, où de plus l'altitude s'y fera sentir nettement. Certes, 2h de grimpe en plus, mais la bien meilleure nuit compense largement à mon sens.
- Le plaisir de l'ascension, c'est aussi l'équipe. Je l'ai fait une seule fois en solitaire, pour voir ce que ça donnait, mais les autres occasion je servais de guide à des amis différents. Cette fois, ce fut Martin, mon associé d'Inspirational Stores et Pascal, mon ami investisseur. C'est dans ces cas un peu extrêmes que les caractères se révèlent !
- L'iPhone marche bien à 4810m. Il faisait finalement doux la haut, sans doute -5°, et dans ma poche il était au chaud. Les indications d'Apple - température et altitude - sont donc très conservatrices. A noter que je suis sur Orange et que Martin captait moins bien avec SFR.
- La faible autonomie de l'iPhone - en mode email/web - est vraiment énervante. Ce que je ne vous avais pas dit, c'est que je suis parti avec mes 3 iPhones, et que j'en ai épuisé 1 par jour ! A noter qu'à Tête Rousse ils ont accepté de recharger le Nokia de Martin qui avait pris son chargeur.
Recent Comments