Je me réjouis du passage de la quasi totalité de Paris à 30km/h max à partir de demain 31 août !
A la clé, plus de sécurité et moins de pollution sonore, donc une meilleure qualité de vie pour les parisiens. Lire l'article du JDD de ce jour avec l'interview de David Belliard, le Maire Adjoint en charge de la transformation de l'espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie.
J'entendais ce matin sur BFM la réaction d'une automobiliste de banlieue à la perspective de cette limite de 30km/h, disant en substance "si c'est comme ça, je ne vais plus venir dans Paris en voiture, autant prendre le vélo". Bingo, ça me va tout à fait aussi ça comme décision et comportement !
Ceci étant, par coincidence, j'avais il y a quelques semaines personnellement alerté David Belliard sur la situation tant cocasse qu'anormale régnant sur les Bd des Maréchaux, entre les Portes de St Cloud et de la Muette (les Boulevards Murat et Suchet). La grande largeur des voies - on a sur certaines portions rien moins que du 2 x 4 voies ! - font que moultes automobilistes, motards et scooteristes s'en donnent à coeur joie en matière de vitesse et d'accélération, et que le 50km/h maxi y est déja très loin d'être respecté.
Et, malheureusement, sur ces axes, non seulement il n'y a aucun ralentisseur ni radar, mais je n'y ai jamais vu non plus le moindre contrôle de vitesse (en près de 25 ans !). Force est donc de constater un laxisme absolu sur ce sujet.
La réponse de David Beillard, que je remercie au passage de son retour, très instructive, témoigne malheureusement d'une certaine impuissance de la ville de Paris... (cliquez sur l'image) :
Bref, que fait la Préfecture ?
J'espère qu'avec le passage à 30km/h maximum quasiment partout ailleurs dans Paris, on va tout de même au moins chercher à faire respecter le 50km/h sur ces Bd des Maréchaux...
Viendra un jour où la qualité de vie et l'apaisement de l'ambiance à l'intérieur des villes sera vraiment mise en priorité n°1, avec ses différentes composantes de pollution, de nuisances sonores, de sécurité et de propreté, etc. Ca me parait d'ailleurs une nécessité à terme, on parle beaucoup et de plus en plus de "santé mentale", de nombreuses start-up se lancent dans le secteur (1,5Mds$ investis en 2020 dans des start-up de ce secteur dans le monde, 6x plus qu'il il y 4 ans), une grosse fusion entre 2 leaders a même été annoncé cette fin de semaine (entre Headspace et Ginger), mais le cadre de vie à l'intérieur de nos grandes villes en est tout de même une composante première. Je ne vois pas comment on peut être vraiment bien si on est en ville dans un cadre agressif, trop pollué, trop sale, trop bruyant, non sécure et donc globalement stressant !
Il n'y a pas de fatalité, mais il y a moultes petites et grandes décisions à prendre et à faire respecter, plus de civisme à inculquer, des comportements à changer (même si ça prend du temps, évidemment) et une fois qu'on a mis la priorité sur certains paramètres, ce n'est pas très compliqué. Mais il faut au préalable une vraie volonté et du courage politique, ce qui conduit ensuite à légiférer et mettre les moyens partout où il le faut, qui actuellement font défaut (cf réponse de David Beillard).
J'ai d'ailleurs été étonné au passage, euphémisme, par la volte face quasi immédiate d'E. Macron durant l'été sur l'obligation de contrôle technique des 2 roues à partir du 1er janvier 2022. Comment peut-on encore tolérer des 2 roues motorisés volontairement modifiés pour faire un maximum de bruit. Ricky la frite et son pot d'échappement sonore, en 2 roues ou voiture d'ailleurs, c'est has been aujourd'hui...et non acceptable aussi.
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